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Laurence Kiefé (Traducteur)
EAN : 9782867463549
416 pages
Liana Lévi (05/02/2004)
3.88/5   17 notes
Résumé :
Cela fait trente et un ans que Katherine Driscoll n’a pas vu son père quand celui-ci lui adresse une lettre énigmatique. Malgré sa rancœur, elle accepte de le retrouver au zoo d’Austin, Texas, où il assure le gardiennage du pavillon des grands félins. Mais l’homme se dérobe à nouveau, et pour cause: il vient d’être déchiqueté par un tigre de Sibérie! Furieuse de cette ultime rencontre manquée, et bien résolue à obtenir son héritage, Katherine se met en quête de rens... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Cela fait trente et un ans que Katherine Driscoll n'a pas vu son père. Recevant une lettre énigmatique de sa part, elle accepte de le retrouver dans un zoo du Texas où il est le gardien des fauves. Katherine arrivera trop tard, son père étant décédé le matin même, attaqué par un tigre.
L'envoi de la lettre étrange, le brusque décès de son père, ainsi que de sérieux problèmes financiers l'incitent à se faire engager au zoo afin d'y mener sa petite enquête.

Katherine nous entraîne à sa suite dans le quotidien des soigneurs, on y apprend comment se passent les reproductions, ce que deviennent les animaux en fin de vie, comment les enclos doivent être entretenus, comment s'effectuent les achats d'animaux en voie de disparition, on se familiarise aussi avec la gestion des finances d'un tel établissement…et cette découverte des dessous d'un zoo n'est pas sans danger…

Un roman époustouflant dans lequel on a réellement la sensation d'être dans les coulisses d'un zoo. Cette enquête, riche en rebondissements, mêle à merveille suspense et découverte de l'univers des parcs zoologiques où le danger ne vient pas toujours des animaux réputés dangereux…
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Le pavillon des reptiles
Une journée au zoo, ça vous tente ? Pour Katherine Driscoll, ce sera un peu plus d'une journée…
Katherine est dresseuse de chiens. Elle a travaillé dur pour monter sa petite entreprise, à San Antonio, Texas : un chenil où elle garde les chiens des personnes qui s'absentent et une activité de dressage dans laquelle elle excelle. Mais depuis quelques temps les affaires vont mal : elle a des dettes et si elle ne trouve pas 91 000$ d'ici trois semaines, elle sera expulsée, sa boîte déclarée en faillite et son chien Râ, un magnifique retriever qui a remporté plusieurs concours, vendu. Un vrai crève coeur. Evidemment, Katherine n'a pas la moindre idée de la manière dont elle pourrait se procurer la somme due à la banque… Jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre de son père lui promettant la solution de tous ses soucis. Un père qu'elle n'a pas vu depuis près de trente ans, depuis la nuit où sa mère l'a emmenée loin d'Austin et de sa famille et dont elle ne garde aucun souvenir. Tout ce qu'elle sait, c'est que son père -Lester Renfro- travaille depuis toujours au zoo d'Austin (dont les Driscoll sont mécènes), il en est même le gardien chef du pavillon des félins. Bien que Katherine éprouve un vive ressentiment à l'égard de ce père qui ne lui a jamais donné signe de vie (jusqu'à cette lettre), elle décide d'aller lui rendre visite. Après tout, que risque-t-elle ? Une bonne surprise du style 91000$ tombés du ciel, une juste réparation pour trente année de silence non ? Mais lorsqu'elle arrive au zoo, elle apprend que Lester vient de mourir… Un terrible accident, dévoré par un tigre, le matin même, très tôt. Katherine n'en croit pas ses oreilles ! Et encore moins lorsque l'avocat de son père l'informe qu'il n'y a aucun héritage… A moins que ces photos d'animaux sauvages, cachées au domicile de Lester, dans une enveloppe à l'attention de Katherine… Pour en avoir le coeur net (et parce qu'elle a besoin d'un emploi !), Katherine se fait embaucher au zoo. Pas de bol, elle se retrouve au pavillon des reptiles, sous la houlette de l'implacable Alonzo Stokes, elle qui a une peur bleue des serpents…
Voilà une excellente surprise : ce thriller m'a tenue en haleine du début à la fin. J'ai beaucoup aimé vivre le quotidien d'un grand zoo avec Katherine, un personnage attachant au caractère bien trempé. Personnellement je ne suis pas du tout fan des zoos : je considère que la place des animaux sauvages est dans la nature, tout en sachant que pour certaines espèces, les zoos sont aussi des conservatoires. L'auteure est tout de même parvenue à m'intéresser aux coulisses de ces établissements et certains passages sont particulièrement bien rendus (je pense à l'épisode de la reproduction des rhinocéros par exemple). Quant à l'enquête, elle est bien menée, avec intelligence, abordant des thèmes graves et la dose de suspens –et d'humour- idoine.
A découvrir, même si, comme Katherine (et comme moi) vous redoutez les serpents…
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Un bon polar bien ficelé, une intrigue qui tient la route et un bon moment de lecture.
En plus on finit moins bête puisqu'on apprend en lisant ce roman, et en vrac, la couleur des oeufs du cassoar, qu'est -ce qu'un bongo, la taille d'un penis de rhino en erection (impressionant...) et une recette d'aphrodisiaque pour les surucucus (crotales d'Amerique du Sud ayant mauvais caractère et vite enervés...).
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Eh bien ma foi , sans être absolument génialissime voilà un roman qui m'a bien divertie !

Ce qu'il faut de suspens et d'action, ce qu'il faut de sensualité, d'humour ( franchement la scène de l'accouplement des rhinocéros est assez royale , uhuh ), etc ! bref: ça se lit bien :-) ( la suite + extrait à voir ici : http://blabliblo.canalblog.com/archives/2012/05/12/24244509.html
Lien : http://blabliblo.canalblog.c..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il lui avait expliqué pourquoi les surucucus méritaient ce traitement particulier au niveau de leur alimentation. C'étaient des animaux à l'appétit souvent capricieux, difficiles à garder en captivité. il disait que lorsque la première couvée de douze oeufs avait éclos dans son bureau, cela avait été un des plus beaux jours de sa vie.
Quelle affaire! Des serpents qui baisent. Répugnant. Exactement le genre de choses qui devait exciter la libido d'un Alonzo Stokes. Ils possédaient même un endroit spécial dans le fond, pour s'accoupler, afin de disposer de plus d'intimité et d'espace. Un lupanar pour serpents.
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J'ai été happé par le titre : GLACEE JUSQU'AU ZOO (et non os)
Belle histoire, à dévorer.
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