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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Wouch !
Je pensais mettre beaucoup de temps à le lire... Et puis hier soir, je suis "tombée dedans" et je l'ai fini ! Oo

J'avoue qu'au début je me suis demandé où j'allais. L'histoire rebattue de l'adolescent appelé à "plus grand que lui", ça n'a plus rien de très original.
En fait, avec Brent Weeks, si !

Le truc de fou. L'avantage de l'auteur étant qu'il commence très très fort, donc ça accroche, forcément.

Ensuite, et bien on reste accroché. Encore un traitement de la magie original, j'ai beaucoup aimé, il approfondit leur "magie lumineuse". Il y a un twist énorme, en plein milieu du livre... Et à la fin on est carrément dans le flou quant à l'avenir de tout ce petit monde.

Les personnages sont ultra-attachants, Poings-de-fer, Gavin (sisi, même lui), Corvan, Liv, Karris (personnages féminins à égalité avec les masculins, c'est pas si souvent), tout en niveaux de gris, donc très humains, ils sont formidablement traités. le fait que Kip soit ce qu'il est en fait un être de contradictions, qui ne sait pas trop ni où il va, ni qui il est, ni ce qu'il doit faire, mais, pour une fois, ça ne m'a pas agacée, preuve s'il en est que l'écriture est au top. Les méchants sont très méchants, semble-t-il, et si on ne comprend pas trop d'où sort le "Seigneur Omnichrome", je pense qu'on en saura plus dans la suite.

C'est donc bien écrit, très bien traduit, il y a des dialogues formidables, et même la mère et le père de Gavin, qu'on ne voit pas beaucoup, laissent une empreinte indélébile sur le lecteur, de la même façon qu'ils marquent leur fils.

Bref, j'ai sauté sur la suite, forcément.
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Salut les Babelionautes
Je me suis offert les trois premier tomes du Porteur de Lumière lors des Imaginales 2015 en présence de Brent Weeks qui me les a gentiment dédicacé.
Mais c'est seulement cette année que j'ai ouvert le tome 1, faute à une PAL toujours plus haute.
Cela démarre comme beaucoup de romans de Fantasy, un jeune garçon échappant par miracle au massacre de tous les habitants de son village.
Mais très vite Brent Weeks va se démarqué par l'originalité de son récit.
le monde qu'il a créé ressemble a un Moyen-age ou il existe une magie basée sur les couleurs que révéleraient un prisme traversé par une lumière blanche.
Car la lumière donne ses couleurs au monde, quand on voit un objet de couleur bleu c'est simplement qu'il laisse passer la lumière mais pas le Bleu.
Partant de ce constat, l'Auteur a imaginé différentes sorte de Magiciens, selon leur maîtrise de une ou plusieurs couleurs.
Dans ce Monde imaginaire existe sept Satrapie et une guilde de magiciens que le monde connait sous le nom de Chromerie.
Une foule de personnages entoure Gavin Guille, il est le Prisme, seul magicien a pouvoir utilisé l'ensemble du spectre lumineux.
Parmi eux vous allez en rencontrés des beaux, des laids d'autres ayant pour seule ambition de servir la Chromerie certains celle de la trahir mais aucun qui n'est son importance.
L'existence de kip, seul rescapé du massacre, va occasionner une foule de situation ou tout pourrait basculé du coté du Bien ou du Mal.
Mais Gavin Guille a un secret qui risque de lui coûter bien plus que se qu'il pourrait obtenir si il ne vient pas a être révélé.
Ce tome un ce termine sur un coup de théâtre que j'avais vu venir dans ces gros sabots.
Merci a Emmanuel Pailler pour la traduction.
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Terminé hier soir sans la pause prévu pour ma tasse de thé - que j'ai envoyé au diable :o ! - tant j'étais plongé dans l'histoire.

Et pourtant je partais avec des préjugés... l'autre série de l'auteur lu il y a deux-trois ans, m'avais laissé un gout e trop sombre et de malaise. Ce n'est que suite à des conseils de nombre de mes amis que je me suis décidée à me lancer.

Le début à un côté assez prévisible, je me suis rapidement construit les repères nécessaires pour suivre le rythme qui est dynamique en partie du fait du découpage en chapitre très court en partie en raison de leur densité. Et le saut de personnages participe aussi je suppose.
Et puis arrivé environ au tiers tombe une révélation que pour une fois je n'avais pas vu venir qui m'a laissé scotché. En vieille routière j'aime qu'on me prenne par surprise avec un détour logique mais que je ne prévois pas. Bref après cela c'est ensuivi une période un peu confuse pour moi mais tout s'est remis en place. Et le nouveau puzzle me plaisais bien.

Et puis sur la fin on a eu le droit à plusieurs autres petites surprises pas déplaisantes du tout... mais rien d'aussi secouant.

Bon je suppose que le mieux est de commencer par le World Building.

La magie est basée sur les couleurs. Je ne sais pas quel est le mot utilisé dans la version française pour "draft". J'utiliserais donc le mot français manipuler.
Bref je ne vais pas vous expliqué l'arc-en-ciel. Tout simplement chaque "drafter" peut manipuler une ou plusieurs couleurs pour pas exemple construire des murs, des armes, des explosifs ou autres en fonction des couleurs auquel il a accès et de ce qu'il veut faire. (par exemple manipuler les infrarouges permet de manipuler la chaleur, donc d'allumer un feu sans combustible)
Si jamais il est capable de manipuler deux couleurs il est bichrome. Et si ces couleurs ne se suivent pas il est bichrome discontinu. Si jamais il peut en manipuler plus de deux il est polychrome. Mais il ne pourra jamais toutes les manipuler, car sinon on appelle cela un Prisme. le Prisme peut séparé les couleurs et est par cela extrêmement puissant.

Ensuite il faut savoir que on ne peut pas manipuler les couleurs indéfiniment. Peu à peu les yeux change de couleur et quand on atteint la limite de l'iris on "break the halo", ce qui signifie généralement la folie. Et pour cette raison un drafter ne vis jamais bien vieux, une cérémonie annuelle les "libèrent" avant qu'il ne deviennent un danger pour les autres. En autres mots moins officiel, il sont abattus.

Normalement il n'y a qu'un Prisme par génération. Sauf que voilà il y a quinze ans il y en a eu deux. Deux frères assez semblable qui ont combattus pour ce pouvoir et mis le pays à feu et à sang.

Alors au niveau des personnages... comme d'hab j'ai choisis de m'attacher un max aux mauvais. On m'a spoiler à ce niveau mais je ne ferais pas de même. Donc je vais vous les présenter dans l'ordre d'importance et non celui de gout.

Alors Gavin... on a l'homme "le plus puissant du monde" qui essaye d'être juste mais qui a un passé assez chargé et un secret non moins. En fait c'est très dur de parler de lui car il y a un certain événement qui change de beaucoup la vision qu'on a de lui. Bref il est le plus puissant de part son statut mais ce statut est du à sa puissance en terme de magie.
Il faut savoir que malgré cette histoire de un seul prisme par génération Gavin avait un frère cadet qui s'est également révélé être un Prisme et que une quinzaine d'année avant notre histoire il y a eu une grande bataille suivis d'un combat dont seul est ressorti Gavin et l'annonce de la mort de son frère.

Et cette guerre est ce qui cause les troubles actuels, le monde ne s'étant pas encore remit du choc qui l'a amené à réfléchir sur la justice et légitimité du système actuel.

Viens ensuite Kip, le fils naturel de Gavin. C'est un garçon rondouillard qui se considère comme un échec. Mal aimé par sa mère qui ne l'a jamais entouré d'amour, témoins de la destruction de tout ce qui a fait son enfance et de l'embarras dans lequel il met le Prisme, bref il s'en tire plutôt mal avec tout ces fardeaux même s'il a une certaine tendance à agir sans réfléchir, sans doute du fait de cette culpabilité galopante. Il est parfois un peu - très?- maladroit, en particulier dans ses interactions avec Liv.

On arrive donc à Liv. (je devrais peut-être mentionner Karris avant?... dur de trancher) Liv peut utiliser les ultraviolets et le jaune, une combinaison plus que rare. Mais Liv est pauvre, fille d'un général ayant combattu du mauvais côté et donc plus ou moins en disgrâce. Si bien que son éducation est financée par un mécène dont la générosité discutable n'est qu'égale à l'obéissance inconditionnelle de Liv. Or Liv est honnête et entière... mais malheureusement manipulable. Et prompt à des déductions malheureuses.
Elle est aussi assez drôle - dans le genre un brin caustique- courageuse et bien pensante. Aussi est-ce triste de la voir prendre des décisions qui risquent de détruire cette innocence et cette intégrité.

Enfin Karris. Karris fut autrefois le prix d'une dispute entre les deux frères. Karris fut autrefois la fiancé de Gavin. Karris aurais sans doute du venir avant Liv car elle est une des raisons qui font de la situation une vraie pelote de laine avec laquelle aurait joué un chaton. C'est un personnage sympathique dont l'évolution au cours des évènements à venir sera sans doute plus qu'intéressante. C'est aussi une bichrome quasi polychorme.

Avec cela je crois vous avoir donné un tableau assez complet bien que désordonné. Et je ne peux que finir en vous conseillant vivement cette lecture.
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Là où le premier tome de son autre série, L'ange de la Nuit, m'avait moyennement convaincu (dû à un début très sombre), celui-ci m'a complètement enchantée.

Le début nous paraît lent à se mettre en place, avec des événements qui peuvent paraître insignifiants de prime abord, mais qui vont ensuite prendre tout leur sens au fur et à mesure des révélations que va nous livrer l'auteur.
Et la première qu'il nous offre est de taille !! J'en suis restée choquée un bon moment, le temps de me faire à l'idée.

En fait, hormis cette lenteur du début, j'ai tout adoré dans ce livre. Les personnages, le contexte, l'univers, la magie, le passé, les rebondissements... j'ai adhéré à tout et me suis laissée prendre au jeu avec une facilité étonnante.

La magie par les couleurs est plus qu'originale; elle est travaillée, creusée, étudiée, avec des codes, des lois, des causes et des conséquences. Une hiérarchie s'établit en fonction du nombre de couleurs maîtrisées par les Créateurs, bichromes, polychromes, omnichromes, le Prisme... Plein de petits détails auxquels l'auteur a pensé, réfléchit et nous retranscrit avec exactitude. Comment ne pas accrocher ??

Les personnages sont également un point fort ici, avec Gavin, Karris, Kip, Liv, Corvan, Dazen ... l'auteur réussit à nous faire apprécier untel ou untelle avant de retourner la situation et nous faire douter... on se pose plein de questions, on suit les fils des intrigues qui se déroulent sous nos yeux en pensant savoir ce qui va arriver et en fait, non ! Brent Weeks chamboule nos certitudes, les fait voler en éclat et nous relance sur d'autres pistes.

Le roman est émaillé de ces situations d'imprévus et de chamboulement, mais la fin du livre, le dernier quart environ, est un concentré d'action et de révélations, pour nous et pour les personnages, qui le rend addictif et fait de ce livre un page-turner. J'ai dévoré les 250 dernières pages en une journée, alors que j'ai mis plus de temps à lire le reste.

Et maintenant, je regrette profondément de ne pas avoir la suite sous la main, là maintenant tout de suite... Encore plus avec le cliffhanger du dernier chapitre !
Si vous ne connaissez encore pas le Porteur de Lumière, jettez-vous vite dessus !
Lien : http://altheasbooks.blogspot..
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Le Prisme noir est le premier roman de l'auteur que je découvre et ce n'est pas prêt d'être le dernier. Vous allez me dire : encore un coup de coeur ? Et bien oui ! Dans la même veine que L'Empire ultime (T1. Fils-des-Brumes). Si vous avez aimé l'écriture de Brandon Sanderson, laissez vous tenter par celle de Brent Weeks.

Lors des premières pages, on découvre Kip, un adolescent d'une quinzaine d'années. Sa vie est loin d'être idéale, il subit les railleries des autres enfants de Reckton à cause de son physique et de sa maladresse. Fils d'une mère addicte à la drogue et d'un père inconnu, il ne se doute pas qu'il s'apprête à vivre de nombreux bouleversements et une grande aventure. En parallèle, Gavin Guile, l'homme que l'on appelle le Prisme, apprend qu'il aurait engendré un fils il y a une quinzaine d'années, à l'époque d'une guerre dévastatrice. En tant que Prisme, il est l'une des personnes les plus importantes de l'empire des Sept Satrapies. À la fois magicien et symbole religieux, il est investi de lourdes missions et couve un terrible secret.

L'univers crée par Brent Weeks est vraiment impressionnant ! Les magiciens, appelé aussi Créateurs, puisent leurs pouvoirs dans les couleurs du spectre lumineux. Certains ne sont sensibles qu'à une seule, d'autres deux (les bichromes), voir pour les plus doués, plusieurs (les polychromes). le Prisme quant à lui, les maitrise toutes. de ces couleurs nait la Luxine, la substance magique modelée par les Créateurs. Elle peut prendre beaucoup de formes : des armes, des constructions, des objets... Un système de magie très inventif, axé sur des lois scientifiques. Je dois avouer qu'au début, j'étais un peu perdue. Mais une fois les bases de l'univers assimilées (ainsi que la carte du monde), impossible de décrocher de l'histoire.

Il n'y a pas que l'univers qui vaut le détour, mais également les personnages. En plus de Kip et Gavin, on suit l'évolution de nombreux protagonistes. Karris et Liv sont deux femmes puissantes et au caractère bien trempé. La première est une bichrome et membre de la redoutée Garde Noire, la seconde est étudiante à la Chromérie (l'institution qui enseigne cette magie et dirige ses membres) et originaire du même village que Kip. J'ai beaucoup aimé ce dernier, attachant et drôle avec ses nombreuses bourdes et son auto-dérision. Il y a également Points-de-fer qui m'a fait beaucoup sourire, le commandant bourru de la Garde Noire. C'est à Gavin que va mon coeur, un personnage à la psychologie complexe, charismatique, sarcastique et séduisant. Il est doté d'un puissant pouvoir, mais cela n'est pas sans conséquence, sa durée de vie s'en trouve écourtée.

L'écriture et le ton de l'auteur m'ont tout de suite séduite. Il est drôle et piquant avec ses personnages et jongle adroitement entre les passages d'action et les moments plus calmes et descriptifs. Il alterne brillamment les points de vue des différents protagonistes dans des chapitres courts (ce qui est plutôt rare dans le domaine de la fantasy), ce qui rend la lecture agréable et dynamique.

Pour conclure :
Le Prisme noir est le premier tome d'une saga très prometteuse ! L'univers qui y est dépeint est original, travaillé et les personnages fouillés. de la fantasy comme je l'aime avec de l'action, des rebondissements, un monde immersif... bref, tout cela présage du très bon pour la suite. Vite, vite le second tome M. Brent Weeks !
Lien : http://a-demi-mot.blogspot.b..
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Une Maîtrise totale, et la confirmation de Brent Weeks en tant qu'auteur majeur de fantasy. Après sa trilogie de l'ange de la nuit, déjà exeptionnelle je pense que ce n'est plus la peine de la dire ici, le premier tome de son nouveau cycle en met littéralement plein la vue !

Pour ma part après avoir été déçu par mes précédentes lectures de fantasy (le très mauvais assasini : lame damnée et le passable royaume de Tobin inétgrale partie 1 et finalement entropia, plaisant mais peu original); je me suis lancé dans "le prisme noir" en sachant que cela allait me plaire. Même malgré ça, j'ai été surpris de voir à quel point c'est bon!

Pour décrire un peu l'environnement, Brent Weeks nous crée un monde dans lequel la magie trouve sa source dans la lamuière. Les créateurs sont les personnes capables de tirer profit de la lumière pour créer des manifestations magiques sur forme de luxine (chaque luxine est différente selon la couleur dont elle est issue). Un créateur moyen ne peut créer qu'à partir d'une et une seule couleur et chaque couleur à ses caractéristiques, ses usages privilégiés. Les couleurs influent aussi sur le tempéraments des créateurs (exemple : les bleus ont tendance à apprécié la logique, les verts à laisser parler leur sauvagerie, ect...). A côté des créateurs monochromes, les bichromes et les polychromes sont potentiellements plus puissants puisqu'ils peuvent apprendre à maîtriser deux ou plusieurs couleurs. Enfin en haut de la pyramide, le prisme est la personne qui a la capacité de maîtriser toutes les couleurs du spectre et ceci en fait un genre de Maître religieux (car la Chromerie est un mélange d'Eglise appliquant son autorité sur tout les royaumes (les satrapies) et d'école de magie.

A décrire le monde comme ça, je me rend compte que le début est parfois assez difficil à suivre parce tout cela est expliqué au compte goutte : on débarque dans ce monde mais à nous de glaner les informations dans les discussions, les pensées et les actions des protagonistes.

De l'histoire je ne dirai que ceci : elle est comme avec l'ange de nuit tantôt surprenante tantôt attendue et jouissive, riches en rebondissements et en action. Je suis partagé entre l'envie de conseiller à tout le monde de lire ce livre et celle de conseilller d'attendre que les deux tomes suivants soient sortis avant de s'y mettre, parce que pour moi l'attente commence et elle sera longue!!!

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J'ai découvert Brent Weeks avec sa première trilogie, que j'avais bien aimé. Avec le Porteur de Lumière, on sent qu'il entre dans la cour des grands. C'est hyper bien ficelé, bien écrit, bien pensé, rythmé à bloc, bref, un régal !
Kip est un personnage attachant et drôle, non dénué de défauts, mais il n'en est que plus humain, malgré la grande destinée qui semble l'attendre. Gavin, lui, sous ses airs de preux chevalier au corps de rêve digne d'un BMM, cache de sombres secrets qui le rendent plus intéressant encore. le moindre personnage secondaire est également construit à la perfection, et aucun détail n'est mis de côté.
L'ensemble donne un récit haut en couleurs (c'est le cas de le dire !) qui tient en haleine de la première à la dernière page. Pourvu que la suite soit à la hauteur de cette excellente introduction !
Lien : http://jaimeleslivresetjensu..
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Voilà un GROS COUP DE COeUR pour lequel j'attends la suite avec impatience.

« le Prisme noir » est un roman de fantasy plutôt original. La source de magie est l'ensemble des sept couleurs du spectre. L'auteur nous emmène dans un monde très coloré. La magie, à la fois anodine et dangereuse, est créée à partir d'une ou plusieurs couleurs primaires. Chacune de ces couleurs a une particularité, une qualité, un pouvoir… le rouge crée le feu, le jaune crée des objets qui peuvent être extrêmement solides si la magie du jaune est parfaitement maîtrisée… Chaque couleur a sa propriété.

Nous sommes entrainés dans un monde où le magicien le plus puissant est « le Prisme », garant de l'équilibre dans une société où les créateurs de couleur sont voués assez rapidement à la mort, ou à la folie. le roman débute dans une période, certes un peu trouble, au moment où le Prisme, Gavin, découvre qu'il a un fils, Kip, âgé de 16 ans. Kip, comme très souvent dans le roman, se trouve en très mauvaise posture et Gavin, en voulant le sauver va déclencher les hostilités et être, involontairement, à l'origine de très graves troubles dans le royaume des sept satrapies.

MAIS, mais, mais…

Une grande partie de l'histoire est, cependant, basée sur un mensonge. Un mensonge de taille qui va entrainé des quiproquos et des révélations, ainsi que des craintes, des tensions…

Les personnages sont très travaillés ; depuis Gavin, le prétentieux qui doute de plus en plus jusqu'à l'insupportable Kup qui se croit plus mûr qu'il ne l'est réellement en passant par Karris qui cache ses peines et douleurs en faisant tout pour être la meilleure garde noire de tous les temps et Liv, jeune fille qui découvre la vie et qui manque parfois d'assurance ainsi que Poing-de-Fer commandant de la garde du Prisme fidèle et obéissant.

En ce qui concerne la lecture elle-même, j'ai eu beaucoup de mal avec le début qui contient toutes les explications sur le fonctionnement du système magique qui n'est vraiment pas simple à comprendre. Mais, un rebondissement énorme au 1er tiers du roman relance tout l'intérêt. Et les 150 dernières pages sur la bataille finale sont sublimes. Et ces pages mettent en évidence les doutes du Prisme. Elles révèlent également un certain nombre de secrets… Mais pas tous… Mais ces petites révélations me font attendre la suite avec impatience.

J'ai égalemnt lu ce livre dans le cadre d'une Lecture commune organisée par Dup. Les autres avis sont là : Dup, Blackwolf, Belle de nuit, Basset, Lebbomy, Agnah, Lamalal'

Lien : http://www.coffresalivres.ca..
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Premier tome du nouveau cycle de Brent Weeks, « le prisme noir » était attendu au tournant par pas mal de fans de la première heure après un premier cycle porté aux nues. J'en attendais beaucoup aussi, le pitch du roman me faisant envie depuis sa sortie vo l'année dernière, et force est de constater que l'auteur comble toutes mes attentes fantaisistes !

...la suite sur mon blog !

Lien : https://avideslectures.wordp..
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Wahou ! Un super livre! Savez - vous pourquoi? Pour commencer, l'auteur nous amène où il veux quand il veux ; il nous manipule afin que nous pensons certaines choses. Pour nous détourner de ce qui va vraiment ce passer. C'est pourquoi à des moments on pense savoir comment se finira le livre, puis on apprend d'autres informations à couper le souffle, on réfléchit à nouveau...c'est un peu un jeu avec l'auteur, et j'ai adoré ça!
Sans compter que après avoir lu L'ange de la Nuit, du même auteur, je m attendais à retrouver un peu le même,et imimpressionnant, shema. C'est à dire , un univers longuement présenté, et tout à coup, tout explose en même temps en nous faisant tourner la tête. Mais non.Ce livre commence par nous englouti dans un univers de fantasy complexe, basé sur les couleurs , avec deux points de vues qui se rejoignent. Ces moments sont l'occasion de nous divertir avec des courses en bateaux et des vols pas trop maîtrisés, et une attaque surprise sur une ville, une longue course poursuite , des fuites mouvementées....quelques chapitres passent jusqu'à un véritable coup de maître. Cette révélation, au début on ne comprend pas, on n'y croit pas. Mais en y réfléchissant, c'est logique , ça explique tout ! Donc tout ce qu'on avait réussi à comprendre sur ce monde s'effondre. On en veux à l'auteur pour ce mensonge, et surtout, on ne sais plus si on doit aimer le personnage. ... Il était sympa, le prisme , vif, insouciant , jeune. Avec cette révélation arrive la peur , celle d'une sorte de fatalité. Car après tout , tout secret sera découvert un jour. Et c'est cela qui nous rapproche finalement du prisme. En plus, au fil du livre on commence à le comprendre.
Quand à Kip, l'autre personnage principal, que dire? Il est pas très malin, insouciant, un peu bébé? Il est bête et parle trop... mais plutôt sympa quand même. Dans les autres tomes il risque de beaucoup évoluer.
Ce livre a aussi deux personnages féminins importants assez bons.
Certains moments sont forts , émouvants et nous rapprochent des personnages. D'autres moments nous font peur , comme certains moments de la fin....
c'est un livre prenant qui nous donne envie d'intervenir , pour parler aux personnages, tout leur expliquer pour éviter tout les malentendus et catastrophes, toutes ces choses non dites qui nous font enrager...
pour ceux qui aime les histoires d'amour, il y en a une, difficile à cause de leur problème d'identité....
Il y a aussi des combats, une guerre (un début, enfin une suite, un événement inévitable dans les fantasy et qui est l une des nombreuses fatalités de ce livre ) . Mais j'ai trouvé justement le combat trop long , trop détaillé, c'est pas mon truc visiblement.
Mais c'est le seul bémol, le livre est super ! Il nous intrigue , nous émeut. À lire !!!
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