La confrérie de la dague noire, tome 9 : L'amant déchaîné

J'ai été un peu moins charmée par ce neuvième tome. Il est intéressant et par certains côtés, j'ai apprécié ma lecture mais je dois avouer que le côté érotique de ce tome a une place beaucoup plus importante que dans les autres (ou alors, j'ai une mémoire de poisson rouge). Ce n'est pas non plus trop gênant mais j'aurais préféré un travail plus important sur certains personnages. Bon, je sais que c'est avant tout une saga classée « sexy » mais J. R. Ward m'a tellement habituée depuis un moment à un travail fourni sur son univers que cette petite baisse de niveau m'a chagrinée. C'était un peu comme si ces nombreuses scènes n'étaient là que pour étoffer le tout.

Ce neuvième volume se concentre sur Payne et Manny. Je lis la version originale donc les prénoms vont quelque peu différer. J'étais assez curieuse de découvrir Payne. On ne l'a aperçu que peu de temps et de façon plutôt détournée. Son confinement en fait un personnage assez décalé et naïf. Elle est à part à bien des niveaux. Déjà parce que c'est une guerrière en plus d'une élue, ensuite parce que c'est la fille de la Vierge Scribe, sans compter qu'elle n'a aucune expérience de la vraie vie. Un mélange assez détonant. Et pourtant, en un sens avec ce qu'on connaissait d'elle, je m'attendais à autre chose. Elle m'a semblé moins « guerrière », moins en colère. Elle reste un personnage féminin fort mais comme les autres dans la saga, sa partie douce et féminine prend beaucoup plus d'ampleur. Ce n'est peut-être pas plus mal en un sens car cela est plus crédible face à son côté naïf. Je regrette par contre le fait que J. R. Ward n'ait pas passé plus de temps à exploiter ce personnage. Manny prend beaucoup plus de « place », alors qu'en un sens pour moi, Payne était censée être le personnage principal.

Parlons d'ailleurs de Manny. Un personnage qu'on avait pas eu trop le temps de découvrir mais qui m'avait laissé un très bon souvenir. le revoir a donc été un réel plaisir. Son côté humain et surtout complètement à l'ouest avec ce qu'il découvre le rende encore plus attendrissant et drôle. J'ai beaucoup aimé cette approche. Il prend les choses plutôt bien mais sa méconnaissance du monde vampire rend plus crédible ses réactions. Et puis, il est raide dingue amoureux, donc, on imagine que cela aide à relativiser. Son côté humain apporte aussi beaucoup au personnage. Déjà, on a pas trop cette impression de valeureux guerrier avec son code d'honneur médiéval. Attention, je n'ai rien contre, j'adore les Frères, mais un peu de changement fait du bien. L'auteur a aussi choisi de faire en sorte que Manny soit très respectueux, apprécie le fait que sa compagnon soit plus forte que lui, ne flanche pas face à son manque de force physique ou de capacités hors normes. Ce manque total de jalousie était vraiment super. L'auteur a de toute façon toujours fait en sorte que ses personnages masculins soient au top.

Difficile de parler de Payne sans parler de Vishous, son jumeau. du coup, on a eu une part belle de Jane et de Butch au passage. Vishous m'a toujours un peu dérangé vis-à-vis de son comportement. J'aime bien le personnage mais il n'est pas mon préféré. Cependant, le fait de vouloir exploiter plus le personnage et de le rendre encore plus abouti était plutôt chouette. L'évolution du personnage m'a beaucoup plu malgré des passages que je n'ai pas tellement appréciés. J'espère que si jamais il revient sur le devant de la scène, l'auteur ne cherchera pas à démolir ce qu'elle a construit ici. Sa relation avec sa soeur jumelle a aussi été un vrai plaisir. Loin de la tourmente qu'on a pu avoir avec Z et Phury. Et puis, ce côté grand frère va à ravir à V.

Qhuinn apparait aussi un peu dans ce tome. Sûrement pour préparer son futur volume personnel (que j'attends avec impatience !). Sa relation avec Layla est plutôt intéressante. J'ai vraiment apprécié que le vampire s'ouvre plus face à l'Elue et qu'il se trouve une confidente. Il est depuis un moment très isolé. C'est donc une très bonne chose et j'ai aussi hâte de voir ce que cela va donner.

Plusieurs romances et amitiés misent en avant ici, de façon toujours intéressantes et plus complexes que ne le laisse présager la catégorisation de la saga. Payne et Manny étaient vraiment adorables à voir évoluer. Une douceur plutôt apaisante même s'il y a pas mal d'inquiétudes, mais après John et Xhex, j'avoue que cela fait du bien. Les Eradicateurs sont un peu laissés de côté, même si ils ont leur part à jouer. Pour moi, ce n'est pas plus mal. Je lis de toute façon les passages qui les concernent en diagonale depuis le début. L'arrivée d'une autre menace est par contre une petite bouffée d'air frais. Je ne pense pas qu'on est beaucoup à craindre, du moins, je l'espère mais cela donne encore une autre dimension à l'univers de J. R. Ward. Une légère baisse de niveau pour moi mais j'ai encore passé un excellent moment avec nos guerriers vampires.

Nous voici rendu déjà au tome 9, et comme les précédents il est beaucoup plus volumineux que les premiers tomes et nous offre une palette d'histoires sur les différents personnages et non plus un coulple central.
La confrérie ne cesse de s'agrandire et les petits nouveaux viennent compléter de leur présence, de leur aide dans cette guerre contre les éradiqueurs et de leurs vies tourmentées le cercle très fermé de la confrérie de la dague noire.

L'histoire commence là où elle s'était arrêtée lors du tome 8, Souffhrance, une Élue était prisonnière de sa mère la Vierge scribe, dans l'autre monde. Jusqu'au jour, où un de ces entraînements au combat avec Kholer la blesse grièvement. La Vierge Scribe laissera enfin la liberté à sa fille, et Kholer ramènera Souffrance dans son monde pour tenter de la sauver.
Arrivés au complexe, quelle n'est pas sa surprise lorsque Viszs découvre sur le visage de la jeune femme, les mêmes traits que les siens. La vérité éclate, Souffrhance et V. sont frères jumeaux, cachés et séparés depuis 300 ans par leur mère.
Jane, la shellane de Viszs va tenter l'impossible pour sauver cette soeur pour laquelle il devient tout d'un coup très protecteur. Elle ira chercher Manny, son ancien chef de service, fameux chirurgien inégalable, pour réparer la colonne vertébrale de Souffhrance.

Manny débarque dans cet univers et ira de surprises en surprises. Premièrement découvrir que son ancienne collègue et amie Jane n'est pas morte. Puis découvrir le complexe hautement sécurisé de la confrérie en se demandant si il est tombé dans une organisation secrète gouvernementale. de plus faire face à l'agressivité incontrôlable de V. Enfin et surtout découvrir les magnifiques yeux cristallins de Souffhrance. Dés que leurs regards se croisent le courant passe entre ces deux là, chacun deviendra vital pour l'autre.

Ainsi nous suivons la lente et compliquée histoire d'amour entre Manny et Souffhrance. Entre l'humain et la vampire charismatique, fille d'une déesse. Manny pense ne jamais avoir connu de femme jusque là, tant Souffhrance réveille en lui des émotions et du désir. Elle, n'a jamais rien connu ni de l'amour ni des hommes, puisqu'elle est restée captive dans l'autre monde. Cependant elle est certaine d'une chose, Manny est tout ce qu'elle veut pour découvrir, apprendre, apprécier tout ce qu'elle a manqué à ce jour.
Tous les deux vont tenter ensemble de faire guérir ses jambes, de se donner une formidable envie de vivre...
J'ai trouvé leur histoire assez jolie, pleine de finesse. Ils prennent le temps, mêmes si ils brûlent de désir. Souffhrance est vierge et Manny ne veut rien brusquer avec elle. Sans compter V. qui veille sur sa soeur comme un grand méchant frère autoritaire et macho!

C'est ce dernier qui vole la vedette à Souffrance. J'aurai aimé suivre un peu plus ce nouveau personnage féminin si original mais non. Nous suivons les jumeaux et leur destin respectif de manière précise. Nous n'avons pas un couple central dans ce tome, mais deux couples que nous lisons parallèlement.

En effet, le retour de cette soeur inconnue, fait resurgir le lourd passé de Viszs. Une mère qui l'a abandonné aux bons soins de son terrible père le Saigneur. Ce guerrier maltraitant a torturé son propre fils sans que la Vierge scribe ne bouge le petit doigt. Pendant ce temps elle tenait prisonnière sa soeur qui se morfondait de ne pouvoir aider son jumeau. Tout cela ressort au grand jour, et V. incapable de mettre des mots sur ce qu'il ressent sombre dans le masochisme. Il a besoin de souffrir d'être torturé pour pouvoir exulter tout ce qu'il retient en lui. Jane devra user de patience et de toute l'amitié de Butch pour tenter de garder son homme. Leur couple va traverser une crise grave, et nous suivons de manière intense les difficultés de ces deux là, ou plutôt ces trois là avec Butch, si proche d'eux. C'est particulièrement touchant et fort. J'ai apprécié leur histoire, elle m'a émue.

Bien sûr comme dans les autres tomes, nous avons une jolie happy-end pour nos deux couples, mais qui laisse quelques petites choses en suspend que je vous laisse découvrir...

Encore une fois, nous suivons de prés les affres sentimentaux de Blay, Vifh et Layla... nous découvrons une enquête policière sur des meurtres en série particulièrement horribles avec José de la Cruz sur le terrain... et nous faisons la connaissance d'un nouveau guerrier sombre et inquiétant, X-Cor. Ce fils du Saigneur ne porte pas la confrérie dans son coeur et semble vouloir mener une nouvelle bataille.
Beaucoup de choses en perspectives pour le prochain tome.

Cependant, même si j'ai lu d'une traite ces 650 pages, même si j'ai aimé suivre les deux couples tourmentés, même si j'ai aimé retrouver avec joie toute cette palette de personnages dans la même maison, certaines choses m'ont gênées.
Notamment la fin un peu "déjà-vue", de même que certaines scènes écoeurantes concernant les méchants s'attaquant à des femmes. Enfin je commence à me lasser des turpitudes de Blay et Vhif... Leurs tourments existentiels sur leurs sentiments et leur homosexualité tournent un peu trop en rond... j'ai l'impression que l'auteur en fait un peu trop avec ces deux là. D'ailleurs il me tarde de lire le tome qui leur est dédié et qu'on n'en parle plus. Ce n'est pas le fait qu'ils soient homo qui me perturbe, c'est juste que l'auteur fait trop durer leur histoire, et je commence à vouloir suivre d'autres personnages, je suis lassée d'eux.

Bref dernier point qui a perturbé ma lecture, le prénom du héros. Impossible de ne pas sourire au nom de Manny. Moi j'ai vu de suite le lien avec un dessin animé "Manny et ses outils" , style "Bob le bricoleur", et tout le long de ma lecture j'ai imaginé le type avec un casque de chantier et des tournevis à la ceinture! Faut que j'arrête la TV.

En bref, malgré tout difficile d'être déçue. le style est toujours aussi limpide, les scènes de sexe de moins en moins présentes et plus espacées dans la lecture, laissant la place belle à des intrigues et des destins croisés qui raviront bon nombre.
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En 1761, Xcor assiste à l'assassinat de son père, le Saigneur. Il veut absolument se venger de cette femme, dont on imagine très bien qui elle peut être. Au fil des années, des siècles, Xcor revivra en rêve cette agression.

Manny, de son côté, est toujours amoureux de Jane, la femme de Visz. Lorsqu'elle viendra le chercher pour soigner Souffhrance, qui est paralysée, il ne comprendra pas qu'elle revienne d'entre les morts. La pouliche de Manny devrait être euthanasiée après une mauvaise chute.

Je me suis plongée avec délices dans ce neuvième tome de la Confrérie de la Dague Noire. J'ai retrouvé donc mes vampires préférés. Je sais que je suis énormément en retard sur la série. Il me reste deux tomes à lire, achetés et donc at home, et d'autres sont parus ou à paraître. le prologue m'a induit en erreur car j'avais imaginé vraiment autre chose. Voilà ce que c'est quand on ne veut pas se laisser porter par un roman.

Nous avions quitté Souffhrance, la soeur de Visz, en très mauvais état. Tous les deux sont les enfants de la Vierge Scribe. Visz et Souffhrance n'ont appris leur lien de parenté il y a peu mais de suite les jumeaux, même s'ils doivent apprendre à se connaître, seront très vite liés. Afin d'être sauvée, Souffhrance doit être opérée par un médecin humain. Et, bien entendu, l'amour fait surface. Etant donné qu'elle doit tout apprendre, Souffhrance ne comprend pas certains comportements mais concernant l'amour, c'est très vite fait. Sans entrer dans les détails, ni les révélations qui font l'objet de ce roman, Souffhrance et Mannie vont se retrouver, se quitter avant l'apothéose finale d'un roman riche en rebondissements.

Le roman ne concerne pas que ces deux personnages. J.R. Ward évolue bien avec cette série. Nous avons toujours ceux que nous connaissons et à qui il arrive pas mal d'inconvénients, comme Visz et Jane ou encore Visz et Butch. Mais il faut bien dire que les deux vampires sont parties prenantes de l'histoire qui arrive entre Souffhrance et Mannie, chacun à des degrés différents. Que ce soit pour un humain ou un vampire, la vie de couple n'est pas facile, surtout lorsque des tragédies, des tortures ont parsemé l'enfance.

Si les personnages sont nombreux ainsi que les situations, l'auteur prend le temps de tout nous expliquer car tout cela va, bien sûr, amener les autres tomes. J.R. Ward manipule à merveille son lecteur concernant les guérisons. Car on y croit. On se laisse porter par l'histoire avec ce ton humoristique propre à l'auteur, les nombreux jurons, la jalousie des uns et des autres. J.R. Ward a laissé un petit peu tomber les Eradiqueurs car un autre danger se profile pour les vampires qui doivent tout de même faire face à pas mal d'attaques quand ils s'en sortent, dont ils ne sortent pas toujours indemne.. Si la galerie de personnages est impressionnante, je ne me suis pas trop attachée à Souffhrance ni à Manny. Elle découvre le monde, son frère, l'amour. Visz est celui qui m'a le plus convaincu, toujours avec ses mauvais penchants dont il veut se débarrasser, son amour protecteur envers sa femme et sa soeur, tout comme Vhif qui s'est pratiquement trouvé mais cela ne sera pas facile pour lui. Layla, l'Elue, m'a également séduite dans ce tome.

Chez J.R. Ward, les liens du sang, les liens amoureux, les liens entre Frères, les liens familiaux sont très importants. La Confrérie est d'ailleurs comme ça. Même si leurs membres peuvent être brutaux entre eux, ne pas être d'accord jusqu'au point de se battre, ils arrivent toujours à faire face aux pires situations. de l'autre côté, les autres vampires réagissent de la même façon. Ils ont un chef et sont soudés.

De plus, une donnée non négligeable est à prendre en compte. J.R. Ward mêle son histoire de vampires avec une histoire d'humains et en particulier l'ex collègue de Butch qui doit faire face à des meurtres en série et un collègue, juste arrivé, dont le passé familial est plus que trouble et qui va révéler une face assez sombre.

Et les scènes de sexe ! Ne vous inquiétez pas, elles sont bien là. Mais comme je l'ai déjà remarqué, c'est beaucoup moins cru. ;)
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Que dire de plus que ce que le lien ne dit déjà. Pas grand-chose. Bien écrit, les livres de cet auteur font que des idées telles que celles-ci se remarquent peu dans l'ensemble de l'histoire et des rebondissements.

Cependant, insidieusement, ils transmettent une certaine idée des rapports entre hommes. Ceux passant à l'acte se doivent d'être brutaux, violents, et dans un rapport non consenti. Ceux qui n'y passent pas, seront "sauvés" par la femme providentielle qui les remettra sur le droit chemin et qui permettra que ce moment d'égarement d'attirance physique vers un autre homme devienne une amitié forte entre eux. Oui, il y a bien un couple d'homme qui est apparu depuis, comme un mea culpa de ce qui s'est dit auparavant ...

En outre, sur ce qui se passe une fois la porte de la chambre fermée, il n'y a plus rien, de même que tous les gestes de tendresse sont pudiques et gênés, à peine esquissés, comme un regret de n'être pas "comme les autres" alors que pour tous les autres couples, nous avons eu droit à des scènes plus qu'explicite.
Oui, il y a aussi ce livre, le 11ème de la série (que je n'ai pas encore lu, ni acheté) ....qui nous promet qu'enfin ce couple de garçons puisse finalement se trouver, mais pourquoi donc, alors que tous les autres couples se trouvent et s'acceptent comme "le grand amour, la personne destinée" sans avoir de relations avec une autre personne, sans avoir beaucoup de doute avant de passer à l'acte. Ce couple, doit en passer par cette relation Blay-Saxxon pour en être sur qu'ils soient destinés l'un à l'autre? Au 21e siècle, période de ces livres également, qu'un homme en aime un autre, n'est-ce pas tout aussi naturel qu'un homme qui aime une femme? Pourquoi cette relation relève plus du combat intérieur d'une personne face à ses préférences, et la lutte longue qu'il a eu contre celle-ci, que de la simple acceptation de ce que l'on est? Est-il plus facile de se découvrir vampire ou autre (cette acceptation là ne faisant que quelques paragraphes dans la série) que gay ou bi?

Alors, si quelque part, nous devrions lutter contre cette attirance, jusqu'à l'extrême limite avant de l'accepter, comme si il fallait être sur qu'il ne puisse en être autrement dans notre choix? Pourquoi ne devrions nous pas lutter tout autant dans les attirances homme/femme. Est-ce parce que ces relations-là sont contre nature? Non, elles ne le sont pas. Et bon nombre s'accorde à le dire désormais.

Cependant, il y a toujours des idées, des messages non acceptables qui passent dans des livres grand public. Il ne faut pas les accepter, il faut les souligner, et dès lors faire prendre conscience qu'il y a deux niveaux de lecture. Celui de la belle histoire d'amour centrale, et l'autre, de certaines idées personnelles qui passent entre les lignes et qui se doivent d'être condamnées. Parce que l'intolérance "crasse" passe d'abord par une banalisation d'une certaine image négative d'une catégorie de personnes.

Après tout, si certains auteurs n'ont pas d'affinité voire une certaine répugnance envers certaines préférences, ils peuvent aisément se passer du "commercialement correct" dans leurs livres; c'est à dire pour leurs personnages un blanc, un black, un latino, un gay au minimum. Ils sont les pilotes de leurs oeuvres, et peuvent donc créer un monde où les relations (sexuelles ou amoureuses) entre hommes seraient totalement absentes. Il est toujours loisible de se contenter d'un monde 100% hétéro sans pour autant appauvrir l'intrigue. Mesdames et Messieurs les auteurs, personne ne vous en fera rigueur.

A l'inverse de lancer des phrases et idées assassines, Jenna Black dans la série Morgane Kingsley, Patricia Briggs pour Mercy Thompson, Laurell K Hamilton pour Anita Blake, Keri Arthur pour Riley Johnson, et d'autres encore, sont des séries où l'on peut trouver une relation amoureuse LGBT avec des sentiments comme l'affection, la douceur, la compréhension, la tolérance ... bien loin de ces préjugés d'un autre âge que la confrérie nous propose.


Lien : http://www.fangsforthefantas..

Bon...
Vishous trop excessif, Jane trop compréhensive et Payne trop changeante-la guerrière cool qui se transforme en princesse coulante pfff

Donc ce tome serait une déception s'il n'y avait pas Manny et "le groupe des bâtards".
Manny, c'est un médecin super cool et très professionnel, qui a eu le coeur brisé par le décès de Jane. Il se remet difficilement de cette perte en s'occupant d'une jument, qui est victime d'un accident dramatique. N'étant pas très sensible à ce genre d'animal (non, toutes les filles ne rêve pas d'avoir un cheval), ça aurait pu m'ennuyer cette histoire de canasson blessé, mais l'auteur n'en fait pas des tonnes. Manny est courageux, têtu. Il ne se laisse pas emporter par ses émotions et voit l'intérêt de sa patiente comme une priorité-avant le besoin impérieux de lui sauter dessus. Ce qui va d'ailleurs mener à d'interminables tergiversations et mal entendus, que les parties de jambes en l'air finalement réalisées ne compenseront pas : l'auteur nous a habitué à des hésitations, ok, mais là c'est trop...
Quant aux "bâtards", ce sont les recrues du Bloodletter, ce terrible guerrier sadique, père de Vishous et de Payne. Leur meneur est un autre enfant du Bloodletter, qui poursuit sans relâche une quête : venger la mort de son père, tué par Payne des siècles auparavant.
J'ai trouvé très sympa ce groupe d'hommes liés par l'amitié et le respect mutuel. J'espère qu'on fera mieux connaissance avec eux dans les tomes suivants, ça permettra de prendre un peu de distance avec la Confrérie, un peu de sang neuf ne fera pas de mal après autant de tomes en huis clos. Ils apportent un coté moyenâgeux, épique, au récit.

Mention spéciale pour Butch, ami fidèle qui va aider Vishous. L'amitié est une fois de plus un thème important abordé par l'auteur.

Pour conclure : peut-être le tome que j'ai le moins apprécié parce qu'il est centré sur Payne qui est un personnage décevant.