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Journal d'un AssaSynth tome 5 sur 6

Mathilde Montier (Traducteur)
EAN : 978B08BVS7W5D
378 pages
L’Atalante (24/09/2020)
4.25/5   130 notes
Résumé :
« Dans la catégorie androïde, je suis une SecUnit séditieuse. Il y a beau temps que j’ai piraté mon module superviseur et j’ai pris goût au libre arbitre. Cela m’apparente-t-il au genre humain ? Beurk. Sûrement pas. Dans l’ensemble les humains sont des imbéciles répugnants dévorés par leurs émotions. »

Mais on ne se refait pas. Ou bien si, justement. Et quand une mission d’exploration de ceux qui l’ont accueilli dans leur communauté tombe sous l’assau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Toujours aussi agréable à lire.

On ne présente plus Assasynth.
Pour cette nouvelle aventure, on retrouve EVE que j'avais personnellement adoré dans un opus précédent et qui méritait un deuxième passage.
La SecUnit est toujours aussi intéressante avec sa répartie caustique et toute en « finesse »
Concernant l'IA, on est encore loin IRL du stade développé dans le roman, c'est donc une réflexion plus hypothétique sur la place et la légitimité de ces dernières dans notre société. Mais préparons nous.
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Après quatre novellas, SecUnit revient dans un roman. Encore plus d'aventures ? de séries aux titres évocateurs dévorées par l'héroïne ? de combats et d'action? Oui, absolument. Mais le passage au long format ne conduit-il pas à l'overdose ? le rythme, trouvé durant les précédents épisodes, en souffre-t-il ? Tentons de répondre à ces questions… et à d'autres.

Pour commencer, il faut affirmer que le ton ne change absolument pas. L'héroïne est toujours emplie de doutes existentiels ou autres. Elle regarde toujours des heures de série pour se vider la tête. Elle se parle toujours à elle-même avec la même distance, la même ironie. Elle utilise toujours les mêmes phrases à rallonge, agrémentées de parenthèses, voire de crochets. On est vraiment plongé dans l'esprit du personnage et on voit le monde à travers ses yeux, son prisme. Et c'est bien comme ça.

Le monde décrit vit toujours sur les mêmes bases : les vilains corporatistes qui tentent d'acheter tout dans le monde, jusqu'à l'air respiré et qui sont capables de monnayer un sauvetage. La société de Préservation, qui ressemble à ce qu'on pourrait espérer, plus égalitaire, plus juste, qui ignore l'esclavage et la monétisation à outrance d'une grande partie de l'univers. Les planètes où sont enterrés des vestiges aliens, dangereux car incompris et souvent contagieux, capables de créer des visions d'horreur. Bref, le lecteurice n'est pas surpris en entamant cette lecture. Et c'est cela que l'on cherche en lisant une série, donc, c'est bien.

Ce qui change le plus, à mon avis, dans ce format, c'est la complexité de l'intrigue. Et là, Martha Wells s'en est donnée à coeur joie. Non qu'elle ait bâtie une histoire horriblement tordue. Mais elle la complique avec délectation en multipliant les intervenants, pour commencer. Outre les habituels personnages (dont certains qui reviennent : EVE est bien là, et en pleine forme), on découvre des êtres étranges au comportement curieux. Et, cela fait partie de l'efficacité de la narration du maintien du suspens, dont on ne sait vraiment pas grand-chose. Les révélations vont arriver au compte goutte. Et certaines d'entre elles, au lieu de clarifier la situation, va encore la complexifier. Autrement dit, il faut un peu s'accrocher pour suivre tous les aléas de cette aventure.

Je ne m'en plaindrai pas, étant l'un des premiers à regretter les scénarios écrits sur un ticket de métro (à propos, il paraît que les tickets de métro vont disparaître progressivement : encore une expression qu'il faudra expliquer aux futures générations). Mais là, parfois je me suis fait un ou deux noeuds au cerveau. Mais cela n'a pas été un déplaisir, au contraire. J'ai adoré suivre les scènes de combat, toujours aussi bien décrites (l'autrice n'a rien à envier aux spécialistes de la SF militaire du style de David Weber, l'auteur de la série Honor Harrington).J'ai adoré m'interroger sur les réelles motivations de chacun. J'ai adoré observer les tractations de personnages fourbes au possible, balayés par la finesse de SecUnit. Et oui, la finesse ! Car elle progresse chaque jour jour davantage, au fur et à mesure qu'elle mûrit. Et elle est en pleine crise de croissance, avec l'enrichissement (et les difficultés qui vont avec) de ses amitiés. Il lui déjà accepter l'idée qu'elle peut posséder des amis. Voire plus. Une batterie de nouveaux sentiments pour cet être qui se construit en permanence. Avec le sourire, mais aussi beaucoup de sérieux. Et c'est tant mieux.

Bilan globalement positif pour ce passage de la novella au roman. Même si certains passages m'ont un peu lassé, dans l'ensemble, je trouve que Martha Wells a parfaitement réussi cet allongement. Cela lui a permis de développer davantage encore ce personnage qui fait notre bonheur depuis cinq récits. Chouette, il en reste encore un ! Zut, il n'en reste plus qu'un !
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Feuilleton, saga galactique, soap opéra tout à la fois pour public très «girly» mais pas «boyish» ou alors gays «boyishs gentilloux»
Intrigue à n'en plus finir, histoire sentimentale entre humain et robot (bot) on a dépassé au niveau des genres le saphisme on est bien au-delà du trans, queer etc.
Maintenant c'est l'amourette, amours impossibles, entre robots et robots et robots et humain : cela tend vers cela mais c'est pas tout neuf en S.F, bien que le décor soit ici baroque et futuriste à souhait. On ne sait plus quoi aimer et donc un morceau de ferraille fera l'affaire: en fait on aime tout sauf son prochain le tout dans une magouille économico/financière mais galactique autour de trous de vers noirs (voir le site N.A.S.A pour plus amples explications idem pour le module spatial).

État d'âmes robotiques avec humour à l'anglaise par petites touches très constantes, fraîches et gentillettes, folâtres un peu le style de Lord Brett Sinclair et Danny Wilde les «potes» d'Amicalement Vôtre en version hétéro. du glamour toujours!

Gros robot bien affûté, efféminé et affublé du «iel» qui paraît assez peu neutre mais très «girly» mais avec un langage qu'en général on attribue au charretier mais dans la bouche du «iel» bourru.e car iel l'est, bourru.e, le.a bot ça change tout. Comme son pendant le vaisseau-pilote véritable entité ou gros machin de ferraille mais qui curieusement s'appelle EVE(?) un «iel» girly, gracieux.se mais teigneux.se aussi.

de l'action, encore de l'action et toujours de l'action, beaucoup de coups de tatanes, d'hémoglobine ou fluides robotiques, de crânes et boulons écrasés, ensuite chute de tension, beaucoup d' états d'âmes «je t'aime moi non plus» ponctués par des pings sonores bip ah ouais mais non Bip!, beaucoup de coups de mou avec des batteries à plat suite à une dépense d‘énergie trop intense mais bon on connais tous ça le phone déchargé. Connexion «big Brother» : Wi-Fi, 5G? Bluetooth? Écrans tactiles etc.

En plus, une brève crise d'adolescente (humaine) à gérer quand les hostiles sont de partout, entre deux coups de tatanes, un conseil «Nanny» On sent une filiation se mettre en place: le parent biologique c'est ringard!
Un vaisseau spatial avec plein de recoins secrets comme dans «la petite maison dans la prairie»
Des types toujours très et trop cucul, bobos, grosses têtes mais qui n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Un scientifique style Tournesol très sentimental, un autre plutôt style tonton Kouchner avec son sac de riz sur le dos très pointilleux sur la non violence. Cucul quoi! Bon fallait bien mettre quelques mâles (là je pouffe!) quand même. Y'a quand même les gris qui sont des mâles mais aussi très dégénérés et méchants (qu'est-ce qu'iel leur éclate la tête oh là là)
Je ne vois guère de S.F hormis des descriptions très réalistes mais surtout un aspect sociétal de genres et c'est irritant car Wells fait vibrer la fibre émotionnelle féminine de la ménagère américaine libérée. Un boy boy n'y trouve pas son compte!

Charmant, livre sociétal très contemporain, populaire voir populiste, on ne s'ennuie pas. On y voit trois choses :
La technique très contemporaine à peine « augmentée » navettes spatiales , informatique et virus mais bien décrites et facilement assimilable
L'action très speed on ne s'ennuie pas avec des scènes très parlantes même pour pour les entités nébuleuses.
le sociétal dans une société matriarcale à dominante homosexuelle d'une philanthropie sirupeuse de bons sentiments

J'ai hâte de savoir la fin. Oui je sais je n'ai pas pris le feuilleton dans l'ordre et donc j'ai des lacunes mais comme on joue sur la fibre affective, sur l'emprise émotionnelle, le décors, le contexte on s'en fout un peu et même beaucoup! Est-ce que «Iel» va tomber amoureux sérieusement de Mensah ou Arada mais déjà prise ou plutôt d' EVE? Oh la la !
« La suite à demain »
Murderbot
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Un régal ! le passage au format long est définitivement un succès.
Une intrigue plus touffue, un personnage qui évolue vraiment entre le début et la fin, un rythme régulier plus lent (moins d'action à la page) que dans les novella mais tout à fait agréable, rien ne m'a déplu dedans.

Alors, dans ce tome SecUnit (qui se surnomme lui même Murderbot, AssaSynth en VF) accompagne la fille de son humaine, ainsi que d'autres membres de la famille étendu et des amis, lorsque ceux ci se dirigent vers un centre de recherche sur une planète lointaine.
Mais lors du voyage, le vaisseau de transport est attaqué par des inconnus qui ne semblent faire parti d'aucune corporation et qui ont la peau grise très bizarre. ils prennent des humains et SecUnit en otage …

SecUnit se rend bien vite compte que le vaisseau avec lequel ces personnes les attaquent est celui de son ami ART (EVE en français) qui l'avait aidé lors de ses voyages dans les tomes précédents.
Mais une fois dedans il s'aperçoit qu'il n'y a plus aucune trace de lui car les pirates l'ont effacé lors de leur prise du vaisseau pour installer leur propre AI. Il sombre alors dans une fureur mélangé d'une énorme tristesse et décide de se retourner sauvagement contre les pirates qui ne savent pas ce qu'ils ont inconsciemment déclenché …

Quel plaisir de retrouver Murderbot !

Dans ce tome il est encore plus émotionnel que dans les novella précédentes. En fait il est même limite constamment en colère sur la première partie du roman. Il a bien l'intention de faire payer très cher aux pirates pour avoir supprimé son ami sans même se poser de question. C'est un changement énorme pour notre secunit qui était en général calme et sarcastique malgré le danger dans les livres précédents.

Pour autant l'humour n'est pas en reste, il y a des passages qui m'ont fait éxploser de rire et une fois que l'ambiance lourde du début retombe ça retrouve un peu son coté leger habituel. J'adore les dialogues dans cette série, ils sont excellents, et particulièrement dans ce tome ci qui joue limite plus sur les dialogues que les monologues !

Bref, j'ai passé un excellent moment.

C'est vrai que si je devais faire une remarque c'est le fait que sur un roman plus long, c'est peut être un peu plus technique sur le long terme.
La plupart des « batailles » que Murderbot subit sont de type informatiques et donc ça parle beaucoup de programme, de code, de killware, on a donc plein de vocabulaire qui est assez technique. Sans être obscur pour autant, je vous rassure, car tout a un nom « imagé » qui fait qu'on se représente bien visuellement ce qu'il se passe. Justement je trouve que l'autrice a vraiment trouvé un bon moyen de nous décrire des scènes totalement informatique sans perdre une personne qui n'y connaîtrait rien du tout.

Je n'ai jamais été perdue mais ça m'a demandé quand même une certains concentration. Mais je pense que c'était surtout qu'en VO les abréviations ne sont pas forcement hyper évidente au premier coup d'oeil du genre TargetSysControl. Sans doute qu'en VF ça serait passé sans le moindre souci en fait, ici la VO a rajouté un peu de complexité.

Pour en revenir aux points forts, il y a vraiment des scènes d'exception à certains moment qui m'ont fait exploser de rire ou m'ont bien ému. Je me retiens de vous en sortir des citations, parce que ça va spoiler, mais c'est difficile.
Je l'ai lu en trois jours, j'ai voulu vraiment savourer ce tome que j'attendais depuis longtemps.

Je me suis régalée ! Martha Wells arrive une fois de plus à me donner exactement la lecture que j'attendais et réussi pleinement le passage au format plus long !
Lien : https://delivreenlivres.home..
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Jusqu'alors, les aventures d'AssaSynth se déroulaient sur une petite centaine de pages, sous le format de novellas. Pour ce tome 5, en revanche, c'est à un vrai roman que nous avons droit. Mais AssaSynth faisant partie de mes personnages littéraires préférés, je n'ai pas boudé mon plaisir face à ce volume plus gros que les autres qui promettait de nombreuses aventures ! 🙂

Notre androïde préféré doit, comme d'habitude, tirer ses humains d'une bien mauvaise situation. Mais alors qu'iel a géré efficacement le problème, voilà que leur vaisseau est pris en chasse. Branle-bas de combat, fuite des uns mais capture des autres. AssaSynth se retrouve aux mains des assaillants, en compagnie d'une adolescente un peu trop futée et d'inconnus qui n'ont pas l'air de comprendre ce qu'ils font là. Quant au vaisseau qui les a attaqué, à sa grande surprise, il s'agit d'un vaisseau bien familier. Cette fois, ça ne va pas être simple de sortir de ce pétrin !

Après avoir adoré les tomes précédents, j'étais plus que ravie de plonger dans ce nouveau volume, d'autant plus qu'il était plus gros. J'ai même fait durer ma lecture, car je n'étais pas pressée de laisser AssaSynth, ni EVE.

J'ai été très heureuse d'ailleurs de retrouver le fameux Enfoiré Emmerdeur-de-Vaisseau-Expéditionnaire (ART en V.O.) qu'AssaSynth avait rencontré dans le tome 2. Leurs interactions restent du bonheur en barre ! ^^ (même s'ils se disputent tout le temps) (le ton ironique d'AssaSynth est toujours là, rassurez-vous !)

Mais pas que. Car ce tome 5 se place bien dans la continuité des autres volumes. AssaSynth continue à poursuivre son chemin, à présent qu'iel est libéré de son module superviseur, et va devoir faire face à certaines choses qu'iel refusait d'admettre (sérieusement, c'est un délice de lea voir évoluer !) (là encore, rassurez-vous, iel reste l'androïde asocial que l'on connaît et adore). L'action est, comme toujours, présente au rendez-vous. C'est tout simple : je n'ai pas vu passer les pages !

Le dernier quart est particulièrement palpitant, si bien que (c'est rare, vu que je suis une marmotte) je me suis retrouvée à vouloir absolument connaître la fin et à fermer le livre à 1h30 du matin parce que j'étais suspendue au devenir des personnages (et notamment d'AssaSynth). C'est une fin qui boucle la boucle, que je trouve tout à fait cohérente et très satisfaisante.

Cela faisait longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel blues post-lecture mais clairement, en refermant ce volume, j'ai mis du temps à jeter mon dévolu sur une autre lecture.

Cette chronique est bien brève et décousue, mais Effet de réseau est à la hauteur des volumes précédents, reprend certains personnages connus pour approfondir leur arc, en ajoute d'autres qu'on découvre avec joie et garde tout ce qui fait le sel de cette série. Je pense que mon blues post-lecture vient du fait que ce tome sonne vraiment comme une conclusion à la série, et une excellente (la boucle est bouclée, comme je disais !)

Consolation, un tome 6 est annoncé pour avril 2021 en V.O., je gage que la V.F. ne devrait pas tarder à suivre ! Mais le récit s'insèrera, chronologiquement, entre les tomes 4 et 5.
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Après avoir passé mon existence entière à suggérer poliment aux humains de ne pas s’adonner à des activités susceptibles de leur coûter la vie, j’appréciais de pouvoir leur demander sans ambages d’arrêter de jouer aux cons.
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Dans le cadre d’un contrat j’aurais pu dire Merci de garder votre calme je suis votre SecUnit assignée. Vous vous trouvez actuellement en situation de danger. Veuillez cesser immédiatement de [Insérer action stupide].
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Cette méthode n'était pas infaillible, mais son taux de réussite s'élevait à 90%. (Infaillible...Encore un mot curieux. Comme si quelqu'un prendrait la peine d'imaginer un plan faillible en prévoyant de partir à l'abordage d'un vaisseau à quai les mains dans les poches ou en se prenant les pieds dans le tapis.)
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Thiago said, “It’s a security unit. A bot/human construct.”
Target Leader didn’t seem to believe him. “Why does it look like a person?”
I said, “I ask myself that sometimes.”
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Je n'étais calme qu'en apparence. Moi qui pensais contrôler la situation... (Plus ou moins, d'accord ? Interdit de rigoler.) Tout avait dégénéré si vite.
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