En commençant ce livre, j'ai voulu me rappeler que
Boris Vian n'avait pas écrit que "
j'irai cracher sur vos tombes" ou “
L'écume des jours”. le récit ne se passe pas à Pékin, mais est bien dans le style de
Boris Vian : loufoque, absurde, acerbe, hilarant, burlesque et enchanteur. Pour moi, ce livre n'est pas d'une lecture aisée si l'on ne veut pas perdre l'essentiel du fil des évènements.
Une de ses citations a depuis toujours retenu mon attention : "Les prix littéraires sont remis dans l'indifférence générale par des collèges de vieux gâteux qui ont rangé leur révolte au vestiaire depuis bien longtemps". Elle ne s'applique d'ailleurs pas qu'aux écrivains, mais est tout aussi valable pour les politiciens, les acteurs, les cinéastes, les musiciens, les penseurs et les hommes en général....
Un grand écrivain méconnu (il a fait l'objet de multiples censures), musicien de jazz hors-pair, acteur, poète et peintre. Ami de Raymond Quenau, JP
Sartre,
Simone de Beauvoir et Camus. Tout est dit.
Mais malgré tout cela, je suis déçu par cette relecture, tant d'années après la 1ere, probablement parce que
Vian était mon héros littéraire à 19 ans et que je l'ai peut-être trop idéalisé.