Suite à la tragédie du 11 mars 2011, le poète
Ryôichi Wagô décide de rester seul dans son appartement, à Fukushima, après avoir mis sa femme et son fils en sécurité. Jours après jours, il écrivit des tweets pour témoigner de la catastrophe, des survivants mais aussi de sa vie quotidienne et de sa tristesse.
« La nuit est silencieuse. Il pleut des radiations ».
« Dans le coin le plus triste de mon coeur il y a ce vent qui ne cesse de souffler et le présent ».
De nombreuses personnes suivirent et suivent encore ces échanges poétiques intéressants par leur forme mais aussi par leur style, simple et inventif, qui me touchent particulièrement.