Encore une fois, un bon tome en terme de scénario et de personnages. l'intrigue avance bien, les personnages évoluent.
Je me pose toujours autant de questions sur le chien, mais depuis les "révélations" des Kenkaris dans le tome 5, on avance progressivement sur ce sujet.
Je suis un peu déçue du Seigneur du Nexus, Xar, qui semblait beaucoup plus menaçant au début de la série, quand on le voyait peu et qu'une aura de mystère l'entourait. Il semble se perdre dans ses rêves de grandeur, abandonne limite son peuple pour atteindre ses objectifs, fait confiance à des nouveaux venus carrément suspects au lieu de ses propres hommes, se fait mener par le bout du nez, n'admet pas ses limites.... Bref, c'est devenu un méchant plein de failles. Les serpents-dragons, en revanche, sont toujours aussi terrifiants et mènent le jeu. On en apprend enfin un peu plus sur Zifnab, maintenant c'est plutôt sur son dragon que je m'interroge.
Le gros point noir de ce tome, c'est la traduction ( à moins que le texte original ne soit bourré de fautes lui-aussi, mais je me base sur ce que j'ai lu, à savoir la version française). Il y a toujours eu quelques formulations étranges, des conjugaisons bizarres depuis le début de la série, mais là on tient quand même le pompom je trouve... à tel point que j'ai fini par les noter :
- dans le chapitre 4, Marit se demande si Xar n'aurait pas changé d'avis concernant sa mission "sur Pryan" alors qu'il voulait l'envoyer sur Arianus...
- dans le chapitre 5, Ciang, qui rappelons le est une femme, est "mécontent"
- toujours dans le chapitre 5, un certain personnage "fut surpris cette remarque"
- dans le chapitre 9, en parlant de la lassitude du désespoir dans le labyrinthe "Elle voulait dire qu'on renonçait ?" apparemment, le désespoir des habitants du labyrinthe n'est pas certain, ce serait une interrogation...
- dans le chapitre 17 : "- Tu peux faire quelque chose pour ça ?" et la réponse "C'est une rune Sartane. Non, je ne peux rien. Mais je peux t'aider à trouver celle qui peut". Celle ? donc on parle d'une personne, pas d'une rune ? Formulation étrange...
- dans le chapitre 39 : "Nous ne le l'avons pas dit"
- dans le chapitre 41 : Pathan est écrit "Patha" à un endroit
- dans le chapitre 41 : "les titans étaient en tranche hypnotique" ...
- dans le chapitre 45 : "personne n'aurait besoin d'un chien d'un bon moment"
- dans le chapitre 47 : "le corps brisé d'Haplo, qui de débattait"
- dans le chapitre 43 : Haplo donne un ordre alors qu'il n'est pas sur place...
- de manière générale, Jonathan, un personnage de la mer de feu, a pour l'occasion été rebaptisé Jonathon...
Je pense que Les Portes de la Mort est une bonne série. Certes pas un monument de la littérature, mais une série agréable à lire, avec une bonne intrigue, des personnages intéressants, alors c'est vraiment, vraiment dommage, car j'ai franchement l'impression que la traduction est bâclée et qu'il n'y a pas eu de relecture. On n'a apparemment pas été fichu d'écrire sans faute de frappe, ou au moins de les corriger, avant de publier. Pas étonnant que la série soit tombée dans l'oubli avec une version française pareille. Ce n'est vraiment pas rendre honneur à la série...
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7em et dernier chapitre d'un chef d'oeuvre de Fantasy.
Le labyrinthe est une prison inventée par les Sartans. Leur volonté, « éduquer » les Patryns afin de les remettre dans le droit chemin. Mais avec les années, le labyrinthe a évolué en une prison mortelle et capable d'une certaine volonté. Nourri par la haine que les Patryns ont entretenus envers les Sartans, le labyrinthe devient de plus en plus violent et sadique. Il envoit à ses pensionnaires les monstres les plus perfides, les forçant à vivre dans une peur omniprésente.
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Les ingrédients (un peu trop ) habituels de la fantasy tolkienienne : Elfes, nains ,humains, magiciens et dragons mixés avec une certaine habileté , quelques originalités et une morale humaniste un peu simplette (« Aimons-nous au lieu de nous haïr ») mais ça se laisse lire avec plaisir . On n' adhère pas vraiment aux personnages , les auteurs en bons spécialistes des jeux de rôle gardent trop de distance . Mais une lecture délassante …
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Cet avant-dernier tome de la série est assez captivant du début à la fin. Même si les certaines scènes sont un peu naïves ou baclées, l'histoire m'a vraiment intéressée.
On retrouve le même problème de cohérence de l'histoire qu'au tome 5, qui s'empire, mais ça ne gâche pas mon plaisir.
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6eme tome du cycle et l'histoire avance bon train avec une once d'originalité. Les personnages sont attachants et bien construits. Un tome réussi. Vivement la fin.
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C’est le problème aujourd’hui. Personne ne veut plus assumer la responsabilité de ses actes. Adam met sur le dos d’Ève l’incident de la pomme. Ève dit que c’est la faute au serpent. Et le serpent dit que c’est à cause de Dieu qui avait mis les arbres à cet endroit. Tu vois ce que je veux dire ? Personne n’assume plus ses responsabilités.
Abbarach: world of stone, world of darkness lit by the fires of molten sea, world of stalagmites and stalactites, world of fire dragons, word of poisonous air and sulfurous fumes, world of magic.
Ten Wing Media Interviews Margaret Weis (2015).
The Con Men interview New York Times best selling author, Margaret Weis about her career, her animals and what it's like to think like a kender...