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3,8

sur 1276 notes
Un récit poétique, intime qui met en avant la lutte d'une jeune femme contre l'anorexie. Au fil des pages, on alterne histoire de vie et parcours hospitalier ; elle aborde ainsi le poids qu'elle porte sur ses maigres épaules. Les signes cliniques de l'anorexie sont bien repris et expliqués nous permettant de nous rendre compte de la souffrance ressentie et des difficultés liées à cette pathologie. On y retrouve la notion de contrôle, le rapport à la nourriture, les relations interpersonnelles, l'hyperactivité, le repli sur soi, la frilosité, l'horreur face à la prise de poids… Un récit court, sobre et poignant.
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je ne sais pas bien quoi écrire, juste de que ce livre est magnifique.
je l'ai lu il y a quelques années et grace à l'autrice j'ai pu comprendre un peu ce qui se passait dans la tête des jeunes adolescent(e)s qui s'égarent dans cette voie.
Une saloperie de maladie qui laisse les proches dans une incompréhension totale et grace à ce livre on passe de l'incompréhension à un peu de compréhension.
On y comprends également que le pouvoir du cerveau sur le corps est le plus fort.
Bien sur on retrouve la pate d'écriture de madame de viguan que je considère comme une grande voire très grande autrice.
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Commencé chez ma cousine aux dernières vacances et emprunté ici à la bibliothèque, ce petit roman retrace l'histoire de Laure, hospitalisée à 36 kg pour plus d'1m70...
Difficile de ne pas se sentir touchée par cette jeune fille, si fragile et en même temps si déterminée, avec sa vie en morceaux, sa culpabilité et la honte (la haine ?) de son corps.
À lire !
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Le sujet est délicat : l'anorexie. Il est traité sans apitoiement, sans larmoiement inutile.

Le roman est court et se lit vite. Je dirais même "heureusement court" car c'est quand même assez répétitif et il faut dire qu'il ne se passe pas grand-chose dans le bouquin.

Laure est arrivée au dernier stade de sa maladie : elle n'a plus que la peau sur les os. Enfin, elle accepte de se faire soigner et se fait donc hospitaliser. Là, elle suit le traitement sans tricherie même si elle voit avec une certaine horreur les kilos s'accumuler. Elle ne trichera finalement qu'à la fin afin de pouvoir sortir de là.

Là, elle rencontre des gens comme elle, des gens boulimiques ou même potomaniaques (mot que je ne connaissais pas et qui signifie "trouble de la nutrition qui consiste à avaler des quantités considérables de boissons). Là, elle réfléchira sur sa vie, ses relations avec ses parents, avec sa soeur, avec ses amis,...

Avec une certaine détermination et une bonne dose de volonté, elle sortira de là.

Un livre bien écrit qui aurait pu être un chapitre de "Rien ne s'oppose à la nuit".
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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Dans ce petit roman qu'est Jours sans faim, on suit le parcours de Laure, anorexique à l'extrême qui doit choisir entre la vie ou la mort. On suit son combat, les petits instants de sa vie, ses victoires et ses échecs dans le centre où elle a atterri, tandis qu'elle se remémore quelques moments de sa vie qui ont fait qui elle est aujourd'hui.

Un roman assez court mais intense, avec une belle prose et des images intéressantes, on plonge à pieds joints dans le monde des troubles alimentaires et du combat qu'ils engendrent. Une lecture dure mais appréciable, très rapide, et qui ne laisse pas indifférent. On ne nous laisse pas de place pour autre chose que l'anorexie de Laure : chaque passage du livre a un sens, mettre en lumière un aspect de sa maladie (ou un facteur qui l'a poussée un peu plus loin). Si ça m'a tout d'abord paru dommage (j'aurais aimé connaître Laure sans l'étiquette "anorexique"), j'ai finalement compris que l'auteure voulait nous montrer qu'un trouble alimentaire aussi grave que celui de Laure prend absolument toute la place dans sa vie.

Si j'ai juste une critique à émettre, c'est que si l'on ne connaît pas l'histoire de Delphine de Vigan, il est un peu dur de comprendre les passages sur ses parents et sa famille. L'on comprend qu'elle a vécu dans un milieu abusif, mais cela reste hors de notre portée. C'est parfois un peu trop vague, un peu trop flou pour un roman qui ne lésine pas sur certains détails...
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J'ai trouvé les messages véhiculés par ce roman importants voire cruciaux pour comprendre l'anorexie. Cependant, la plume, bien que très bonne, m'a laissée quelque peu indifférente au personnage principal du fait de l'expression froide de celle-ci.
Un récit qui reste tout de même à découvrir et une autrice que je relirai volontiers !
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Laure, dix-neuf ans est hospitalisée en raison de son anorexie en risque vital absolu. Il y a cette sonde naso gastrique pour l'alimenter, la pesée, le regard et les réflexions des autres. La route est longue pour accepter de manger le plateau repas. Il faut réapprendre à s'aimer, à accepter son corps.
C'est un beau récit sur cette maladie, ce mal-être. Elle s'accroche à l'équipe médicale et à des amies hospitalisées.
Delphine de Vigan a toujours une très belle écriture sensible, sans voyeurisme et délicate.
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1er roman d'une auteure que j'affectionne, écrit au départ sous un pseudonyme.
Une autobiographie éprouvante qui précède "rien ne s'oppose à la nuit" que j'avais beaucoup aimé.
Ici, Delphine de Vigan se met à nu en nous décrivant le calvaire de l'anorexie avec un ton juste et sans pathos.

Laure c'est Delphine ... 1m75 pour 36 kg ... Elle ne peut plus s'asseoir ... elle n'arrive plus à se réchauffer, sans cesse ce froid intense qui la transperce ... elle est arrivée à un point de non retour ...
Hospitalisée 3 mois pour anorexie sévère, elle nous raconte sa lutte et sa souffrance ... Réapprendre à manger, tout d'abord avec une sonde quand l'estomac est atrophié et fait la même taille que celui d'un bébé de 6 mois ...
Le docteur Brunel va patiemment l'aider à retrouver cette envie de vivre qui reste tapie dans un coin de son cerveau mais le chemin sera long ... elle sera sauvée mais pas pour autant guérie ...

Vu le contexte familial dans lequel elle a grandi, on comprend ! Mais en même temps qui sommes-nous pour juger ?
Un court récit qui nous plonge dans les affres de l'anorexie et qui ébranle !
Je déplore juste que le côté nourriture prenne un peu trop le pas sur le côté psychologique qui aurait mérité d'être davantage mis en avant mais il faut voir ça comme un journal intime écrit par une jeune femme qui avait surtout besoin de mettre des mots sur ses maux et c'est d'une grande sensibilité !
Merci Delphine 🥰
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Je n'ai pas du tout aimé ce roman. Il n'est pas intéressant, car il ne dit que des choses très convenues sur l'anorexie. Il est triste et même un peu sordide. Je ne l'ai même pas trouvé si bien écrit. Il n'est qu'une longue description sans rebondissements ni véritable histoire
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Éprouvant de lire un texte traitant de l'anorexie, peut-être même plus quand on sait qu'il s'agit de l'histoire vraie de l'autrice, Delphine de Vigan qui par peur d'heurter sa famille l'a écrit en 2001 sous un pseudonyme…

Laure raconte sans filtre son anorexie mentale, le point de quasi non-retour, la lutte, la souffrance, l'envie de vivre aussi qui est cachée parfois mais qui reste et que le corps hospitalier, en particulier un médecin, le docteur Brunel essaye de conserver à tout prix. Laure/Delphine raconte toutes les rencontres au sein de l'hôpital, les bonnes comme les mauvaises comme un journal intime.

J'ai - égoïstement - eu du mal avec le début du récit, la précision de la maladie mais surtout du froid, ce froid qui prend jusqu'aux os, où Laure/Delphine est tellement faible qu'elle ne peut plus se réchauffer, ça revient souvent lorsque l'on mentionne les contrecoups de la maladie et pour cause c'est une réalité peu connue des effets de l'anorexie. Ainsi, le début est difficile, lourd à lire. Delphine de Vigan retranscrit cette éprouvante année et c'est aussi pour cette raison que le texte sonne aussi juste.

Très vite, elle se fait hospitaliser mais ce n'est pas fini, il ne faut pas confondre et se dire que ça y est elle est guérie. Loin de la, il faut tout réapprendre, apprendre à manger, apprendre à ne pas éliminer les calories, réapprendre à vivre.

Puis il y a cette fin,

On se questionne, on s'inquiète, on aimerait soutenir autant que possible toutes ces personnes, femmes, hommes qui sont prisonniers de cette maladie mentale…

A la fin de cette lecture ce qui en ressort, c'est que ça prend aux tripes, toutes cette douleur, tous ces sentiments. Je pense que j'attendais une explication, j'attendais de lire « je suis devenue anorexique à cause de » sauf que bien souvent, il n'y a pas de raison, il n'y a pas d'explication et ce pourquoi du comment que je me posais inconsciemment s'est envolé en refermant ce livre car clairement ça n'a aucune importance et la seule question à se poser c'est : comment aider ?

Une lecture touchante mais difficile, le récit est court et les impressions de longueur retranscrivent ces longues journées que Delphine de Vigan a connu cette année-là.
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