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4,08

sur 3955 notes
Lecture poussive (autant le préciser tout de suite) du roman de Fred Vargas (pseudonyme) intitulé «Sous les vents de Neptune» publié en mars 2004.
J'ai donc lu six romans de cet auteur. Cette fois, c'est mauvais, très mauvais. La veine s'épuise, l'auteur ne sait plus trop quoi inventer. Son commissaire Adamsberg se retrouve au Québec (grande leçon de franco-québécois plus ou moins réel) dans des situations invraisemblables (la fuite en se cachant sous le peignoir, dans le dos de son adjointe, ou les crimes dans l'ordre d'une main de mah-jong par exemple).
Pire encore, nous sommes dans la canonique situation retournée : c'est le commissaire Adamsberg qui est considéré comme le coupable du crime et doit se défendre avec toute la police à ses trousses. Jusqu'à la moitié du roman, l'intrigue se traîne lamentablement.
A partir de quand un auteur perçoit-il (elle, en l'occurrence) qu'il lui faut vraiment renouveler son sujet ? Son éditeur pourrait au moins avoir la charité de le lui signaler...
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C'est e seul Fred Vargas que j'ai lu et je n'ai pas aimé. J'ai trouvé les personnages très caricaturaux, le style sans intéret, l'histoire et les reminiscence trop grandiloquent, pour un tout un peu lourdingue.

Un manque de finesse en tout points, et du coup pas pour moi.
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Je n'ai pas aimé ce livre car l'assassin qui poursuit le policier jusqu'au Canada, est pour moi tout simplement incroyable.
En effet, d'habitude, c'est le policier qui poursuit l'assassin et non l'inverse. Seul le passage où ils sont au Canada a trouvé grâce à mes yeux.
J'ai trouvé les Canadiens sympathiques et les descriptions des paysages et des maisons donnaient envie d'y aller.
Malheureusement les invraisemblances de l'histoire ne me permettent pas de le promouvoir.

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J'ai retrouvé le style, propre à l'auteur, qui mêle une langue imagée et riche, souvent empreinte de dérision et de fantaisie.

Fred Vargas sait tisser des intrigues originales, captivantes.

Les personnages sont attachants et hauts en couleur.

Dans ce roman s'entremêlent plusieurs histoires qui, au final, ne formeront qu'un seul récit.
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L'histoire commence alors qu'Adamsberg invoque la clémence de la chaudière qui s'obstine à tomber en panne en ce mois d'octobre glacé. Les membres de la brigade disparaissent sous des gros pulls, bonnets, doudounes et gants, voire disparaissent tout court pour se rendre au café du coin, chauffé, lui. J'ai su d'emblée que j'allais m'attacher aux personnages et ne pas lâcher Sous Les Vents de Neptune.
Alors que la brigade se prépare pour un voyage au Québec pour un stage ADN, Adamsberg évoque une affaire en bouclage avec Danglard, plutôt grincheux et pas du tout réjoui par la perspective de prendre l'avion pour la mission Québec. Adamsberg feuillette un journal et un entrefilet fait ressurgir violemment du passé un tueur au trident qu'il a poursuivi des années en vain. le monstre plante ses griffes, déclenche des sueurs froides, une véritable tornade qui ébranle Adamsberg et laisse dans son sillage "une immense traînée de chagrin".

Il est question de fantôme que l'on déloge dans ce roman, de crimes perpétrés selon les règles du Mah-Jong, que le charismatique Jean-Baptiste Adamsberg va résoudre en pelletant des nuages un peu, en se fiant à ses infaillibles intuitions beaucoup, avec l'aide de l'immense culture de son adjoint Adrien Danglard. Dans son livre à lui, un conte macabre, l'attachant commissaire est sous la protection de trois fées puissantes : Violette, Clémentine et Josette. Violette "un des pivots de l'édifice, la machine de guerre polyvalente de la Brigade, adaptée tous terrains, cérébral, tactique, administratif, combat, tir de précision" ; Clémentine, une vieille dame qui a eu quelques déboires avec la police mais qui lui est restée fidèle ange-gardienne et chez qui il trouve régulièrement refuge et la fameuse Josette, hackeuse en tailleur, perles et baskets.

Porté par une écriture poétique, ce roman est celui que je préfère des romans lus de Fred Vargas. L'ambiance, les personnages - dont les Québéquois qui n'ont pas beaucoup d'histoire mais beaucoup de géographie - attachants ou terrifiant comme le Juge Fulgence, immense, vêtu comme un seigneur, ayant "la beauté du diable" affectionnant les anciennes demeures, les manoirs ou caché dans son grenier "planque à barbe bleue". Une relecture. Un bonheur de lecture pour moi. Et des expressions adoptées : "Pelleter des nuages" ou "Avoir un ego grand comme la cathédrale de Strasbourg"...

"Adamsberg sourit largement et Danglard baissa la tête. Il n'aimait pas qu'Adamsberg sourie largement. Quand il avait décidé de maugréer. Car disait-on en salle des racontars, c'est à dire dans la diverticule où s'entassaient les distributeurs à bouffe et à boissons, le sourire d'Adamsberg faisait ployer les résistances et liquéfiait les glaces arctiques".
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C'est seulement le second livre de F. Vargas que je lis; je ne suis pas un grand amateur de romans policiers. L'ambiance dans “Sous les vents de Neptune” me parait particulière: cette fois, le commissaire Adamsberg se retrouve en position de vulnérabilité. Il est piégé par un tueur en série qui, au fil des décennies, a assassiné ses nombreuses victimes avec un trident. L’auteure nous lance sur des fausses pistes, insiste sur le défaut d'alibi du commissaire et donne des informations volontairement sans cohérence sur le criminel. Comme une partie de l'action se déroule au Québec, elle se fait plaisir en faisant parler le “québécois” à certains de ses personnages. Adamsberg, obligé de vivre provisoirement dans la clandestinité, ne dispose que de quelques semaines pour coincer le tueur au trident (et pour se disculper). Il y parviendra grâce à l'aide de ses alliés, dont une vieille hackeuse atypique et très futée. . Ce roman a été pour moi un livre de vacances, un peu long mais que j'ai difficilement lâché.
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Une fois de plus, j ai suivi avec délectation et les pérégrinations cérébrales d adamsberg encore qu ici, ses pensées sont mises à mal et notre commissaire préfère tangue.
J ai dévoré ce livre, j ai voyagé, j ai frémi je me suis dit non ce n est pas possible j ai tourné les pages de plus en plus vite, il fallait que je sache.
Une excellente lecture ou le caractère flegmatique d adamsberg est mis à mal et on adore
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Et les aventures d'Adamsberg continuent avec ce superbe opus canadien. On fait mieux connaissance avec JB grâce à des incursions dans son passé avec son frère et un lever de voile sur son futur avec son fils.
L'histoire est encore une fois bien ficelée et l'écriture reste toujours aussi envoutante.
Bref, le but est atteint et j'ai passé un excellent moment.
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Il y a indéniablement une touche Vargas : des personnages ciselés dans l'originalité, une poésie et un humour décalés, une écriture travaillée. Bien, c'est le troisième roman du mois où je croise un tueur en série (après Sans l'ombre d'un témoin d'Elizabeth George et Les démons de Barton House de Minette Walters) et je commence à croire que c'est l'icône incontournable de la littérature policière du moment. Mais le tueur en série de Fred Vargas a quelque chose du Dracula des Carpates quand celui de Minette Walters tient de la brute épaisse et celui d'Elizabeth George du pervers sexuel immature. le tueur de Fred Vargas plane sur le livre comme une ombre noire et menaçante, drapée dans le mystère, dans les contours flous du passé.
Adamsberg nous fait découvrir sa jeunesse pyrénéenne, placée sous une double malédiction, le meurtre d'une jeune fille et la disparition de son jeune frère Raphaël. Un passé qui est une ombre qui obscurcit chaque jour qui passe et qui, tout à coup, surgit au coin d'une rue. Alors une longue traque commence, où le gibier est aussi le chasseur. Pour Adamsberg, il s'agit de faire enfin la lumière sur plusieurs décennies de meurtres et de leur donner le coupable, le vrai coupable, quitte à rouvrir des tombes.
Merci Vargas pour le personnage de Violette Retancourt, une armoire à glace qui cache des trésors d'humanité. Merci encore pour Clémentine et Josette, adorables petites vieilles, marraines d'un Adamsberg déboulonné par son passé. Merci pour les inénarrables dialogues des policiers canadiens dont la gouaille réchauffe le coeur glacé du commissaire.
Il s'agit d'une histoire de fantômes, d'une histoire hantée où la justice ne peut triompher vraiment quand le coeur des hommes a été mis à mal.
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Encore un très bon Vargas avec surtout de mon point de vue une première partie absolument somptueuse. Tout y est, en insistant sur l'humour, donnée souvent rare et bâclée dans le roman noir, ici magnifiée dans des dialogues qu'on rêverait de voir incarnés sur petit ou grand écran. Adamsberg, Danglard, la très grande classe quand ça cause.

Au sujet du roman à proprement parler, l'intrigue est nouvelle fois très dense, avec une enquête à rebours qui nous fait plonger dans l'enfance d'Adamsberg qui est sans nul doute le cousin éloigné d'Erlendur, personnage d'Arnaldur Indridason lui aussi hanté et instinctif.
C'est d'un juge que ça va parler, et en québécois s'il vous plait, Vargas envoyant sa brigade se les geler sur les bords de la rivière Outaouais afin de parfaire les techniques scientifiques de prise d'empreinte, de cheveux, de semence, de divers fluide ; la brigade entre enfin dans le 21ième siècle.

Difficile de trop en dire sans dévoiler les noeuds d'une intrigue à rebondissement mais une nouvelle fois Fred Vargas use un peu de certains artifices, comme de l'ange gardien miraculeux qui démêle à coup sûr l'écheveau grâce à la toute force de sa spécialité cachée. Il en faut peu pour prendre des tics et des tocs lorsqu'on construit une intrigue, celui-ci en est un.

Pour autant si tous les romans, même classiques, revêtaient d'autant de qualités, on serait des lecteurs ravis. De mon point de vue, et même avec ses défauts, encore un indispensable.
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