voici le troisième tome des aventures du peintre Pieter Linden, qui après les Flandres et la France, s'est installé à Rome. Le voilà qui peint pour le pape et ... ne se mêle de ce qui ne le regarde pas encre une fois !
L'auteur nous immerge cette fois-ci dans la cour pontificale en cette fin de XVè siècle, époque peu glorieuse pour le Vatican (enfin d'un point de vue morale), au coeur des luttes des grandes familles, de la course à la tiare et des amours scandaleuses, sur un fond artistique (très très très léger, le fond artistique, hein).
Je trouve l'immersion intéressante, mais quant à l'histoire, je n'adhère décidément que difficilement :
- il y a les héros (Pieter et Lorenzo) pour lesquels je n'arrive décidément pas à éprouver de vraie sympathie (encore moins d'empathie)
- il y a la façon de dérouler l'intrigue : rien pendant des pages et des pages pour expédier la solution. l'auteur ne donne que peu de détail sur l'objet de l'enquête lui-même , une énigme dont on n'a pas le détail, qui est esquissée par micro touches non explicites. et pouf: dans les 25 dernières pages, tenez lecteur, voici ce pourquoi il y a eu tous ces morts, ces coups bas, etc avec des événements dont on (moi en tout cas) ne comprend pas comment Pieter Linden en est arrivé là .... en fait, il y a un mort, on le cherche pendant 160 pages, en vous immergeant dans une époque avec quelques détails sur la peinture en passant entre avec d'autres morts, avec un héros qui fourre son nez là où il n'aurait absolument rien à faire n'étant pas concerné par la mort initiale, et hop : dans les 20 dernières pages, on vous balance tout à trac les détails sur la mort initiale, le mobile (futile, pas de bol, hein !), le contexte (sans fond0ement historique) et le coupable.
Il me reste un tome pour terminer la série ... on ne sait jamais ce sera peut-être une bonne surprise ...
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Une histoire qui traîne en longueur. Un dénouement pas très convaincant.
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