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3,68

sur 593 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Comme l'indique le titre, le récit va nous raconter l'évènement déclencheur de la Révolution française qui va mettre à bas l'Ancien régime.
Pour arriver à la prise de la Bastille, Éric Vuillard remonte quelques mois en arrière, fin avril 1789, quand le producteur de papiers peints Réveillon demande avec beaucoup de légèreté que l'on baisse le salaire journalier des ouvriers de 20 à 15 sols par jour, certains ayant déjà, selon lui, « la montre au gousset ».
Les Etats généraux se préparent.
Et surtout le peuple a faim.
La colère contre les riches va se matérialiser par la mise à sac de la Folie Triton, jolie demeure du sieur Réveillon qui sera réprimée avec la dernière violence : trois cents morts.
Début juillet, le peuple est agité. Il craint que Louis XVI ne recoure à la troupe. Il cherche des armes qu'il trouve. Mais la poudre ? Elle est à la Bastille.
Le reste du récit se consacre exclusivement à la prise de la forteresse par le petit peuple qui dès le matin du 14 s'agglutine autour de la citadelle.
De tentatives de députations, en coups de canons et tirs de riposte, Vuillard donne enfin vie à ces hommes et ces femmes, quasi tous très jeunes, vingt ans, qui vont pour un grand nombre d'entre périr dans la prise de la prison, symbole de l'arbitraire royal.
De petits actes des uns en exploits des autres, Vuillard précise les noms, la profession des acteurs jusque-là anonymes de cette journée.
Et soudain cette « populace » devient peuple !
J'ai vraiment apprécié cette personnalisation des acteurs de ce jour qui, enfin, ont retrouvé une identité, qui ont tous un petit métier, qui sont pauvrement vêtus, qui sont vieillis prématurément…
J'ai aimé également qu'on remette à sa juste place cette fameuse prise de la Bastille dont les livres d'histoire ont la fâcheuse tendance à minimiser l'exploit : la garnison était faible, etc, etc..
Un peuple muni de quelques pauvres armes, se tient au bas de murailles énormes, flanquées de huit tours et a pour projet de s'emparer de la place…
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A la Bastille !

Un superbe récit historié par Éric Vuillard, un auteur que j'ai découvert en 2016 lors de l'édition de cet ouvrage.

La prise de la Bastille en juillet 1789 et les émeutes précédentes notamment l'émeute Réveillon) comme vous ne les avez jamais vues !
Un style précis, vif, rapide et humoristique décrit au plus près la vie des gens du peuple.
Qu'ils sont beaux ces héros, que d'émotions m'ont saisie lors de cette lecture !
J'ai vraiment beaucoup apprécié la réhabilitation de Maillard, comme d'autres révolutionnaires !

Vraiment splendide avec des recherches précises dans les archives.


L'auteur détient une très belle écriture descriptive, cinématographique.

Une relecture 7 ans après avec encore plus de plaisir !
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Eric Vuillard choisit des détails méconnus et essentiels à la compréhension historique: il fait parler les archives de la police, il nomme et fait revivre par de menues et anodines caractéristiques ceux qui ont constitué ce que les livres d'Histoire appellent aujourd'hui "le peuple" ou "le tiers-état". En les sortant de l'anonymat, il nous donne là encore une lecture différente de notre histoire nationale.
L'exigence littéraire (on pourrait qualifier ces récits d'essais plus que de romans) et le foisonnement de détails rendent la lecture un peu ardue mais l'angle de vue très humain atteint son objectif : révéler l'envers du décor.
Tout le talent d'Eric Vuillard tient à ce qu'en nous parlant d'un épisode historique bien précis il nous adresse aussi un avertissement sur la détermination des choix d'aujourd'hui. A ces deux dimensions, historique et universelle, s'y ajoute une troisième, personnelle, qui prolonge notre réflexion : quels silences ou quelles paroles, quelles mauvaises décisions ou éclairs de lucidité (l'intuition si difficile à écouter parfois...) dessinent notre destin?
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Le tourbillon des jours et des heures qui précédent la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789.
La rue grondait, pourtant fêtes et ragots amusaient Versailles. Bientôt réunis, les États généraux se divisent. Certains représentants du Tiers État entendent bien faire entendre leurs voeux et rallier à eux ces bougres, ces miséreux, ces moins-que-rien qui peuplent et triment dans les rues de Paris. Ceux sont des milliers d'individus différents et en même temps ils ne forment qu'un corps mouvant et insaisissable.
Vuillard, comme toujours, campe les personnages dans leur quotidien, avec leurs convictions ; il décrit les jours qui conduisent à la déflagration ; enfin il suggère combien la réalisation d'un événement majeur n'a tenu qu'à quelques instants, qu'à quelques décisions.
Flamboyant !
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Après avoir lu " l'ordre du jour" du même auteur, je voulais voir si je serai encore séduit par son écriture. Et, oui ! C'est un roman très court, qui rentre directement dans l'action de ce qui fut un moment clé de la Révolution Française de 1789. On y voit le tumulte, les mouvements de masse des petits artisans, ouvriers, commerçants du centre de Paris. Ce peuple qui recherche des armes pour prendre la Bastille, ce peuple que le préfet, les délégations de bourgeois vont essayer de calmer, sans réussite. Eric Vuillard, le nomme ce peuple : des noms, d'où venaient-ils ces révolutionnaires (parfois) d'un jour, quel était leur métier dans la vie... En somme, il donne vie à cette effervescence collective du petit peuple. Décrivant la situation catastrophique de ce peuple qui a faim, il montre le mépris des patrons (ceux des Folies) et celui de la noblesse. Et il nous amène à cette mise à feu du Tiers État après les Etats Généraux d'avril. Cette députation finalement modérée, sera poussée au renversement de la monarchie. Et c'est en quelques mots, 200 pages, qu'Eric Vuillard nous fait comprendre que les idées des Lumières ne suffirent pas, la main mise sur l'économie par la bourgeoisie réclamait un bouleversement ! On le sent, on le vit, il nous conte ce jour historique heure par heure jusqu'à la chute du pont levis de la Bastille ! On y est, sous la mitraille des gardes suisses, avec les insurgés ! c'est un livre à faire lire pour partager la réalité d'un tel moment d'histoire, c'est vivant, passionnant, et qu'elle belle écriture !
Je conseille vivement ce roman, notamment à faire lire aux adolescents qui s'interrogent sur la Révolution Française.
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J'ai passé la journée du 14 juillet 1789 à Paris, dans une foule en colère, dans l'odeur de poudre, de sueur et de sang. J'ai vu des hommes venus des quatre coins de France parcourir les rues et s'entasser devant la Bastille. J'ai entendu les coups de canons et le claquement des mousquets, j'ai vu le sang couler sous les baïonnettes. J'ai frissonné à entendre les cris de la foule, les pleurs des veuves et des enfants malgré le soleil de plomb.

Eric Vuillard est un formidable conteur. A travers 200 pages d'une densité rare, il a transformé cette journée historique en véritable épopée. Prenant le parti de raconter plutôt que de décrire, de faire ressentir plutôt que d'expliquer, de marteler le papier par les mots plutôt que de montrer, l'auteur immerge le lecteur dans la foule dès les premières phrases.
Parce que c'est bien de la foule dont il s'agit. Des milliers de personnages, des milliers de héros, des centaines de noms couchés sur le papier, des centaines de métiers pour les distinguer. Pas un ne sort du lot, ils sont forts parce qu'ils sont ensemble, ils sont courageux parce qu'ils sont unis, ils ont pris la Bastille car ils étaient le peuple.

Eric Vuillard qui est sans doute très bon à raconter des histoires au coin du feu a pris le point de vue des petits, des artisans, des pauvres, des chômeurs, des sans-grade pour nous faire vivre cette folle journée de l'intérieur. Et il y a comme de la poésie dans son récit, un style fluide mais implacable, qui vous prend à la première page et ne vous lâche pas avant de pouvoir enfin reprendre votre souffle sous les fenêtres d'une Bastille ouverte à tous vents.
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Terminé en ce jour, 14 juillet d'Eric Vuillard, court, percutant, aussi documenté et cinglant que l'Ordre des choses.
A lire si ce n'est fait !
La réalité dépouilla la fiction. Tout devint vrai. E.V.
"On devrait plus souvent ouvrir nos fenêtres. Il faudrait de temps à autre, comme ça, sans le prévoir, tout foutre par dessus- bord. Cela soulagerait. On devrait, lorsque le coeur vous soulève, lorsque l'ordre nous envenime, que le desarroi nous suffoque, forcer les portes de nos Elysées dérisoires, là où les derniers liens achèvent de pourrir, et chouraver les maroquins, chatouiller les huissiers, mordre les pieds de chaise, et chercher la nuit, sous les cuirasses, la lumière comme un souvenir." (...)
"Assassins !” La parole ne laisse pas de trace, mais elle fait des ravages dans les coeurs."
"Alors, la colère monte autant que les salaires veulent baisser." (...)
"On apprend beaucoup à chômer. On apprend à traîner, à regarder, à désobéir, à maudire même. le chômage est une école exigeante. On y apprend que l'on n'est rien. Cela peut servir." (...)
"Oui, Mirabeau parle. Il est un sentiment, une vérité. Nul ne peut plus rien contre. Il dit. La grosse gueule s'ouvre pour la première fois avec autant de souffle et de culot. La volonté du peuple vient de faire son entrée dans l'Histoire." (...)
"Et c'est inouï le nombre de bègues devenus orateurs, et le nombre de cancres devenus écrivains. La vie est bien curieuse, qui nous attrape souvent par où elle a manqué." (...)
"Ce jour, les putains ne hélèrent pas le client, elles participèrent au coup de main et soignèrent les blessés, comme elles ont toujours fait aux grandes journées de l'Histoire."
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La prise de la Bastille a été racontée maintes fois... par ceux qui n'y étaient pas. On nous récite son histoire telle qu'elle fut écrite par les notables, depuis l'Hôtel de ville. L'originalité d'Eric Vuillard est de reprendre ces évènements du point de vue des révoltés. Un livre ardent, où notre fête nationale retrouve sa grandeur tumultueuse. Encore un très beau livre de la collection Actes Sud, écrit par un auteur passionnant, de par les thèmes originaux abordés – voir « Tristesse de la terre » ou « l'ordre du jour » –, de par l'angle d'approche renouvelé, de par son écriture incandescente.

« Mais on ne nous raconte jamais ces pauvres filles venues de Sologne ou de Picardie, toutes ces jolies femmes mordues par la misère et parties en malle-poste, avec un simple ballot de frusques. »

Du 23 au 28 avril 1789, les émeutes rue de Montreuil font des centaines de morts, les gendarmes tirant dans la foule. le 28 avril serait la journée la plus meurtrière de la Révolution française. Eric Vuillard nous emmène avec les émeutiers envahir la Folie Titon, ce palais au luxe inouï (« une Folie » dont l'occupant n'avait pas honte, le nom sonnant comme une provocation), occupée par Jean-Baptiste Réveillon, le propriétaire de la manufacture royale de papiers peints (très à la mode et alors en plein essor). L'écriture de l'auteur se grise de la découverte brutale de toutes ces richesses pour des gens du peuple qui manquent de pain après un hiver particulièrement glacial :

« On fracassa les becs de verre sur les marches du palais et l'on but, cul sec, les plus grands crus, s'ensanglantant la gueule. Que c'était bon ! il n'y a rien de mieux que siffler d'une traite un vin à mille livres, picoler du château-margaux à la régalade. le gazomètre bien rempli, on se releva avec des godasses à bascule, la cervelle en terrine, démâtés, portant des lunettes en peau de saucisson et chicorant comme des vaches. »

Le 11 juillet les gardes-françaises, régiments chargés de la protection du roi, se rallient à la foule contre les soldats qui se retirent… Barricades, incendies des octrois… On sait tous ce qu'il advient ce 14 juillet 1789, la Bastille est assiégée par des foules considérables que plus rien n'arrête. Eric Vuillard nous immerge dans cette prise et ce saccage de la Bastille. L'Histoire a laissé quelques chiffres et une liste : le compte est de 98 morts parmi les assaillants, 1 mort du côté des gardes et la liste officielle des vainqueurs de la Bastille comporte 954 noms.

S'ensuit l'allégresse générale dans Paris, celle-ci ayant réussi à survivre jusqu'à nous à travers les bals populaires du 14 juillet, commémoration de cette joie d'un futur réinventé par la population elle-même. L'évènement est considérable et pose les fondations de la République à venir. Après bien des soubresauts, la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » s'inscrit durablement dans l'imaginaire collectif.

L'écriture est admirable mais j'ai dû aller chercher la signification de bien des termes obscurs ou, je pense, inventés pour l'occasion. Cela donne un côté épique, sorte de « chanson de geste », exposant avec grandiloquence l'exploit guerrier passé. L'effet est saisissant si on accepte de mettre en avant cette musique des mots.

L'auteur a pris le pari de faire revivre des participants issus de la foule dont on ne connaît pratiquement rien. Il s'agit des vraies gens exhumés de l'oubli à travers certaines archives de la police et d'une liste des « vainqueurs de la Bastille ». A partir des noms découverts sur ces listes, repris dans ce livre, l'auteur recrée un déroulement vraisemblable, mais sans se faire trop d'illusion :

« Il faut écrire ce qu'on ignore. Au fond, le 14 juillet, on ignore ce qui se produisit. Les récits que nous avons sont empesés ou lacunaires. C'est depuis la foule sans nom qu'il faut envisager les choses. Et l'on doit raconter ce qui n'est pas écrit. Il faut le supputer du nombre, de ce que l'on sait de la taverne ou du trimard, des fonds de poche et du patois des choses, liards froissés, croûtons de pain. »

C'est un livre très dense qui pose la question de l'histoire telle qu'elle se fait, telle qu'elle s'écrit, telle qu'elle se transmet. A une époque où les questions sont de nouveau posées quant au besoin d'une autre répartition des richesses et des pouvoirs dans notre société, il était utile de raconter cette irruption soudaine du peuple sur la scène du monde. En cette année troublée par la pandémie, quel 14 juillet va-t-on avoir ? Est-ce important de conserver la mémoire de ces temps porteurs de destin ? Julien Déniel dit, dans cette chanson, beaucoup sur les symboles du 14 juillet : malgré le temps qui passe et l'âpre bataille pour couper la fête nationale de ses origines, les feux d'artifices, les pétards, les lampions portés par la foule restent bien une réminiscence de temps historiques de basculement... Bon 14 juillet à toutes et tous !
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Si cette chronique vous a plu, passez visiter mon blog Bibliofeel avec ses illustrations célébrant ce livre : une photo de la belle couverture du livre sur fond de fleurs de Bignone (magnifiques en cette période) et une chanson sur le 14 juillet de Julien Déniel. A bientôt !
Lien : https://clesbibliofeel.blog
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Eric Vuillard entretient avec l'histoire un rapport tout à fait fascinant. J'avais déjà été épaté par L'Ordre du jour, avec sa narration distanciée, le sens du raccourci dévastateur et le point de vue moral posé sur l'époque. Je ressors tout aussi impressionné de ma lecture de 14 Juillet.

Le sujet est ici le 14 juillet originel, la prise de la Bastille en 1789, proposant en deux cents pages tout rond d'envisager cette journée sous un angle radicalement autre. Oubliés, les récits glorieux et le détournement roublard accompli par l'historiographie du XIXème siècle, destiné à faire de l'événement le premier acte d'une révolution bourgeoise : on ne s'intéresse pas aux « grands hommes » dans le livre de Vuillard. On n'y trouve pas plus que quelques seconds couteaux de l'Histoire, et ils ne sont pas spécialement à leur avantage. Ce 14 Juillet-là est celui du peuple de Paris : deux ou trois dizaines de protagonistes qui se croisent et se recroisent à la faveur de cette journée, des noms que l'auteur a exhumés des archives pour leur rendre un fragment de vie. le lecteur ne se demande pas si ces éléments biographiques ont un fondement réel, car la chose n'a en vérité aucune importance : Vuillard ne prétend pas retracer des destins, il veut saisir l'âme du peuple. L'héroïne du livre est cette populace des quartiers qui environnent la forteresse, des malheureux qui ont toujours vécu dans l'ombre menaçante du monstre et pensaient être nés pour courber l'échine. Ils n'étaient jusqu'alors que sujets du Roi ; les voilà les premiers surpris de se découvrir sujets de leur propre verbe et de leur propre action, dans un délire de joie qu'ils ne réussissent pas à s'expliquer.

J'ai trouvé remarquable la finesse avec laquelle l'auteur traite cette transfiguration, pour évoquer la naissance informelle, inopinée et encore brouillonne du citoyen agissant. Vuillard ne cache rien de sa subjectivité, ce qui est en définitive une démarche remarquablement honnête. Il assume de même son point de vue omniscient et s'en amuse, n'hésitant pas à adresser des clins d'oeil à son lecteur. le résultat pourrait être froid, désincarné, décharné en somme, et c'est tout le contraire qui se produit : le tableau prend vie, pour exprimer une vérité que n'atteindrait pas la relation la plus méthodologiquement rigoureuse de l'événement. A peine effleurés dans la foule, certains de ces personnages sont même très émouvants, voire tout simplement bouleversants, comme cette Marie Bliard vacillant au bord du vide lorsqu'elle comprend enfin, devant un commissaire de police indifférent, que son homme est bien mort devant la Bastille.

Ce 14 juillet 89 est une promesse : le moment où tout devient possible, où rien n'a encore corrompu le désir de liberté. Evidemment on sait bien ce qui a suivi, et comment beaucoup d'illusions se sont diluées dans le sang et l'amertume. S'il le sait aussi bien que nous, c'est pourtant là qu'Eric Vuillard réussit une conclusion magistrale, qui légitime en à peine une page tous les 14 juillets du monde.
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J'ai vraiment apprécié ce livre... mon premier Vuillard et ce ne sera surement pas le dernier. Nous suivons, quasi minute par minute, la prise de la Bastille... Vuillard nous fait bien comprendre le contexte historique qui a mené à cette révolte du peuple français. C'est fort bien documenté. Il décrit fort bien Paris en ébullition, les gens en colère, les conversations de bistrot qui mènent à échafaudage d'un plan... Bref, un tout petit récit, mais qui rend justice à ce pan de l'Histoire.
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