Qu'est-ce qu'il nous a fait là
Bernard Werber ? Bon, ça se laisse lire, m'enfin…
J'avais gardé un bon souvenir des "Fourmis". Quoique, le seul souvenir que j'ai gardé, c'est que j'avais bien aimé, contre toute attente à l'époque. Quelle époque, par contre, je ne m'en souviens pas précisément. L'époque de mes 15 ans. Ou de mes 20 ans.
Plus récemment, j'ai bien aimé l'histoire des micro-humains. Si le style n'est pas extraordinaire, si ce n'est pas de la grande littérature, c'est au moins une histoire bien fichue.
Mais là ! Que dire…
Bastet, notre héroïne féline, a tout de la pétasse qui voit pas plus loin que le bout de sa queue. Quitte à faire de l'anthropomorphisme, l'aurait pu choisir mieux, non. Encore que, Bastet se révèle plus intelligente que le premier abord ne le laissait supposer. Mouais, ça fleure bon le fantasme inavoué, non ? La scène sur le lit n'est-elle pas du plus grand ridicule… ?
A la limite, les explications sur le statut des chats dans l'Histoire est ce qui m'a le plus intéressé dans cet ouvrage. C'est un bel exemple de l'inconsistance de l'humanité, qui les a tour à tour considérés comme des mauvais présages, voire pire, ou au contraire adulés comme des porte-bonheurs.
Ce livre me laisse tout de même une interrogation : pourquoi un chat noir en couverture alors qu'il ne me semble pas qu'un des personnages ressemble à ça ?
Sûrement un hommage (fortuit) à mon Choubaka (je sais, c'était francisé, son nom…), mort depuis peu, ou au chat de la librairie Quartier libre de Flers qui trônait en vitrine parmi les livres, mort aussi depuis peu, qui eux ressemblaient vraiment à ça.
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