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M.C. (Traducteur)2/5   1 notes
Résumé :
LNGLD - (Livre Numérique Gratuit Libre de Droit)

Wallace Edgar – Les Terribles : Encore un polar retro d’Edgar Wallace : Arnold Long, fils de bonne famille qui a choisi une carrière à Scotland Yard, arrête le faussaire et meurtrier Clay Schelton. Avant d’être pendu, celui-ci le menace de ses représailles, outre-tombe. En effet, une mystérieuse organisation, « Les Terribles » poursuivent et abattent successivement, juge, procureur et tout ceux particip... >Voir plus
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Long était un ancien universitaire, fils de millionnaire, et simple policier. Pourquoi ? Ce serait une histoire un peu longue à conter. Disons seulement qu’un jour le fils de Sir Godley avait été renvoyé de Cambridge pour s’être battu victorieusement contre un fonctionnaire hautement protégé. Son noble père l’avait alors prié d’aller, où il voudrait, gagner sa vie à sa guise. Ajoutons qu’ayant rencontré son fils revêtu de l’uniforme d’officier de police, quelques mois plus tard, Sir Godley avait conçu un certain orgueil de cette excentricité dont il parlait depuis avec complaisance.
Scotland Yard n’avait pas tardé à apprécier l’intelligence et l’énergie d’Arnold Long, ce qui ne veut point dire que les méthodes souvent particulières de ce dernier ne fussent point discutées. Arnold mesurait 1 mètre 70 et donnait l’impression d’être plutôt maigre. Il pouvait courir comme un lièvre, mais sa subtilité, ne l’abandonnait pas au plus fort de la vitesse. Ajoutons qu’il s’apparentait au chat par la sensibilité et qu’il avait gardé pendant deux ans le titre de champion de boxe amateur. Avec tout cela il appréciait la vie autant qu’une bonne plaisanterie. (p7)
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Le coeur battant un peu plus vite que d’habitude, le détective pénétra alors dans la chambre des condamnés à mort.
Schelton était assis sur son lit, les mains dans les poches, en manches de chemise et sans col. Son visage était couvert d’une barbe grise. Long ne l’aurait pas reconnu.
– Asseyez-vous, Long, dit le condamné. Je désirais vous voir avant de partir.
Long restait debout. L’autre avait allumé une cigarette et faisait des ronds de fumée, les regardant monter jusqu’à ce qu’ils atteignissent le plafond de pierre.
– J’ai tué quatre hommes, et je ne l’ai jamais regretté, dit-il lentement. D’abord un policier attaché à une banque, à Carlyx ; un directeur à Bombay… celui-là je n’avais pas l’intention de le tuer, mais le coup que je lui avais porté fut mortel. Puis il y a eu le cas Scrawley : que voulez-vous ? il me suivit jusqu’à ma péniche… ce fut plutôt une vilaine affaire. Vous le trouverez enterré entre deux grands peupliers, à Benamabey. Arnold, silencieux attendait.
– Je ne vous parlerai pas du quatrième, reprit Schelton.
C’est une affaire singulièrement désagréable et que vous connaissez bien.
Il sourit à la figure sévère du détective qui ne le quittait pas des yeux.
– Et maintenant, vous croyez que je vais payer ? vous vous trompez ! Ils me pendront, ils m’enterreront, mais je vivrai, et je vous aurai, mon ami Long, comme j’aurai chacun de ceux qui ont provoqué ma mort ! (p16/17)
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Depuis quinze ans Clay Schelton forgeait et émettait des lettres de crédit et des traites pertinemment fausses. Quinze ans, dans un pays où la police est active, c’est long. Clay Schelton !… Ce nom suffisait à évoquer l’affaire de la Banque d’Afrique où un certain colonel Hirby, soi-disant de l’Intendance, avait pris 25.700 livres. À vrai dire le policier de la banque s’était douté de quelque chose. Il avait suivi le colonel jusqu’à Winberg et c’est dans un bois de pins, tout près de cette ville, qu’on trouva le pauvre diable d’inspecteur poignardé : Clay savait se protéger quand il le fallait. Combien d’autres affaires ! celle de la Banque de Portsmouth, celle de la Midland et Western. Et chaque fois un autre nom et une tenue différente. (p6)
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– Seule l’influence extraordinaire de la beauté abolit l’âge.
Une femme belle n’a que l’âge que vous lui donnez. (p36)
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Il s’aplatit par terre. Il se releva et reprit sa course, mais cette fois, en zigzag, à droite, à gauche. Alors, il vit quelque chose qui lui coupa la respiration : au-dessus des grandes herbes, près de la meule, une main blanche, les doigts convulsés, essayait de saisir le vide. En une seconde il arrivait à cet endroit : un homme était couché sur le dos, la main levée vers le ciel. À côté de lui était un fusil militaire que l’autre main serrait avec une dernière crispation. Arnold reconnut le visage : c’était Harry. Il se pencha sur lui. Il était mort. (p19)
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