AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782081481084
272 pages
Flammarion (06/11/2019)
3.94/5   8 notes
Résumé :
Carmen Maria Vega a été adoptée alors qu’elle n’avait que quelques mois. Elle est née au Guatemala d’une mère activiste, elle le sait, cela fait partie de son histoire. Mais les questions se bousculent. Elle éprouve le besoin viscéral d’en savoir plus.De Colonia El Limón, un des quartiers les plus dangereux du Guatemala, à la Belgique, Carmen Maria Vega jongle avec une famille adoptive sonnée, une avocate guatémaltèque véreuse et un vieux fou passionné de généalogie... >Voir plus
Que lire après Le chant du boucVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
L'abandon dans le domaine de l'adoption est-il la manifestation d'un manque d'amour ou au contraire une preuve d'amour? Abandonne-t'on son enfant ou le confions-nous par amour à des parents qui saurons lui apporter sécurité, amour et bonheur?
C'est cette question qui a mené Carmen Maria Vega, née au Guatemala et adoptée très jeune et fière de l'avoir été par une famille aimante, sur les traces de ses origines biologiques. Officiellement adoptée parce que sa mère était une activiste dans un pays gouverné par une didacture, ce qu'elle va découvrir va ébranler ses convictions, sa famille et sa foi en l'humanité.
Histoire vraie qui ébranlera plus d'un lecteur, on suit le périple de la jeune chanteuse dans un pays hostile où les dangers semblent omniprésents mais ce quo va le plus la blesser c'est la vérité. Et franchement, on le serait à moins.
J'ai trouvé ce récit puissant et poignant. J'ai réellement halluciné en découvrant comme l'auteure comme les gens peuvent se montrer peu scrupuleux et écoeurant dès lors qu'ils peuvent se faire de l'argent,fût-ce au détriment d'enfants innocents...
Bravo à Carmen Maria Vega d'avoir mis en mots ces maux que d'autres enfants ont vécu ou vivent encore.
Je conseille fortement cette lecture qui remet les idées en place et nous ouvre les yeux sur certaines pratiques humaines inacceptables. le style est percutant et incisif, on entre de plein pieds dans l'histoire ou devrais-je dire dans la vie de Carmen Maria Vega pour en ressortir passablement ébranlé.
Vous l'aurez compris, ce livre est lire et à faire découvrir autour de vous.
Commenter  J’apprécie          10
Une jeune chanteuse française, adoptée à quelques mois, part à la recherche de son identité. Cette quête l'emmènera du Guatemala à Charleroi en passant par le Honduras, et elle découvrira être victime d'un trafic d'enfants. Je me suis sentie d'emblée très proche d'elle, qui exprime ses craintes et ses colères d'une manière animale et imagée. Un récit autobiographique bouleversant, écrit sur un rythme haletant et dans un style « langage parlé » très brut.
Commenter  J’apprécie          20
Un peu gêné pour rédiger cet avis, car la sincérité évidente de cette lourde expérience personnelle méritait beaucoup mieux que cette écriture maladroite qui interdit toute empathie.
C'est vraiment dommage, d'autant plus que ce témoignage aurait pu déboucher sur une dénonciation plus large de ce trafic d'enfant institutionnalisé.
Petit clin d'oeil, c'est après avoir vu le film Ixcanul que j'ai voulu lire ce livre, lequel cite lui-même le film !
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Le sujet est vraiment très intéressant et je me suis dit que suivre l'enquête d'une victime serait passionnant, mais je n'ai pas aimé l'écriture que j'ai trouvé sans émotion et j'ai même trouver parfois le ton de l'auteur condescendant.
Personnellement j'ai du mal à croire à la totale innocence des adoptants. Bien sur les kidnappeurs ce ne sont pas eux, sans doute qu'ils ignoraient la réalité dans sa globalité, mais quand tu donnes de l'argent pour avoir une nouveau né qui vient d'un pays pauvre, si tu ne sais pas que ça pu, c'est un peu que tu es l'idiot du village ou que ça t'arrange bien de ne pas savoir. C'est vrai que j'ai un naturel septique, mais c'est comme ça, je n'y crois pas, même si je comprends que tous ces enfants qui aiment leurs parents adoptifs ont envie d'y croire.
L'auteur est condescendante du style, si tu es malheureux, c'est de ta faute, moi je suis septique. Chacun son truc.
Commenter  J’apprécie          10
Bon, alors, qu’est-ce qu’elle baragouine la tortue amnésique ? Je commence à l’avoir dans le pif. Je ne la sens pas. Le calme de Vincent est admirable. Je sens qu’il sent qu’on sent qu’elle nous ment la garce. C’est fou, il y a des tentacules qui sortent de son dos. Je ne peux plus parler. Je n’ai plus de bouche. Je panique et je tombe à la renverse. Vincent m’attrape la cuisse et me secoue. Putain d’hallucinations.Il me chuchote : « Carmen ça va ? — Oui oui. » Je lui glisse à l’oreille : « C’est moi ou elle est pas tranquille la vieille ? » Il me fait oui de la tête et s’en retourne au petit personnage mangeur de salades et d’enfants orphelins.
Commenter  J’apprécie          10
Être si proche d’elle sans pouvoir mettre un visage sur son nom est insoutenable. Mon cœur va exploser. J’aimerais pouvoir mettre une figure sur ces années d’attente, ces années de doute, ces années de solitude à errer dans un passé habité par des ombres. Un étau enserre ma gorge et je voudrais crier. Mes cordes vocales se détachent une à une, déchirant la jugulaire et s’extirpant hors de ma bouche pour secouer la stagiaire et retourner son terminal. « Montre-la moi ! — Je ne peux pas ! — Grouille-toi ! »
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Carmen Maria Vega (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Carmen Maria Vega
Carmen Maria Vega "Invité chez moi" .Carmen Maria Vega et ses musiciens, live diffusé le 26 juin 2012 en direct depuis le studio 106 de Radio France. Prise de son Jean Michel Cauquy, vidéo Xavier Gignoux. Session proposée par Matthieu Conquet dans le RenDez-Vous de Laurent Goumarre,
autres livres classés : mémoiresVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus

Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Les écrivains et le suicide

En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

Virginia Woolf
Marguerite Duras
Sylvia Plath
Victoria Ocampo

8 questions
1713 lecteurs ont répondu
Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}