Une critique d'un quotidien intitulée "théorie des passions" m'a conduit à cette lecture, malgré un titre du livre assez dissonant: " enseigner la littérature par mauvais temps".
Sans surprise (je l'écris a posteriori...) ..., je n'ai pas retrouvé de théorie des passions!
L'essentiel du propos est la promotion d'une interaction entre littérature, psychologie et histoire. de longues pages sont consacrées à réhabiliter Lanson, Leroux, Germaine de Staël, et à fustiger le structuralisme, Foucault, Bourdieu, Barthes.
Toutefois j'ai trouvé plus d'intérêt à la dernière partie (30 pages) visant à démontrer le rôle majeur de l'
amour propre, développé par Pau Diel, dans les comportements humains.
Bruno Viard résume ainsi son hypothèse: "l'
amour propre , à l'origine de la rivalité, est le véritable contenu de l'inconscient". Les quelques développements proposés ouvrent des perspectives intéressantes à considérer, même, si à en juger par le nombre limité de critiques sur Babelio (6 mais souvent enthousiastes) de la "psychologie de la motivation" de Viel, la théorie ne semble pas avoir eu un succès majeur.