Dans ce texte
Virgile nous parle de la vie campagnarde à son époque, du traitement des champs et des abeilles. Il aime profondément ce milieu, ces gens, ce quotidien en somme.
J'ai lu que ce texte développait une étrangeté décourageante, mais je ne la trouve pas. L'agriculture nous est étrangère, c‘est vrai, mais de la à sentir la nature aussi loin de nous ? Je trouve ça vraiment dommage.
L'ensemble est très poétique et doux, il y a un confort dans ce livre : on y est bien. Il se dégage un plaisir de vivre, du jour le jour, de la nature, et je pense que c'est de la que vient la distance dont on parle. le monde évoqué est trop parfait, un brin trop simple mais à y regarder de plus près il y a des tempêtes, des champs abandonnés, tout n'est pas parfait ! Il est juste ancré dans un monde qu'on ne voit plus.
Personnellement je me suis intéressée à la permaculture, j'ai lu pas mal sur le sujet. Sur le non travail du sol, je pense par exemple à Fukuoka… et vraiment je retrouve cela dans ce texte. Bien qu'il soit très poétique les techniques évoquées sont « logiques » et s'inscrivent vraiment dans la démarche actuelle du retour au cycle « naturel » des plantes.
Cet ouvrage donne envie de vivre, et ça fait du bien surtout en ce moment. Quoi qu'il arrive notre planète est la, la nature est autour de nous et il serait sans doute temps d'en prendre pleinement conscience…
Je sais qu'il existe pas mal d'éditions différentes, je l'ai lu chez Les
Belles Lettres en version poche (j'aime énormément les Budés Poches, oui bon) je vous mets un petit lien pour aller voir ça. Mais cette collection étant chère et circulant bien dans le milieux de l'occasion… 😉