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3,27

sur 1947 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le chien pense : « Les hommes me nourrissent, me protègent, m'aiment, ils doivent être des dieux. »
Le chat pense : « Les hommes me nourrissent, me protègent, m'aiment, je dois être leur dieu. »
[anonyme]


Quelques mots-clés :
》Post-apocalyptique, anticipation, guerre civile, survie.
》Antropomorphisme, humanité, communication inter-espèces, dualité.


Un récit captivant, novateur, félin.


« J'aime bien les humains, mais je ne les comprends pas toujours. »


Si à l'époque de la trilogie des Fourmis, j'avais fini par considérer les petites bestioles éponymes d'un regard bien différent, ce n'est pas le cas ici... peut-être tout simplement parce que j'ai eu des chats toute ma vie et que par conséquent, je ne pouvais pas être vraiment surprise. Cependant ce serait mentir de dire que je n'ai absolument rien appris.
Comme souvent, le romancier nous a concocté une oeuvre aux petits oignons, enrichissante autant que récréative.


« Qui suis-je ? »

J'ai aimé suivre Bastet au fil de ses pérégrinations, dans sa recherche de la communication inter-espèce, ainsi que dans son initiation à "l'intelligence" et à l'apprentissage de l'Histoire (et de la vie) par le professoral siamois, nommé Pythagore.
Pourtant j'ai mis du temps à apprécier cette jeune et jolie chatte, au caractère plus que bien trempé, frôlant outrageusement et plus d'une fois les limites. Elle paraît narcissique, hautaine, arrogante, jalouse, orgueilleuse... j'en passe. Et probablement est-elle tout cela réuni - portrait peu engageant, je le concède.
Sauf que notre féline narratrice n'est pas que ça : Bastet est bien plus humaine que peuvent l'être la plupart des bipèdes prétendant au titre...
« Mes amours et mes amis me permettent de connaître ma capacité à aimer.»
Si vous arrivez comme moi, à faire fi de ses sautes d'humeur et de sa panoplie de petits défauts horripilants, vous ne pouvez que vous attacher au personnage (en tant que tel, uniquement ; il ne me faudrait pas d'un félidé comme ça!)
D'autres protagonistes à quatre pattes m'ont beaucoup touché également : le pauvre Félix, angora "pure race - moche" (aux dires de notre héroïne...), enfermé dans sa bulle sans chercher plus loin un éventuel sens à sa vie ; Angelo, petit bâtard orange et fils "indigne" ; ou encore le terrible et majestueux Hannibal, un... très très grand chat.

***
« Il est déjà mort celui pour qui demain est un autre hier. »

Je n'en suis pas à mon premier Werber, loin s'en faut - ni à mon dernier - , et je ne peux nier l'affection que je porte à l'auteur, forcément, mais je dois tout de même dire que je ne loge pas tous ses récits à la même enseigne.
Si j'ai adoré les cycles des Fourmis et des Anges, le livre du Voyage, le Papillon des étoiles ou le miroir de Cassandre, j'apprécie nettement moins ses nouvelles et je n'ai pas complètement accroché avec le cycle Aventuriers de la sciences (me reste encore à terminer la série Troisième Humanité, avec le dernier tome, ainsi que le Sixième Sommeil).

« Avoir une quête ne suffit pas, il faut aussi avoir une stratégie qui mène à son accomplissement. »

On peut dire de Bernard Werber qu'il innove peu, qu'il se répète même, et qu'il y a rarement d'entre deux avec lui, en régle générale : ou on aime, ou on aime pas.
Faisant clairement partie de la seconde catégorie malgré tout, je n'en reste pas moins objective - j'essaie à tout le moins.

Et c'est vrai, j'étais assez mitigée au sortir de ma lecture, raison pour laquelle j'ai mis du temps à pondre mon avis. Mais force est d'admettre, avec le recul pris depuis, que j'ai finalement beaucoup aimé.
Honnêtement pour ma part, ce fut un très bon moment aux côtés d'un auteur qui m'avait manqué, et ça pourrait être une excellente lecture également pour beaucoup d'entre vous, ce, que vous aimiez ou non l'écrivain français.
> À ce propos, petite tergiversation toute personnelle : je pense, sincèrement, que l'histoire pourrait véritablement plaire, sinon surprendre, un lectorat habituellement peu enclin à apprécier Werber. À contrario, les fans purs et durs de la première heure ne retrouveront peut-être pas la patte (!) de l'auteur si cher à leur coeur... Cet avis n'engage que moi, bien évidemment.
Et puis, de toute façon, vous connaissez la chanson : les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas.
Certes.
Alors parlons-en !

Bernard Werber possède un style bien à lui, un univers propre et particulier.
Avec Demain les chats, il m'a néanmoins semblé découvrir un nouvel aspect de sa plume que je ne connaissais pas.
Bien entendu, on y retrouve les préceptes tant affectionnés par ce dernier - l'unité du 1, la dualité du 2, etc... - , mais la construction est différente, presque allégée. On ne s'eparpille guère, guidés par la même voix - le même miaulement - du début à la fin.
Quid alors de ce cher Edmond Wells, avec ses pertinentes citations ? (à part la seule que l'on peut lire au tout début)
> ceci étant, j'ai eu l'impression que le pédant et dogmatique Pythagore, lors de ses fameuses leçons d'histoire et tel un pygmalion, remplaçait (et plutôt agréablement d'ailleurs) les extraits de sa célèbre Encyclopédie du Savoir relatif et absolu - Ceux qui l'abhorraient n'ont donc pas à s'en faire...

Ici donc, je suis ressortie enchantée d'une lecture plaisante, une fois prise dans sa globalité - même si je l'ai personnellement trouvé bourrée d'incohérences. Bon... s'agissant d'un roman, donc d'une fiction, je concède que suis peut-être mauvaise langue après tout.

Reste que je n'ai pas trop aimé la fin, bâclée à mon goût - quoique, en y réfléchissant plus longuement, on suit la logique toute werberienne de l'histoire.


De plus, on se rendra rapidement compte que le conteur philosophe s'est une nouvelle fois extrêmement bien documenté sur son sujet. Tous les propriétaires de chats, enfin tous leurs serviteurs voulais-je dire ^^ , ne pourront que reconnaitre certains des traits, ou des actions, immanents à leurs boules de poil adorées.
Et juste pour ça, c'est une lecture qui vaut le coup.

***

Pour finir, j'ai adoré la postface du livre, dans laquelle B.W. nous signifie au passage qu'aucun animal n'a été maltraité ou blessé durant l'écriture du roman !
=)

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Bernard Werber qui nous parle de chats, qu'est-ce-que ça pouvait bien donner ? Une sorte de resucée desFourmis, version poilue ? Pas vraiment non, mais ce nouveau roman est bien du Werber pur jus.

Ce n'est donc pas une énième version des Aristochats, même si l'auteur use à fond d'anthropomorphisme pour raconter son histoire et faire passer ses messages. Demain les chats est une friandise, du genre à mélanger les goûts et les sensations tout en donnant matière à mâchouiller quelques concepts plutôt opportuns vu la situation actuelle.

Et si l'avenir de l'homme était le chat ? Ceux qui côtoient régulièrement la gente féline connaissent déjà leur supériorité sur nous qui ne sommes que leurs attachants serviteurs. L'écrivain s'en amuse tout au long de son roman où, par le miracle de la technologie, un chat arrive à comprendre le monde des hommes et à partager son savoir avec ses congénères. Demain les chats est une version, au poil, du scribe qui raconte une aventure extraordinaire.

Une idée de départ qui permet àBernard Werber de s'amuser tout en développant des concepts qui lui sont chers et que ses lecteurs habituels connaissent déjà. Une vision de notre monde à travers un prisme différent, en prenant une certaine hauteur (vu du toit).

Ce roman parle de chats et de leurs comportements au quotidien (ah leurs réactions face à un laser…), mais ce n'est pas le sujet de fond, il s'agit juste de l'enrobage.

Avec un style très accessible qui me fait penser que ce livre peut se lire de 7 à 177 ans, Bernard Werber nous parle de communication, de peur et de fascination face aux différences, d'ouverture sur les autres. A l'image de ces chats, animaux catalogués comme égoïstes, qui s'ouvrent au monde pour s'extraire de leur environnement étriqué. Une métaphore sur l'idée qu'écouter et observer est le meilleur moyen de comprendre. Une philosophie simple qu'il n'est jamais inutile de répéter, y compris en usant de comparaisons guerrières. A bon chat, bon rat.

Werber s'amuse et nous distrait pour mieux développer des thèmes qui lui sont chers, comme l'éducation des peuples, le pouvoir de l'esprit sur la matière ou encore son intérêt pour l'Histoire (celle des chats à travers les âges, en l'occurrence).

Totalement ancrée dans notre actualité (le terrorisme est omniprésent en toile de fond), l'histoire nous conte que même les chats ont compris le combat de la civilisation contre la barbarie. de quoi mettre de bon poil durant 300 pages tout en scrutant la pénombre de l'âme humaine à travers l'iris d'un chat.

Demain les chats est un roman bien sympathique, loin de toute prise de tête. Pas de quoi fouetter un chat, mais Bernard Werber marque une nouvelle fois son territoire à sa manière et retombe sur ses pattes pour notre plaisir. Dommage qu'il ne soit pas plus long, il y avait vraiment de quoi aller plus en profondeur, à un poil de moustache près.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Bon texte, un peu dur au début, on passe les cent premières pages à voir « les humains du point de vue de Bastet » (la chatte! pas la déesse!). Toutefois, c'est assez bien documenté! P.100 la protagoniste aura-t-elle la grosse tête (à la Kira (death note))?…
Se transcender du statut d' »idiote » à « intelligente » pour cela il faudrait avoir l'envie d'avoir envie! :-)…
Bastet aura 6 bébés! Fifi n'en a eu que 3.
P.118 qu'ont ils fait à ses chatons ??… On se sent dégoûté… Puis le ton du livre reprend crescendo.
P.128-129 « Peut-être que s'il n'y avait pas de violence on s'ennuieraient. Les jours se ressembleraient tous. Tu imagines, s'il faisait beau tout les jours? La violence est un peu comme l'orage. Une soudaine concentration d'énergie qui explose. Et une fois que tout est déchargé, une fois que les nuages noirs se sont transformés en gouttes de pluies, et que toutes les gouttes sont tombées, cela s'arrête et les beaux jours reviennent. Il y a de la violence partout. Même les plantes se battent. Les lierres étouffent les arbres. Les feuilles sont concurrentes et se volent entres elles l'accès aux rayons du soleil. »
À l'arrivée apprend on que le bien = le mal? Chaque chose a son contraire? Est-ce la vérité? Où un moyen de rejeter ses responsabilités ?
146 Les humains sont « diabolisés » (cobayes!).
« Tu as choisi ta planète.
Tu as choisi ton pays.
Tu as choisi ton époque.
Tu as choisi ton espèce animale.
Tu as choisi tes parents.
Tu as choisi ton corps. »
Le terrorisme est fort présent dans ce bouquin… au moins trois attaques soit une toutes les 100 pages ;-)… En parlant de chats qui savent se défendre.
(Contenu sur mon blog!!)
Le jeu le plus compliqué au monde ;-)…
Ça c'est du matou de guerre !! :') meow! ;-P…
La philosophie de « Pythagore » (chat de l'histoire) est un peu no woman no cry
P.192 quoi de pire qu'ai déjà connu l'humanité si ce n'est la p…. ?
temps nouveau jean louis aubert
(plutôt à propos si on écoute les paroles)
Ils en disent des choses, nos amis à quatre pattes, avec un seul miaou;
Hannibal (vous verrez!) à la classe !;-)
P.248 … La réflexion métaphysique est un peu trop poussée ! ; -) et puis, heureux les imbéciles.
« Actuellement il y a dix millions de chats en France. Cinquante millions en Europe. 800 millions dans le monde »
C'est drôle comme tout les génies ont eu des chats ;-P…
Bastet sera un peu la chargée de com du groupe :-)… A la manière de Princesse Caroline… Allez une image vaut mieux qu'un long discours…
(Contenu sur mon blog!!)
Les rats sont un adversaires pour les Chats. Il y en a aussi dans le lore MTG (A)…
Voici une petite image…
(Contenu sur mon blog!!)
Lien : https://charlyyphoenix.wordp..
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Ma relation avec Bernard Werber est très chaotique, elle connait des hauts et des bas. J'avais adoré sa trilogie des "Fourmis" et détesté celle des "Dieux". Je ne suis donc pas une inconditionnelle de cet auteur mais j'avoue que je n'ai pas pu résister aux hypnotisants yeux jaunes figurant sur la couverture de "Demain les chats". Les livres et la gent féline étant deux passions-moteur de mon existence (en plus bien sûr de ma petite famille adorée), j'ai évidemment succombé à la tentation...
Je suis rapidement tombée sous le charme de cette peste de Bastet mais ça c'était avant... avant d'avoir rencontré Pythagore dont la sagesse et la connaissance du monde humain m'ont subjuguée.

Au début du roman, j'ai trouvé très drôle le fait de voir notre univers à travers le regard des chats. Devant la tournure des évènements, l'humour a laissé place à un conte philosophique version féline. Tirant des leçons de leurs expériences passées en notre compagnie, les chats sont-ils capables de recréer un monde exempt de violence ? Pythagore, l'ex-chat de laboratoire, qui grâce à son port USB implanté dans son cerveau le reliant à internet, connait bien toutes les erreurs humaines à l'origine de toutes les guerres depuis la nuit des temps. Est-il capable de les éviter ? L'intrépide Bastet, la fidèle Esmeralda et le présidentiel Wolfgang vont l'aider dans sa mission, soutenus par la force du lion Hannibal.

Bernard Werber en profite pour nous livrer une anthologie sur l'existence des chats à travers les diverses civilisations que j'ai beaucoup appréciée. Tour à tour adorés tel un Dieu puis chassés tel un suppôt de Satan, ils n'ont pas l'air d'être rancunier à notre égard. L'auteur insiste également sur l'importance du "livre", seul objet de mémoire qui résiste au temps (que resterait-il d'internet face à une panne généralisée des systèmes électriques et informatiques ?)
Dans ce roman d'anticipation, Bernard Werber reste fidèle à son univers habituel. Il me fait penser à un Montesquieu des temps modernes qui crée des mondes imaginaires pour que l'on s' interroge sur la pérennité du nôtre. Je reste quand même un peu déçue par la deuxième partie du livre où j'ai ressenti beaucoup de longueurs dans cette traversée de Paris dévasté et dans ces multiples combats contre les rats. La fin m'a paru également plutôt brutale. Le débat se veut, comme je l'ai dit philosophique, et pourtant par moment, j'ai trouvé qu'on frôlait la niaiserie, principalement au niveau de l'écriture. Bref, une lecture plutôt en dent de scie.

Merci quand même, Mr Werber, pour avoir mis à ma portée les pensées de mon chat Léonard qui me regarde fixement de ses yeux verts. Peut-être songe-t-il à notre survie éventuelle dans le nouveau monde de Pythagore ?
Pour moi, ce sera un 13/20.
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Bernard Werber a toujours eu l'art de manier le roman, ici roman fantastique, en y ajoutant l'histoire, l'humour et la philosophie. Dans ce premier tome de la trilogie des chats, les humains entrent en guerre civile et s'entretuent ; les rats en profitent pour prendre petit à petit possession du territoire. La peste réapparaît, faisant des ravages parmi la population qui n'est pas tombée sous les balles. Apparemment les chats sont immunisés.
Une chatte d'appartement se nommant Bastet, nom de la déesse égyptienne, rêve d'entrer en contact avec les humains, notamment pour prier sa servante humaine Nathalie de mieux choisir ses croquettes. Son voisin, le chat Pythagore a les caractéristiques de s'être choisi lui-même son nom, celui d'un mathématicien et philosophe, et de posséder un troisième Oeil. En effet, ce chat est issu des laboratoires scientifiques et sa propriétaire lui a inséré une clef USB en haut de son crâne, ce qui lui permet d'accéder aux informations des humains, notamment par le biais d'Internet.
Ensemble d'abord, puis soutenus par leurs congénères, Bastet et Pythagore vont élaborer un plan pour reprendre le territoire aux rats de plus en plus nombreux et agressifs dans ce Paris fin de monde. Un contact entre espèces semble, pour la chatte Bastet, la seule solution pour vaincre les rats et instaurer une nouvelle ère où les chats auraient la suprématie.

J'ai hâte de les retrouver sur l'île aux Cygnes où ils se sont réfugiés avec les 200 humains, le chat géant Hannibal (le lion du Bois de Vincennes) et les volatiles en tout genre. Alors c'est parti pour le deuxième tome !

Et j'en profite pour souhaiter une très bonne fête de Noël à toutes et à tous, ami-e-s et lecteurs babéliotes ! :-)
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Quand Bastet, la chatte de Nathalie, rencontre Pythagore, le chat de leur voisine, elle ignore que cette rencontre va bouleverser son existence et celle de millions de personnes. A Paris, le terrorisme a pris tellement d'ampleur qu'il a donné naissance à une guerre impitoyable entre les habitants. La capitale est à tel point dévastée que toute la société est en grave danger et que parmi les fléaux, la peste refait surface. Pythagore, ancien chat de laboratoire, sait beaucoup de choses car il a été pourvu d'un "Troisième Oeil" qui lui permet de connaître le passé et de prédire l'avenir. Avec Bastet, Angelo le chaton de celle-ci, le lion Hannibal, ils vont essayer d'apporter leur aide pour sauver leurs maîtres et les humains. Mais comment des chats, aussi intelligents soient-ils, pourraient-ils arrêter le désastre et ramener la paix dans une société à feu et à sang ?
La couverture de ce roman de Bernard Werber avec cette magnifique tête de chat noir a attiré mon attention et passionnée par les chats, j'ai eu très envie de découvrir ce livre. Je ne suis pas fan de dystopie, de roman d'anticipation ou de science-fiction, pourtant j'ai beaucoup aimé cette histoire. L'auteur nous apprend un tas de choses sur les chats, comment ils ont été vénérés ou parfois détestés et chassés à travers l'histoire et le monde entier, c'est très intéressant. Je dois reconnaître que tout au début du livre, j'ai été déstabilisée par le fait que ce soit un chat qui parle, je ne m'y attendais pas et sur le coup, cela m'a paru un peu difficile à comprendre mais je suis vite entrée dans l'histoire ensuite. Les personnages de Bastet et Pythagore m'ont paru attachants, on retrouve des traits familiers à nos matous de salon. Les scènes de guerre sont impressionnantes et terrifiantes, elles peuvent représenter ce qui pourrait arriver un jour à notre monde si le terrorisme devenait le plus fort. En lisant Demain les chats j'ai repensé plusieurs fois à La Peste de Camus, les deux livres sont proches et veulent nous faire réfléchir. La fin de ce roman m'a paru un peu plus ardue, les idées exposées sont assez complexes à comprendre. Néanmoins ce livre m'a beaucoup plu par son originalité et le travail de recherche de Werber sur les chats.
Je le conseille à toutes les personnes qui ont pour compagnons des matous de salon.
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Demain les chats, c'est l'histoire de Bastet et Pythagore, deux chats voisins qui vont vivre en direct la destruction de Paris par des fanatiques religieux et l'invasion de la ville par les rats. Ils vont devoir donner de leurs personnes pour sauver l'humanité.

Dans ce livre, on retrouve tous les codes de l'auteur et nous avons le droit à de longs passages philosophiques – j'espère que vous aimez Pythagore —, mais aussi de l'histoire, avec ici l'histoire des chats depuis leurs origines à nos jours.

Un récit assez sombre, mais avec des pointes d'humour qui ravira les amoureux des chats. Je l'ai adoré malgré quelques longueurs sur la fin due à « la patte Werber » .
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Vous ne trouverez pas dans ce livre qu'une fable amusante et très bien racontée. Il s'agit surtout d'une sorte de roman philosophique qui, à travers les personnages et le récit, laisse transparaître des interrogations très profondes sur l'humanité, son histoire, ses folies, mais aussi sur la vie, l'amour, la sagesse et même… la nature du réel.
Bernard Werber obtient ce résultat en nous faisant adopter le point de vue de Candide : il utilise les chats pour produire un effet de distanciation. Il nous montre le monde des humains à travers des consciences de chats. Il nous entraîne dans des réflexions très pertinentes sur l'histoire humaine, le terrorisme, les guerres, les religions… le tout avec beaucoup d'humour !
Si cela vous inspire, en route pour l'aventure spirituelle !
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Un excellent Bernard Werber!
Ça fait bien de commencer par son ressenti malgré quelques critiques assez mitigées.
En effet, je dois avouer que le titre et le synopsis ne m'emballaient pas trop. Les premières pages bof... Puis... Je me suis ouvert à ce roman à la fois historique et philosophique.
Nos vies humaines, notre société, notre violence sont entièrement décortiqués sous le regard d'une chatte Bastet et de son compagnon Pythagore... Leurs noms ne sont pas anodins..
Un livre de science fiction où les relations entre les chats et les humains sont un formidable prétexte à une critique de notre société et de nos comportements.
Et comme toujours avec Werber un fabuleux conte philosophique empreint de spiritualité.
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L'histoire de deux chats à Montmartre, peut on se mettre dans la tête d'un chat, je ne sais pas ? Toujours est-il que l'auteur nous fait part de cette histoire à travers les yeux et le raisonnement de deux chats Bastet et Pythagore.
Ceci a l'air futuriste mais bon il permet de voir beaucoup de ressentis que peuvent avoir les chats et moi qui en ai trois à la maison, j'ai retrouvé les comportements et surtout l'interprétation de leurs pensées. Moi qui souvent, me dit, j'aimerais savoir ce qu'il pense dans leur tête.
Ravie d'avoir vu la palette de sentiments des ses deux compères. à découvrir.
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demain les chats .

Avec quel autre animal Bastet essaye-t-elle de communiquer en premier au tout debut du livre sans succès ?

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