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Miss Silver tome 17 sur 32

Anne-Marie Carrière (traductrice) (Traducteur)
EAN : 9782264021595
318 pages
10-18 (26/05/1995)
3.61/5   52 notes
Résumé :
"Allez, c'est l'heure exquise où l'on choisit un fauteuil et où l'on s'offre une heure ailleurs. Du côté du polar. Pour ceux qui ont envie de douceur, aucune hésitation : Patricia Wentworth. Encore une Anglaise, maligne comme un chat, qui sait combiner remarquablement le five o'clock tea et le sang sur le tapis. C'est anodin, c'est gracieux, c'est parfois irremplaçable : car le monde apparaît alors comme délicieusement inoffensif. Les charmantes Anglaises, de Doroth... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Dix-septième tome mettant en scène Miss Silver.
Une enquête où la folie a toute sa place ^^


Marian apprend du jour au lendemain qu'elle est l'unique héritière d'un oncle éloigné. La voilà détentrice de l'énorme fortune et devant partager une maison au bord de la mer avec des tantes, cousines qu'elle ne connaissait pas. Pour corser le tout, sa soeur Ina est mariée à un acteur de seconde zone Cyril qui ne cesse de lui quémander de l'argent. À peine sortie de l'étude de notaire, elle prend le train pour rentrer chez elle et la guigne la poursuit : le train déraille et elle évite de justesse de mourir grâce à l'aide d'un autre passager : Richard Cunningham. Croyez-moi, le séjour à la mer va vite tourner au bain de sang ^^


J'avais été un peu refroidie par la dernière enquête et je craignais d'être encore déçue par celle-ci. Eh bien, étonnamment, cela n'a pas été le cas. L'intrigue est palpitante avec de nombreux rebondissements ; les protagonistes sont pour certains énervants (et l'on souhaiterait qu'ils soient assassinés ^^) , d'autres sont émouvants et drôle comme le chat Mactavish ^^ N'oublions pas Miss Silver qui, pour empêcher un troisième meurtre va devoir s'interposer en pleine nuit et en bas de laine (je vous laisse découvrir le reste :P )


Cette fois, le contexte historique est quasi absent. Patricia Wentworth nous propose juste une enquête policière classique avec des éléments classiques comme l'erreur de victime, des portes fermées, des fenêtres ouvertes... et des meurtres mystérieux. le concept est certes redondant après 17 tomes mais la magie prend aisément et le lecteur suit avec plaisir notre bonne vieille Miss Silver en quête du suspect et tricotant , tricotant, tricotant. Depuis 17 tomes, elle en a tricoter de la layette, bas, bonnet, gilet et compagnie :P

Petit conseil personnel : Si vous décidez de partir en vacances, assurez-vous au préalable que Miss Silver ne sera pas du voyage ou sur les lieux. Vous risqueriez en effet de devoir jouer le rôle d'un suspect, d'un meurtrier ou pire... du cadavre ^^
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Chambre avec vue sur la baie ou vue sur le jardin ? Petit thé accompagné de son nuage de lait ou café diluant quelques doses de somnifère ? Grandes chaussettes grises tricotées maison ou foulard ensanglanté aux couleurs vives ?
Vous connaissez Maud Silver ? «une vieille dame unique en son genre»
Elle met un peu de temps à pointer le bout de ses aiguilles à tricoter, il faut presque arriver à la moitié de notre lecture pour voir apparaître cette vieille fille détective sous son manteau usé, sa robe démodée, ses bas de laine et son inséparable cabas en chintz fleuri dans lequel ne repose pas bien longtemps son ouvrage de tricot en cours. Elle est amoureuse des vers de Tennyson qu'elle arrive toujours à replacer selon les circonstances du moment. Bonne éducation anglaise oblige, elle grimace et soupire plus ou moins violemment face aux mauvaises manières, surtout lorsque celles-ci proviennent de la gent féminine. Ici, elle refusera ses services à une chanteuse à l'attitude pas du tout lady qu'elle rencontrera finalement à Fane, petite ville du bord de mer.
Dans cette ville, une grande maison divisée en deux vient d'être léguée en héritage à Marian, une jeune femme de vingt sept ans qui ne connaissait même pas l'existence de cet oncle providentiel.
Malheureusement, cet oncle abritait sous son toit une cousine passive, pleine d'indifférence et dénuée de toute affection, son fils pianiste au tempérament volcanique, la soeur gorgée de fiel de la cousine et la douce et amoureuse Penny. Demeurent aussi dans la bâtisse la vieille cuisinière Eliza dont il vaut mieux s'octroyer les faveurs et le magnifique chat persan Mactavish qui fait clairement comprendre qui mérite ses ronrons ou attire son dédain.
Malheureusement également, Marian, avant de venir s'installer avec sa soeur sur ce bord de mer a réchappé d'un déraillement ferroviaire et… Ah, si seulement elle avait pu y rester !
Deux ou trois autres personnages viennent se greffer sur les précédents et, imprégnés de qualités plus ou moins belles, l'ensemble donnera à Miss Silver une vision de « Haine, jalousie, rancune, chagrin, ressentiment, tristesse. »

Parfois, les dispositions testamentaires d'un défunt déchaînent et ensanglantent le monde vivant pas très charitable pour en précipiter quelques autres dans la tombe.

Le temps de tricoter une belle paire de chaussettes grises (couleur réglementaire dans les pensions britanniques) pour son petit-neveu, Miss Silver nous éclairera sur les mobiles et je n'ai pas cherché plus avant pour connaître le ou la coupable car finalement c'est plutôt l'atmosphère du huis clos qui a retenu mon attention dans cette petite enquête. Les réflexions sont un peu redondantes sur la fin et la romance termine gentiment cette histoire d'héritage qui a tout de même fait couler quelques gouttes de sang. C'est légèrement suranné, plutôt récréatif mais vis-à-vis de sa contemporaine Agatha Christie il m'a manqué ici les petites touches d'humour pour apprécier pleinement cet en-cas britannique.
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Toujours Miss Silver et son tricot. Cette fois il s'agit d'héritage. La jeune Marian doit subvenir non seulement à ses besoins mais à ceux de sa soeur dépressive Ina et de son beau frère Cyril comédien trop peu souvent engagé. Mais de façon inattendue elle hérite d'un oncle inconnu une rente confortable ainsi qu'une maison. Cela au détriment de la plus proche famille du défunt qui habite d'ailleurs la moitié de la dite maison. Autant dire que les deux soeurs qui voient l'argent leur passer sous le nez ne sont pas ravies.
Marian et Ina se rendent dans leur nouvelle maison où résident outre Florence et Cassie, le fils de la première Felix, pianiste et une jeune fille qui en est amoureuse. Tout ce monde est servi par Eliza qui passe chez Marian.
Évidemment l'entente n'est pas facile, d'autant qu'arrive une chanteuse d'opéra dont Félix est épris.
Bien sûr un meurtre est commis et il sera aussi question de chantage.

Une lecture de détente tout à fait agréable.
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Il est souvent question d'héritage dans les intrigues de Patricia Wentworth : la convoitise réveille les plus bas instincts !
Ici c'est Marian, douce et courageuse jeune femme qui subvient aux besoin de sa jeune soeur dépressive et de son bon à rien de beau-frère, qui hérite d'une colossale fortune. Ainsi que d'un magnifique domaine, habité par les déçus du testament. N'ayant le coeur de mettre ces parasites à la porte, Marian préfère séparer le domaine en deux et cohabiter avec cette importune parentèle...
A croire que les personnages de Patricia wentworth aiment se compliquer la vie et s'exposer aux ressentiments vengeurs... Quand le sang coule, Maud Silver arrive et calme les tempêtes à coups d'aiguilles à tricoter. C'est drôle, agréable à lire : j'ai passé un très bon moment avec ce roman. Et pour une fois, il y a plus de femmes fortes que d'écervelées : ça fait plaisir !
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C'est très agréable à lire, on se transporte en Angleterre, on boit du thé, on est bien. J'apprécie ces personnages honnêtres, francs, intègres. La police sérieuse. La détective privé redoutablement attentive et intelligente. le véritable amour. Avec des méchants vraiement méchants. Bien écrit, beaux dialogues.
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
En femme bien élevée, Miss Silver n'aurait jamais imaginé surprendre volontairement une conversation, mais en tant que détective privée, elle avait toujours considéré de son devoir d'écouter aux portes. Le tissu de chintz n'opposant aucun obstacle au bruit, elle fit ce que lui dictait sa conscience en tendit l'oreille.
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Une femme avec un tel visage ne devait pas se faire une montagne de petits riens. Elle devait accomplir son devoir, endurer les souffrances en silence.
Il l’avait lu dans ses yeux. C’était le genre de regard qui l’émouvait toujours à chaque fois qu’il le rencontrait, chez un enfant, chez un animal. Parfois, c’était le regard patient, pitoyable, de celui qui n’a plus d’espoir. Mais celui-là était d’une autre trempe. La patience qui repose sur la force de caractère. Celle qui peut tout endurer car elle sait qu’au bout du chemin, elle gagnera.
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En général, les gens ne vous font pas chanter, si vous n’avez rien à cacher. En l’occurrence, il s’agit d’une broutille, mais un être humain a bien le droit de pouvoir garder ses secrets. Et même une vedette a le droit d’avoir une vie privée, non? C’est facile de dire d’aller trouver la police, mais une fois que vous l’avez fait, vous ne pouvez plus revenir en arrière. Si cela implique d’entamer un procès, il vous faudra aller jusqu’au bout, tenir tête, accepter d’être traînée dans la boue. Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, il en restera toujours quelque chose.
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La partie de son cerveau habituée à reconnaître les faits, à les relier entre eux par une relation de cause à effet était anesthésiée, en suspens, comme si les événements auxquels elle participait se déroulaient dans un rêve, à cette différence près que, dans un rêve, rien ne vous surprend; vous ne vous attendez pas à ce que les événements suivent un cours logique.
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Ina commençait à prendre goût au luxe et elle était prête à dépenser un argent fou. Il lui fallait absolument mettre un terme à ces extravagances. Dans un couple, c’était à l’homme de décider comment l’argent devait être dépensé.
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