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Imaginez un western avec Lovecraft....

Oui, je sais, parfois, je suis violente avec les images que je vous projette... Mais pourtant, c'est tout à fait cela que je vous propose . Et n'oubliez pas d'y ajouter des extra terrerstres pendant qu'on y est... Alors, je ne sais pas vous, mais j'ai deux questions qui me viennent avec Roland C. Wagner. La première : quand il écrit une nouvelle, est-ce qu'il écrit des thèmes sur des bouts de papier et hop il en tire deux ou trois? La seconde : comment il fait ? Trois nouvelles que je lis de lui, trois fois qu'il s'en sert pour me surprendre sur le thème choisi et trois fois qu'il s'en sort à merveille. Je me suis mais marrée en voyant le choix du sujet traité et surtout de la manière dont il a été traité.

Toutefois, faites attention à vos références avant de commencer. Néophytes, lisez d'abord plein de choses sinon vous n'y comprendrez rien et vous passerez à côté, ce qui serait fort dommage. En tous cas, Celui qui bave et qui glougloute, non content d'avoir un titre surprenant, est à l'image d'un plat exotique qu'on goûte pour la première fois : on n'est pas sûr de ce que l'on va manger, on prend son courage à deux mains pour le goûter, on est surpris des saveurs qui explosent sur son palais et après, on est fier de dire qu'on a goûté


Un cocktail détonnant que l'on peut prendre en toute confiance.

En effet, c'est un format court donc ne vous attendez pas à de longues explications sur l'univers. L'auteur compte sur nous. Il pioche dans des références assez connues ici : les légendes du western avec des personnages comme Jesse James, les Dalton, Buffalon Bill... Ensuite, il prend aussi la conquête de l'Ouest. Prenez avec cela les invasions extra terrerstres. Et enfin, vous prenez le Nécromicon. Si vous savez de quoi je parle, vous pouvez vous lancer gentiment, sans frayeur aucune.

Sinon, j'espère que vous ne vous attendez pas à ce que je vous raconte l'histoire, non? Bien sûr que non.... Fiez vous au style de l'auteur, à ses références et à son esprit tordu. Si vous avez envie de vous détendre, savourez moi cette nouvelle.
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Euh ? ... Gné ?

Oui, Celui qui bave et qui glougloute est un petit roman (ou une longue nouvelle, au choix) complètement déjanté.

"Des créatures à quatre bras, originaires de la planète Mars, combattraient désormais aux côté des Indiens, à qui elles auraient fourni des fusils crachant de terrifiants "rayons de la mort" que l'on dirait tout droit sortis de l'imagination de M. Jules Verne !"

Cet extrait du Washington Post datant du 5 avril 1890 résume assurément la situation.

Entre le western, l'hommage assumé à Lovecraft et l'invasion d'extra-terrestres avec la fermeture éclair dans le dos, cette novella a pour vocation de faire rire et d'amuser. Et un peu de perturber aussi car vraiment les Indiens, le rayon de la mort, les Dalton, les extraterrestres et le Nécromicon, ça se mélange a priori aussi bien qu'un morceau de steak dans un milkshake bananes (et là, vous me remerciez pour la vision d'horreur qui vient de vous traverser l'esprit).

Faut quand même avouer que ma suspension d'incrédulité en a bavé (par contre elle ne glougloute pas, je vous remercie). C'est drôle par moments mais j'ai rencontré quelques difficultés à rentrer dans l'histoire à proprement parler. Est-il nécessaire d'avoir lu Lovecraft pour adhérer ou alors suis-je réfractaire aux mélanges incongrus des genres ?

Je dois avouer avoir fait une légère association d'idées entre ce livre et le film Cowboy contre Alien de Jon Favreau qui sortira en aout prochain.

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Voici un récit très farfelu qui nous donne envie d'en connaître l'issu dès le début de l'histoire. Un très bon moment et pas mal de rire en imaginant les scènes.
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Une novella riche en rebondissement avec du western, des "extra-terrestres", des livres interdits, des femmes déguisées des hors la loi goinfres… Bref, un cocktail détonnant à découvrir
Lien : http://bulledelivre.wordpres..
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Dans la série "c'était prometteur, mais finalement j'aurais mieux fait de me faire opérer d'une fistule", je demande ce bouquin. Ce bouquin mal ficelé, navrant, écrit avec le pied gauche et finalement détestable.
Ne cherchez plus le temps perdu, il est là-dedans, tout entier.
Parce que franchement, l'idée était plaisante: l'affrontement habituel entre cow-boys et indiens qui prend des allures de guerre intergalactique, ça donne envie. Les personnages convoqués pour prendre part à la bagarre avaient de quoi faire rêver: Kit Carson, Calamity Jane, les Dalton, et même un Pinkerton en prime.
Mais non. Avec tout ça, malgré les criquets de l'espace venus en renfort, malgré le Necronomicon qui doit servir d'arme ultime, l'ensemble est plat, tristement poussif. On anticipe les rebondissements à une lieue, les répliques étincelantes (!) des personnages peinent à se faire une place au milieu d'un cafouillis narratif qui ferait rougir de honte le moindre feuilletoniste louis-philippard, la mayonnaise tarde à prendre et finit par se liquéfier.
Bref, on peut faire l'économie de cette lecture, il vaut mieux regarder "Cowboys et Envahisseurs" en famille, au moins ça réjouit les gosses.
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Roland C. Wagner est un auteur qui n'a pas froid aux yeux : surnommer Celui dont on ne doit pas prononcer le nom en Celui Qui Bave et Qui Glougloute est au pire signe de stupidité, au mieux preuve de grand courage.

Nous croisons ici des indiens, des cow-boys, parfois très célèbres, Jules Vernes, le necronomicon et bien sûr Cthulhu en personne. Mais aussi des martiens et des vénusiens ! Faire de ses items un bon texte, l'auteur s'en tire avec les honneurs.

Un univers steampunk iconoclaste et drôle.
Pour conclure, ph'nglui mglw'nafh cthulhu r'lyeh wgah'nagl fhtagn
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On dit que certains choisissent leur livre au résumé, d'autres à la couverture, ou alors simplement au titre. Et bien là les trois me conviennent et annoncent aussi clairement la couleur avec son titre et sa couverture !

La couverture d'abord, une immondicité sans nom qui semble avalé ce qui semble bien être ce bon vieux Lucky Lucke ; puis le titre "Celui qui bave et qui glougloute" : 1/ ca me fait furieusement pensé au pseudo du ridicule méchant de la saga de J.K. Rowling et 2/ on dirait bine l'un de noms capable d'adopter l'une des immondicités de Lovecraft *bis repetita* ; et le résumé suffit à achever l'idée que l'on s'en fait ! Aucun doute ça sent le steampunk western et avec certainement un petit côté déjanté !

Et bien c'est tout à fait ça ma bonne dame !!!!

Amérique du Sauvage Ouest Sauvage est aux abois, les indiens font reculer la frontière ! Quelle honte, quel culot ! Qui plus est ils semblent bien aidés par des entités extra-terrienne ! Pour résoudre ce problème contre nature, le gouvernement "engage" Kit Carson, célèbre chasseur de prime (il vient juste de capturer Jesse James), fort de son expérience il n'est en rien rebuter par l'apparence des ennemis mais plutôt curieux et pour mieux comprendre il fait appel à son tour à son ami le professeur Lévêque un "spécialiste" de l'occulte et de l'étrange qui expose une toute autre théorie sur l'origine du mystère... Et je n'en dirait pas plus !

Cette nouvelle est un petit bijou pour fan de steampunk mais aussi et surtout de Lovecraft, là ou le maitre de la terreur faisait trembler ses personnages Wagner les fait accepter les situations alors qu'elles ont de quoi se faire dresser les cheveux sur la tête. En quelques pages Wagner dresse tout ce qu'il faut du steampunk avec tout ce qu'on peut lui connaitre, sans jamais voir ses personnages trop choquer au contraire ils foncent, avant de nous dévoiler son vrai hommage : Lovecraft. toute sa mythologie y est, même son écriture, sa "patte" !

Jusqu'au dénouement final qui semble plus que logique et normal à la vu du titre ! Mais qui reste quand même une surprise car cela partait d'une bonne intention (mais tout part d'une bonne intention).

De l'action, du steampunk, du mystère, des hommages (aussi bien aux Sauvage Ouest Sauvage qu'à Lovecraft) et même une méthode pour lire le Necronomicom sans danger ! de quoi passer un très agréable moment et d'avoir du dépaysement ! Même s'il sera plus agréable pour un admirateur du père de Cthulhu et des Grands Anciens !
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Une nouvelle qui nous plonge au temps du western, celui du futur ! Hein quoi ? Où l'on y croise des personnages connus comme Calamity Jane, au milieu d'une guerre à caractère cosmico-monstrueuse à la sauce Lovecraft. Tout un programme.
L'introduction s'ouvre sur l'ouest sauvage de l'Amérique, avec une compagnie de Tuniques bleues encerclés par les Amérindiens, dont l'assaut final est très improbable.

Ça se lit facilement, bien écrit, avec une narration qui passe essentiellement par les dialogues au travers de plusieurs personnages, dont deux protagonistes. Mais je trouve que l'ambiance à la fois sérieuse et drôle se définit mal et les références sont trop appuyées (hey regardez ma référence !) sans donner plus de consistance à celles-ci, puis il y a cette impression que les choses s'eparpillent pour pas grand chose.

L'histoire utilise la mythologie de Lovecraft avec notamment le fameux ouvrage d'Abdul Alhazred, le Necronomicon, qui y prend une place importante.
En tant que lecteur de Lovecraft, j'ai eu plaisir à retrouver le concept de l'innommable dans une histoire qui n'a à prori aucun rapport avec la mythologie. Et bien que le caractère trop léger de "Celui qui bave et qui glougloute" ne peut s'accorder avec le mythe créée par Lovecraft (qui de toute manière en reste le seul et unique signataire), son univers littéralement étranger donne au Necronomicon une émanation littéraire hors du temps, renforçant son aura déjà si insaisissable, proféré par les nouvelles de Lovecraft.

Cette nouvelle se veut rendre hommage au mythe des Grands Anciens sur fond de western steampunk déjanté. À lire si on connaît bien le Cycle de Cthulhu, sinon ça me paraît dispensable.
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En 1890 dans l'Ouest américain, les dernières révoltes indiennes éclatent.
Mais voilà que les tribus volent de succès en succès et écrasent leurs adversaires blancs. C'est que les indiens ont de nouveaux alliés, d'étranges créatures que l'on dit venues de Mars et qui semblent invincibles. Face à cette improbable alliance, l'armée est impuissante. Inutile de se voiler la face, la frontière recule ! A ce rythme, les indiens auront rejeté les blancs à la mer avant la fin de la décennie. Au moment où la situation semble désespérée, les vénusiens viennent offrir leur aide aux blancs pour combattre les martiens. Que cache donc cette apparente bonne volonté des sauterelles géantes vénusiennes ? Kit Carson et l'agence Pinkerton sont sur le coup car pour tout arranger, les frères Dalton et Jesse James se sont associés et foncent droit vers la zone des combats !

Vous l'aurez compris, Celui qui bave et qui glougloutte est un pur délire steampunk.
Rolland Wagner réunit la fine fleur de la légende du West pour faire face à un bestiaire à mi-chemin entre la Guerre des Mondes et Lovecraft. On rit beaucoup à la lecture de cette novella, archi bourrée de références et d'hommages, dans la pure veine des récits d'aventures publiés par Weird Tales ou Amazing Stories.
Un très bon moment de lecture et de détente où le l'amateur de SF s'amusera à repérer les diverses influences et clins d'oeil. Jubilatoire pour le moins.

Ce court récit fut publié à l'origine dans l'anthologie Futurs Antérieurs (présentée par Daniel Riche aux éditions Fleuve Noir en 1999) consacrée au steampunk puis dans la compilation de nouvelles de Rolland Wagner, Musiques de l'Energie ( chez Nestiveqnen en 2000). La version chroniquée est celle parue de façon isolée dans le cadre des rééditions des éditions des Trois Souhaits avec une illustration inédites de Caza.
Lien : http://www.eclipshead.net/co..
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Un western steampunk complètement barré qui reprends plein de réfèrence. ça plaira notamment beaucoup à tous les amateurs de Lovecraft et de son mythe de Cthulhu
Lien : http://steam-litterature.blo..
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