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EAN : 9782367405001
304 pages
Scrineo (11/05/2017)
3.62/5   118 notes
Résumé :
Un éclair aveuglant, suivi d'une terrible onde de choc...En l'espace de quelques minutes, un séisme temporel ravage la Terre, et la vie de Callista bascule. Le monde qu'elle connaissait n'est plus. Les différentes époques se sont mélangées, les corps des survivants ont fusionné les uns avec les autres ou avec leur environnement. Indemne, Callista avance au hasard, à la recherche d'un refuge dans ce chaos. Talonnée par le "Flash", réplique mortelle du tremblement de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (54) Voir plus Ajouter une critique
3,62

sur 118 notes
Callista, seize ans, se réveille d'un coma après un accident de voiture et découvre que le monde tel qu'elle le connaissait a complètement disparu. Pas le temps de pleurer les disparus ou de se faire à cette nouvelle réalité : il faut fuir, vite ! Jusque là rien de bien original, sauf que l'apocalypse décrit par Aurélie Wellenstein n'a rien à voir avec celles constamment mises en scène dans les films et les romans à la mode aujourd'hui. Ici pas de zombies, pas d'épidémies et pas de catastrophes naturelles ! Non, dans « La mort du temps », la fin du monde est causée par l'arrivée d'un étrange phénomène baptisé « le Flash » qui, depuis Paris, s'étend inexorablement au reste de la France et détruit tout sur son passage. Pour ceux qui veulent survivre, il ne reste qu'une solution : marcher, marcher et marcher. Des jours, des semaines, des mois à avancer, en ne s'arrêtant que pour regagner un peu de force avant que le Flash, inévitablement, ne rattrape son retard sur les fuyards. Pour corser un peu l'épreuve, il se trouve que cette force destructrice s'accompagne aussi de désordres temporels qui se manifestent de manière plus ou moins chaotique par l'apparition d'objets, de décors ou même d'hommes et d'animaux issus d'autres époques. Au cours de son périple, notre jeune héroïne croisera ainsi la route de chevaliers du Moyen Age, de poilus hébétés d'avoir été arrachés à leurs tranchées, de villes antiques appartenant à telle ou telle civilisation, ou encore de dinosaures. L'occasion pour l'auteur de laisser la bride à son imagination et de convoquer des visions véritablement saisissantes, à l'image de ces tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris prises d'assaut par des ptérodactyles, ou encore de la ville de Reims transformée en une espèce de patch-wok monstrueux mêlant les différents visages de la cité et les différentes époques qui l'ont marqué depuis sa création.

En dépit de leurs noms familiers, les territoires traversés n'ont donc plus grand chose à voir avec ceux que l'on connaît et c'est avec un regard tour à tour horrifié ou ébahi que l'on découvre la façon dont les paysages ont été modifiés par le Flash. Pendant près de trois cent pages le lecteur assiste donc à la fuite en avant de la jeune Callista dont le sentiment d'urgence devient rapidement contagieux et le pousse, à l'image de l'héroïne, à enchaîner les pages à défaut des pas. Difficile de résister à la tentation de lire le roman d'une seule traite, celui-ci ne souffrant d'aucun temps mort et gardant en réserve de quoi surprendre le lecteur jusqu'à la toute dernière page. Pour passionnante qu'elle soit, l'intrigue n'aurait qu'un intérêt limité si les personnages n'étaient pas à la hauteur, mais, fort heureusement, l'auteur ne nous déçoit pas non plus sur ce point. En dépit de son âge, Callista n'a rien à voir avec l'ado un peu clichée qu'on trouve trop souvent dans les romans étiquetés « young adult ». On s'identifie sans mal à cette jeune fille vulnérable amenée à commettre des actes parfois répréhensibles sous le coup de la peur ou de la colère. le trio qui constitue son entourage n'est d'ailleurs pas en reste, à commencer par la petite Jeanne qui apporte une touche d'humour bienvenue venant quelque peu contrebalancer la noirceur de l'ensemble. le duo de protagonistes restant n'étonnera pas les lecteurs assidus d'Aurélie Wellenstein puisqu'il s'agit de deux figures que l'on retrouve dans presque tous ses romans : le premier est un chasseur ayant fusionné avec le loup qu'il traquait, le second un chevalier transformé en une sorte de centaure monstrueux (personnage déjà mis en scène dans la nouvelle « Bucéphale au coeur des ombres »). le quatuor fonctionne à merveille et on se prend très vite d'affection pour chacun de ses membres, en dépit du caractère ou du passé parfois difficile de certains d'entre eux.

Avec « La mort du temps », Aurélie Wellenstein signe un roman palpitant que l'on dévore en un temps record avec grand plaisir. Un pitch original, une héroïne attachante et peu ordinaire, un rythme haletant d'un bout à l'autre et surtout une chute bien amenée et tout à fait satisfaisante : l'ouvrage ne manque pas d'atouts pour vous faire passer un bon moment, et ce quel que soit votre âge. Un vrai coup de coeur !
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Challenge plumes féminines 2020 - item n°24 (vie ou mort dans le titre).

Livre acheté depuis peu dès que je l'ai trouvé en poche. J'ai découvert cette auteur avec mon coup de coeur du « Roi des fauves ». Le résumé de celui-ci est très intrigant et ne ressemble pas du tout à celui déjà lu. En tout cas, elle préfère créer des univers en peu de pages, ce roman fait moins de 300p.

L'avantage d'un roman court est qu'on est tout de suite dans le bain mais qu'on n'y comprend pas grand-chose. L'auteur a écrit avec des phrases courtes empreintes d'urgence. Qu'arrive-t-il ? Celui-ci se situe dans un univers post-apocalyptique où on suit une jeune fille de 16 ans, Callista, elle est à Paris. On est aussi désorientée qu'elle. Il lui faudra trouver quelqu'un de bien vivant pour essayer de comprendre ce qu'il se passe. Ça a également redonné un peu d'entrain à ma lecture car celle-ci est loin d'être gaie, l'auteur nous décrit tout un tas de cadavres ou d'hommes bizarres et j'avais aussi l'impression que l'histoire stagnait un peu. le Roi des fauves avait été dévoré beaucoup plus vite et avec peu de temps mort. Il est assez long à lire, je m'ennuie en compagnie de Callista. Il ne se passe finalement pas grand-chose, Callista fuit devant le Flash, elle rencontre peu de monde et des lieux totalement désolés… Que s'est-il donc passé pendant son coma ? Combien de temps a passé ? Curieux concept… Pourtant, le résumé me donnait très envie de le découvrir rapidement. Ça se lit vite mais je me lasse vite aussi… Ça me fait penser à un mélange entre le début de Walking Dead (la série tv) et Je suis une légende, les zombies en moins mais ça manque de rythme. le peu de curiosité qu'il me restait est partie avec la nuit et je n'ai pu reprendre ma lecture, j'ai lu quelques pages en diagonale mais mon envie avait disparu et je ne supportais plus le personnage principal Callista. Je ne vois pas où l'auteur veut nous amener et j'y vois surtout une pâle imitation de certaines séries tv post-apocalyptique… J'ai lu la fin pour savoir ce que je loupais mais ça ne m'a pas redonné envie de reprendre ma lecture. Par contre, j'adore la couverture signée Aurélien Police, elle a fait voyager mon imagination différemment de l'auteur.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une grosse déception pour moi. Je pense que je m'attendais à trouver une toute autre histoire puisque le Roi des fauves était issu de son imagination et d'un univers purement fantasy. J'ai donc abandonné ce roman au bout de seulement 110p. Ce roman est néanmoins à découvrir pour les amateurs d'univers post-apocalyptique et un brin horrifique, l'auteur décrit pas mal de scènes très macabres ou improbables à cause du mélange d'époques ou des hybrides bizarres. Ça ne m'empêchera pas d'en découvrir d'autres de cette auteur, son univers est très changeant.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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C est un peu la mort dans l âme que j ai achevé cette lecture.
J aime pourtant beaucoup l écriture d aurelie et j avais eu un coup de coeur pour le roi des fauves.
Trop sombre pour moi. Trop triste.
Callista est une jeune fille de 16 ans qui après un accident s est retrouvée dans le coma. Lorsqu elle se réveille et que son père vient la chercher elle assiste à des scènes d apocalypse. Toutes les époques se télescopent créant ainsi des scènes de chaos et de désolation. le flash phénomène dévastateur se propage et détruit tout. On assiste à la fuite éperdue de Callista qui cherche un moyen de mettre fin à cette catastrophe. Lorsqu elle comprend comment faire j avoue que ca m a mis un sacré coup.
J etais peut être pas dans le meilleur état d esprit pour le lire. Quelques longueurs aussi. Mais une histoire qui ne manque pas d originalité.

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Chapitre 8... page 73 (format Pocket avec une nouvelle réussite iconographique d'Aurélien Police)... Je me traîne entre deux Flashs du dézingage temporelle qui transforme Paris en concept architectural façon puzzles sortis de différentes boîtes et les gens en débris d'os. Pourquoi pas... Je me retrouve à la traîne avec Callista - joli prénom - ado de seize ans qui m'énerve.

La fin du Temps est arrivée à coups de séismes et d'explosions fulgurantes mais la jeune fille s'en sort miraculeusement avec juste un ongle cassé. Et elle marche... Et je m'ennuie... Impression que tous les récits post-apocalyptiques se ressemblent.
De plus - pardon pour les fans - je trouve le style d'Aurélie Wellenstein plat et sans grande saveur. le rythme au pas de course de Callista, avec mauvaises rencontres et crises de larmes et de culpabilité (qui peuvent certes se comprendre au vu des circonstances catastrophiques), est vite répétitif et s'étire en longueurs. le côté roadtrip à pied dans un univers en perdition qui est déjà lu et relu et rerelu.

J'imagine bien qu'il doit y avoir d'autres éléments dans les deux cents pages restantes mais franchement, ça m'est égal de ne pas le savoir. le livre me tombe des mains, paix à ses pages.
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Comme dirait si bien Gandalf : « Fuyez, pauvres fous ! » ! Imaginez : vous vous réveillez au beau milieu de la fin du monde. Autour de vous, vos proches et des centaines de milliers d'inconnus meurent dans d'atroces souffrances. Les responsables de ce chaos ? le temps et cette énorme source de lumière dévastatrice surnommée « le Flash » qui emporte tout dans son avancée… Pour échapper à ce fléau, une solution : fuir ! Pendant tout le roman, c'est ce que va faire Callista Sirahaj, l'héroïne de « La mort du temps ». Malheureusement pour elle, il est très dangereux de s'arrêter, car ce tremblement de terre apocalyptique ravage tout et ne cesse jamais de progresser. L'adolescente va donc devoir continuellement se mouvoir, ce qui ajoute une sacrée tension tout au long du récit. Ajoutons à cela qu'il règne un climat de peur, de sang, d'horreur et de pression, car tout est hostile, morbide et mauvais. Si vous n'aimez pas le gore, mieux vaut passer votre chemin… En effet, Aurélie Wellenstein n'hésite pas à proposer des scènes effroyables, terrifiantes ou sanglantes et ce, dès le début. Tout ce mélange d'époques, de lieux et de temps représentent donc un danger constant, ce que j'ai adoré !…

Le mélange du temps et des époques a tout bouleversé : il a également engendré des créatures abominables bien flippantes comme l'homme-rat, mais aussi d'autres êtres qui ont fusionné avec n'importe quoi (objets, bâtiments, animaux, …). Ces mutants conservent leurs pensées et leurs souvenirs, ce qui est d'autant plus épouvantable. Vous pouvez avoir un aperçu des lieux sinistres (la cathédrale en os) ou le cheval humanoïde au centre de la couverture du livre. Cette illustration est vraiment représentative de l'ambiance et des personnages ! Je suis admirative du travail de l'illustrateur. Les époques qui se carambolent joueront un rôle crucial dans le scénario, puisque l'on va rencontrer des dinosaures, des chevaliers, des hommes préhistoriques et bien d'autres civilisations ou êtres du passé… J'ai trouvé l'idée très originale ! On a là un one-shot atypique que l'on pourrait presque qualifier d'ovni littéraire tant il mélange les univers fantastiques, historiques et de science-fiction. L'auteure a su développer avec brio la dislocation de l'espace-temps en proposant une atmosphère oppressante et chaotique.

Plusieurs personnages vont s'intégrer au groupe de Callista. On discerne notamment Roland, le mutant humanoïde qui se démarque par son caractère bien développé. J'ai aimé le fait que ce chevalier servant sache aussi bien faire preuve d'indulgence que de cruauté ou de violence. Il sait également se montrer tendre et attentionné, en particulier avec Jeanne, une fillette à la langue bien pendue. Enfin, on distingue Gascogne, un homme-loup rusé et séducteur que j'aurais espéré voir davantage. Hormis Roland, j'ai ressenti un manque concernant l'entourage de l'héroïne. Ils se démarquent grâce à leur caractère, mais on ne sait pas grand chose d'eux, au point que l'on a envie d'en savoir plus… Par ailleurs, bien qu'elle reste bien construite, humaine et naturelle, Callista n'est pas spécialement attachante. La demoiselle n'en demeure pas moins une adolescente crédible qui joue à des jeux vidéos, a des objets inutiles mais avec une valeur affective dans son sac, une famille, une meilleure amie, … J'aime le fait qu'elle soit sincère avec elle-même et son homosexualité. Ce n'est pas toujours le cas dans certains romans… Enfin, je dois reconnaître que je me mettais aisément à sa place lorsque le fléau est tombé : j'aurais sans doute réagi comme elle à plusieurs reprises. Même si je ne me suis pas attachée, je me suis identifiée facilement à elle…

En refermant l'ouvrage, je me suis étonnée à pousser un soupir de soulagement tant l'aventure est immersive. Même si j'ai ressenti quelques longueurs, j'ai aimé le fait que le périple soit ponctué de rencontres, de rebondissements et de remises en question constante sur la vie, le temps, l'humanité… Et que dire de cette révélation liée au flash !? Ce fut une immense surprise. Honnêtement, je n'avais rien vu venir sur ces origines et sur la façon dont le stopper… Un livre que l'on pourrait résumer avec une onomatopée : « Wow ! » tant c'est atypique et surprenant. « La mort du temps » est donc un roman avec une ambiance à couper le souffle, original et glauque. Je remercie Kin et Kara dont la critique m'a donnée envie ! Ce fut un moment de lecture très intéressant.

Lien : https://lespagesquitournent...
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critiques presse (1)
Ricochet
19 juillet 2017
Un roman fantastique à la trame passionnante pour les amateurs de sensations fortes et d'hémoglobine.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Au début ils traversèrent beaucoup de forêts vandales, épaisses et noires. Puis ils gravirent les pentes herbeuses de volcans verts, montèrent et descendirent les courbes de collines sur lesquelles on apercevait de loin en loin des châteaux forts. Ils dormirent dans une cité antique, où les dômes dorés rivalisaient de hauteur avec des minarets de marbre rose. Leurs pas crissèrent sur un chemin d'obsidienne, dont les pierres noires se brisaient comme de la porcelaine. Un fleuve leur coupa la route. Ils escaladèrent un pont terrible, à peine un squelette d'acier. Le vent rugissait dans la dentelle des poutres et des câbles. On perdit plusieurs personnes ce jour là. 
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Son nez perçut l'odeur rance, un peu fauve, qui jurait avec la poussière, juste avant que l'ombre ne se lève derrière les étagères. C'était un homme large d'épaules, dont elle ne voyait qu'un pan de dos, couvert de fourrure brune. Sa tête était penchée sur le côté. Un filet de bave dégouttait dans le contre-jour.
Fuis ! piaula sa voix intérieur, terrifiée.
Mais l'eau était presque à portée de main, et il lui fallait ces bouteilles ! D'un geste rapide, elle rafla un paquet de gâteaux au hasard, puis traversa la boutique en quelques enjambées, attrapa une bouteille d'Evian et fit volte-face pour retourner dehors.
L'homme lui barrait la sortie.
Elle hurla.
Des rats le recouvraient des pieds à la tête. Les poils gris-brun tapissaient ses bras, ses cuisses, son ventre. Les rongeurs bougeaient et grumelaient sur lui, mais sans descendre. De minuscules pattes s'agitaient, des museaux pointaient çà et là au milieu des vagues de fourrure. Ils rentraient dans l'homme, sous sa peau, au coin des articulations. Fusionnés.
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Callista tripotait de nouveau son portable éteint. Si elle avait été raisonnable, elle l'aurait abandonné. L'appareil contribuait au poids qui lui sciait l'épaule et, sans courant pour le recharger, il lui était inutile. Pourtant, elle était incapable de le laisser. D'une certaine manière, il incarnait tout ce qui lui restait d'Emma et de ses parents : leurs photos, leurs textos. La coque en plastique abritait une époque plus heureuse. Une époque où elle n'abandonnait pas les gens à une mort certaine.
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La lumière se mit à tourbillonner. Vagues noires et clarté aveuglante se succédaient rapidement. Les couleurs se fondaient les unes dans les autres, comme si le ciel hésitait entre le jour et la nuit. Un soleil fantomatique glissa dans la voûte étoilée, puis la lune se mit à tourner, à monter et à descendre. Et toujours, le sol grondait, bougeait, éclatait partout, dans tout le quartier, dans toute la ville peut-être.
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La terre n'avait pas simplement tremblé : un séisme temporel avait ravagé Paris. Cela expliquait pourquoi plusieurs styles architecturaux, issus d'époques différentes, se superposaient sur les murs. Sur la longueur de la rue, on trouvait à la fois des façades haussmanniennes, médiévales et antiques. Elles se tenaient toutes au même endroit, fusionnant les unes avec les autres de façon incohérente et disgracieuse. La ville paraissait sortie de l'imagination fiévreuse d'un architecte qui aurait empilé les passés successifs de la capitale en un mille-feuille dément.
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