Angels, Angels, Angels

Autant le dire tout de suite : Andy Warhol, célèbre artiste et businessman de l'art et de la vidéo, n'est pas vraiment ma tasse de thé. Certes, il ne me serait pas venu à l'esprit de tenter de l'assassiner comme le fit Valerie Solanas à New York, en mai 1968 (mois décidément survolté). Mais je n'ai jamais "accroché" à son style de posters et tableaux aux couleurs flashy représentant des célébrités jet set "m'as-tu-vu", des paquets de lessives en poudre ou des boites de soupes instantanées "Campbell's" qui ne sont pas ce qui se fait de mieux en matière de cuisine.
Mais je reconnais qu'il a su humer l'air de son temps (les années 60-70) et faire joliment fructifier son coup de crayon, ses idées et son business artistique. le célèbre "quart d'heure warholien de célébrité" dura, pour lui, quelques décennies.

En faisant du rangement dans les livres de mon épouse je suis tombé sur "Angels, angels, angels", petit recueil d'une quarantaine de pages (non numérotées) de dessins d'angelots dus à la plume d'Andy Warhol. Chaque dessin, assez sommaire mais plutôt gentil, est accompagné d'une pensée (en anglais) pas transcendante, mais mignonne et bienveillante, sortie de l'esprit d'Andy Warhol. C'est même parfois plein de bon sens "People have so many problems with love, always looking for someone to be... their soufflé that can't fall".

C'est frais, c'est léger, c'est pop. Un condensé de l'esprit d'une époque révolue.