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3,9

sur 624 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
drôle de livre quand même , non? je ne m'attendais pas vraiment à cela et une fois que l'on s'est habitué à ce coté décalé, on y prend facilement goût! Il y a des choses franchement originales ! il y a aussi des longueurs , à mon goût ....un beau témoignage en tous cas ,d'une certaine époque et quand même , c'est du Boris Vian!
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Dans ce livre, il ne sera pas question d'automne, ni de Pékin mais de la construction d'un train en Exopotamie. (un train totalement inutile puisqu'il ne mène nulle part, en même temps sans clients, c'est plus facile, et puis les clients ce n'est jamais content)

Comme j'aime l'étymologie, j'ai cherché le sens de Potamie qui veut dire fleuve. « Mésopotamie » signifie « au milieu des fleuves »
Pour le préfixe exo, je n'ai pas eu besoin de chercher ;-)

Ce roman retrace la construction d'un train en Exopotamie. Les personnages sont nombreux et les chapitres du début expliquent comment chaque personnage se retrouve embringué dans cette aventure.

Amadis Dudu est présenté dans un premier chapitre, hilarant, où il essaie de prendre le bus 975 pour aller à son travail : il n'y parviendra jamais (à son travail), mais deviendra le chargé de projet de ce chantier.
Anne (un garçon comme son nom ne l'indique pas) et Angel son ami se trouvent embauchés sur ce chantier en tant qu'ingénieurs. Rochelle, la petite amie d'Anne, l'accompagne et devient la secrétaire d'Amadis. Ce roman est l'histoire d'amour impossible d'Angel, amoureux de Rochelle, qui ne l'aime pas. Anne aime Rochelle, mais pas plus que cela. Mais c'est aussi l'histoire d'Athénagore l'archéologue, Petit Jean l'abbé, Claude Léon l'ermite, Cuivre l'assistante de l'archéologue qui trouve Angel à son goût, l'hôtelier qui sera expulsé (son hôtel a le malheur de se trouver en plein désert pile où le train va passer !). le lecteur rencontrera aussi Mangemanche le médecin, Olive et Didiche , deux adolescents qui accompagnent leurs pères, qui sont ouvriers sur le chantier, et bien sûr ce salaud d'Arland (le contremaître que l'on ne verra pas du tout mais dont on entend régulièrement parler)

Le ton est tour à tour loufoque (savez vous ce qu'est un pruneau d'agent ? ), irrévérencieux pour le catholicisme, totalement improbable (encore que certaines scènes du conseil d'administration de la société chargé de bâtir le chemin de fer m'ont paru très réelles). C'est en même temps avec une réflexion intéressante sur l'amour et l'usure dans le couple, l'amitié, la jalousie, et l'homosexualité (celle d'Amadis, de Lardier et Dupont)

Beaucoup de rires, du désespoir, de l'incompréhension entre les protagonistes, la pire menant au meurtre puis au suicide.

Voilà un avis pas très construit, un peu confus, même peut être. Mais, s'il n'y a qu'une seule chose à en conclure, c'est que j'ai beaucoup aimé : pour l'histoire, les personnages l'inventivité autour du langage.

Ainsi si la construction d'une voie de chemin de fer qui ne mène nulle part par des personnages qui se cherchent et se croisent sans se trouver, avec des passages dans le loufoque pur vous intéresse, alors ce livre est pour vous.


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Etrange roman dans lequel Vian joue : il joue avec l'histoire littéraire , il fait son « Jacques le fataliste « en intervenant dans le récit , il fait son Balzac en insérant des personnages que l'on retrouve dans d'autres livres (Angel, le docteur…) . Il joue avec sa propre vie en glissant des allusions à ses adversaires ou concurrents heureux. Il joue avec les mots bien entendu . est plus désespéré que l'Ecume des jours , on est dans un monde totalement privé de sens , un désert … Nous avons tous nos Exopotamies intérieures.
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J'ai beaucoup aimé ce roman. Il prendra place dans ma bibliothèque à côté de" Gargantua" de Rabelais. Je suis sûre que ces deux auteurs auront des choses à se dire.
Boris Vian part en Exopotamie... Disons, ses personnages quittent la ville pour le désert. Plusieurs corps de métier se retrouvent réunis dans un hôtel tenu par un italien, érigé sur du sable. On y rencontre aussi un archéologue et son équipe ainsi qu'un ermite que vient évaluer un curé. Des individus improbables pour un univers improbable. Et tout ça pour construire une ligne de chemin de fer qui s'effondrera à la fin.
J'apprécie chacun des protagonistes de ce roman qui ont une identité propre, un langage. le style est esthétiquement travaillé.
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Attention, accrochez-vous ! le voyage dans l'univers semi-fantastique de Boris Vian va démarrer !
L'histoire démarre avec 2 récits parallèles, tout à fait sérieux mais avec tout de même quelques éléments "fous" ça et là. Ces 2 récits vont alors se rejoindre vers une situation pour le moins ubuesque, construire une voie de chemin de fer en plein désert. Chaque élément va alors se mettre au fur et à mesure à tourner de travers, jusqu'à faire exploser en plein vol le projet.
L'histoire en elle-même est un peu folle, mais Boris Vian est très fort dans sa capacité à jouer avec les mots et le langage, mais surtout à créer des petites scènes porteuses de sens critique, aussi bien sur les sentiments que sur la société.
C'est cet enchevêtrement de niveaux de lecture qui fait la richesse de cette lecture, mais attention à ne pas se perdre et à passer à côté !
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J'ai bien aimé cet album et je regrette un peu que les autres critiques ne parlent pas de l'aspect graphique.
Je n'ai pas lu ce roman de Vian mais je trouve que cet album est une réussite : on y retrouve l'esprit absurde de son créateur.
Le graphisme est très chouette, les couleurs équilibrées, le ton pastel en adéquation avec le propos, un peu passées, nous ramènent à l'époque de la création du roman.
Une belle adaptation
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Bon sang, la claque ce bouquin ! Ou plutôt quel coup de pied au popotin ! Bienvenue en absurdie et en exopotamie pour le roman le plus fou de Vian, qui est peut-être lui-même l'auteur le plus fou de la littérature française. Les personnages nagent en plein délire oú leurs aventures sont très souvent ponctuées de poésie, d'humour potache et de dialogues complètements inatendus.
Accrochez vous à ce genre inaccoutumé, ouvrez vos shakras et garderez ce bouquin en Bonne place dans votre bibiothèque.
J'ai quasi tout lu de Vian et je suis très heureux d'avoir garder Celui-ci pour la fin !
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Le livre de Boris Vian est très drole et tout à fait déchirant.A l'image de son auteur qui ne trouva le succès qu'aprés sa mort.
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