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3,84

sur 3234 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nous y voilà, la fin d'une épopée myrmécéenne qui m'aura pris plusieurs années. Après un premier tome qui introduisait habilement ce thème des fourmis, augmenté par l'effet de surprise d'un tel OLNI, Après un seconde tome qui se révéle largement supérieur à la première aventure, notamment grâce à l'enquête humaine pleine de suspense. Voici le troisième tome. La fusion des civilisations est enfin arrivée. Positive ?

D'un coté les fourmis. L'idée qu'une simple ouvrière puisse devenir reine pour vivre plus longtemps et puisse transmettre son message. le retour du thème de la religion, omniprésent dans le second tome, visant la conclusion pure et simple. Des longueurs, il faut bien être honnête même si Werber maîtrise une nouvelle fois les parallèles entre ces deux mondes.

De l'autre les Hommes avec cette troupe d'adolescent voulant faire leur révolution pacifiste. le monde du lycée, les adolescents, les groupes fascistes... Un sujet passionnant augmenté par les citations du tome 3 du bouquin d'Edmond Wells, un vrai plaisir culturel ! Les personnages sont très charismatiques et la fin est une réelle apothéose. Réunion de toute cette aventure sans trop en dire.

Au final, c'est vraiment un très bon livre. Un peu en dessous du second tome qui était vraiment excellent. L'humour est toujours aussi excellent, l'ambiance atypique et la faim d'aventure comblée. Une nouvelle réussite pour clôturer cette trilogie qui aura véritablement changé ma vision du monde.
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Pendant quelques centaines de pages de ce livre, le désarroi m'empoignait. La certitude se faisait de plus en plus forte : je n'étais plus sensible au charme de l'écriture de Bernard Werber ; j'avais vieilli ; je n'étais plus capable de m'enchanter ni de m'illusionner sur les possibilités d'un monde meilleur... N'ayant pas été captivée plus que cela par le Jour des Fourmis, le précédent opus, je commençais, fataliste, à me faire à cette idée : cet auteur-là était fait pour les jeunes qui n'ont pas encore développé le cynisme des plus de trente ans et peut-être la lecture des Thanatonautes et du Papillon des Etoiles me laisserait-elle froide désormais...

Les personnages, quoique sympathiques (plus que dans le Jour des Fourmis d'ailleurs) étaient trop caricaturaux et sans grande profondeur. Les situations manquaient cruellement de réalisme. le message passé était simpliste. Faire la révolution sans violence ? Qui peut croire cela possible ? Même avec violence, d'ailleurs, les révolutions n'ont jamais manqué d'être dévoyées... Passons le message auprès des adolescents, afin de leur faire croire un peu plus longtemps que ce monde n'est pas totalement irrécupérable, mais nous autres...

Et puis il s'est passé quelque chose. Voilà que, insidieusement, les pages ont commencé à tourner plus vite. Elles ont défilé. le livre ne s'est plus refermé. Impossible de le lâcher. Brusquement, la magie avait repris. Voilà que je retrouvais mon Werber. C'est qu'on s'en prenait à ces héros peu crédibles au départ mais attachants. On s'attaquait à leur révolution pacifique. On employait pour la détruire des moyens infâmes... Et je détestais tout-à-coup qu'on laminât cette insurrection hors normes à laquelle je ne croyais pas du tout au début ! Un "méchant", psychopathe sur les bords, se dévoilait peu à peu et il se mettait même à décapiter des fourmis, projetant de détruire 103ème, l'héroïne insecte la plus extraordinaire de la Création, à l'heure même où celle-ci commençait à percer le secret des Doigts, à savoir l'Art, l'Amour et l'Humour...

Non, ce n'était pas si candide, finalement... le démarrage avait juste été long et un peu poussif. Comme souvent avec Werber, qui est à la littérature ce que l'oignon est à la gastronomie française, il fallait croquer à travers toutes les couches pour en atteindre la vraie saveur. Et encore cet auteur-là est-il si prolixe en pistes de réflexion diverses qu'on doute toujours avoir entièrement extrait le suc salvateur de ses oeuvres.

Grâce en soit rendue aux Doigts... pardon, aux dieux, je ne serai jamais trop vieille pour lire du Werber.
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Bon, sûr qu'il y a pas mal de bonnes critiques sur ces merveilleux premiers livres, ceux par lesquelles je me suis immergé dans les univers de Mr Werber.

Après, les autres, les thanatonautes et autres se lisent bien mais ces premiers ont le diadème du bonheur de découvrir autre chose. Ça se lit bien, voire trés bien, comme tous ses livres qui ont le bonheur de mélanger un peu de science aux écrits, une démarche que j'ai beaucoup apprécié.

Ma seule critique, le titre, la révolution des fourmis, un auteur français donc j'en attends pas moins, mais ça parle plus d'évolution qu'autre chose. donc un petit air (phonétique à mettre en perspective).
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Pourquoi ce troisième tome ? Pour mieux bousiller cette saga dans son ensemble ? C'est vraiment dommage. A la fin de cette lecture, je suis d'accord avec les copines même si ces dernières n'avaient pas hésité à me prévenir bien avant que je me penche sur le tome II. « Fais gaffe, l'auteur s'enfonce dans un sacré délire. » Sur le tome II, je l'avais senti mais pas au point de me montrer cruel dans ma notation, ni dans ma chronique. A la suite de cet ultime tome… Même en faisant des efforts… Non, cela va être mission impossible de ne pas dire ce que je pense. Des erreurs tellement grossières que j'ai failli abandonner ma lecture pour lui mettre une bulle, en guise de note. Néanmoins, j'ai pris sur moi et j'ai poursuivi. Je ne vais pas qualifier cette lecture comme une perte de temps mais mon impression générale ne s'en éloigne pas trop. Voilà pourquoi je suis un tantinet agacé…

Points négatifs :

- La première incohérence qui m'a « sauté » à la gueule est la suivante : Depuis quand un lycéen, même si ce dernier est âgé de dix-huit ans, est capable de s'offrir une villa ? A la base, ce genre de résidence coûte une sacrée fortune. Certes, si les parents de ce dernier étaient à la tête d'une fortune colossale, je ne dis pas mais là, rien n'a été précisé les concernant.

- L'héroïne principale qui utilise sa voix pour lutter contre ceux qui lui veulent du mal… Même si elle sait maîtriser les techniques vocales suite à des enseignements, pouvoir immobiliser une menace juste en lâchant un cri qui frise les notes les plus hautes… Excusez-moi mais j'ai bien rigolé. Je lisais la révolution des fourmis ou l'épisode numéro je-ne-sais-combien de Charmed ?

- le joli petit foutage de gueule de l'auteur. Ouais, j'assume mes propos et je vais prendre mon temps pour bien étayer ce point. Pour avoir écrit cette saga, je suis sûr que monsieur Werber a fait plusieurs recherches pour savoir sur quoi il s'aventurait… Ouais… Sauf que certains lecteurs comptent la zoologie comme passion mais aussi, l'ornithologie. Bref, l'auteur arrive à nous faire surgir un loup en pleine forêt de fontainebleau. Il est merveilleux ce mec ! Même en faisant des recherches pour être sûr de ne pas dire de bêtise, il n'y a aucun loup dans cette partie de la France. Sur ce coup là, l'auteur m'avait bien énervé. Toujours dans le même passage, il ose intégrer un grand duc… Les grands ducs nichent et vivent principalement dans les zones montagneuses… Y a des montagnes à Fontainebleau ? Des moyens ducs ou des petits ducs, je veux bien mais des grands … Bref, un très beau foutage de gueule de l'auteur.

- La romance… Je l'avais senti arriver de très loin et je ne m'étais pas trompé. de cette ambiance a découlé un rapport qui a failli être sexuel mais fort heureusement, les événements alentours ont troublé ce moment… Et tant mieux pour moi j'ose dire. Toutefois, l'auteur me fout une deuxième couche et cette fois, rien ne les empêche d'aller jusqu'au bout de la chose.

- Pour ceux et celles qui se sont risqués sur cette histoire, vous savez que nous en avons trois pour le prix d'une. Celle des humains, celle des fourmis et enfin, l'encyclopédie du savoir relatif et absolu. L'histoire qui concerne les humains, je m'en foutais royalement mais surtout, elle m'ennuyait.

- Enfin, il y a un personnage qui aime faire de sacrées crasses aux héros principaux et qui agit sous l'égide de l'extrême-droite. Je regrette que cet individu ne se voit pas punir à la hauteur de ses actes… Surtout lorsqu'on assiste au meurtre d'un chien de sa main.

Points positifs :

- La taille des chapitres. Certains sont petits, d'autres, bien balèzes, bref, un régal.

- L'encyclopédie du savoir relatif et absolu. J'ai beaucoup apprécié les nombreuse anecdotes glissées dans ce livre et certaines étaient vraiment intéressantes.

En conclusion, je regrette l'écriture de ce tome. Les deux premiers se suffisaient à eux-mêmes. Dommage de ne pas savoir préserver au mieux l'une de ses oeuvres...
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Je m'étais lancée fin décembre dans une relecture de la trilogie des fourmis de Bernard Werber dont je n'avais jamais lu le dernier tome. J'avais adoré le premier tome et cette surprenante plongée au coeur du monde myrmécéen. On y apprend mille choses sur les fourmis (et autres insectes) et je peux vous assurer qu'on ne les regarde plus de la même manière après cette lecture. Je me suis souvent surprise à rechercher des informations, à les vérifier et à les approfondir : Bernard Werber va toujours plus loin, mais amène les choses de manière si prenante que l'on se dit « et pourquoi pas ? ». C'est un aspect que j'ai retrouvé dans tous les livres de lui que j'ai pu lire, il nous amène à croire aux choses les plus folles, on se laisse embarquer et, à chaque fois, c'est un voyage surprenant. Cependant, je dois dire que mon enthousiasme a diminué graduellement au fil de ces trois tomes. J'ai dévoré le premier, j'ai bien aimé le second (surtout grâce à une fascinante coalition d'insectes), mais le troisième n'était pas dénué de longueurs, de redites par rapport aux deux premiers, et j'étais bien contente d'atteindre la dernière page. C'était peut-être le tome de trop (ou peut-être aurait-il mérité quelques coupes), mais ça n'en reste pas moins une trilogie originale entre polar, SF et documentaire animalier !
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Et voilà, ma 1ère saga de l'année est terminée et c'est une belle découverte. J'avoue avoir préféré les 2 premiers tomes, celui-ci m'a paru au début avoir moins de rythme, et les quelques redites (bien utiles pour ceux qui n'ont pas lu les tomes précédents) ont un peu ralenti ma lecture, j'aurais voulu une suite directe avec les personnages récurrents de la série. Heureusement, l'intérêt de l'histoire est revenu très vite et je me suis avec plaisir sentie immergée dans le monde des fourmis. Alors pas sûre que ma phobie ait totalement disparu, mais il est certain que si lors d'un pique-nique je recroise ces petites bêtes, je ne les tuerai plus automatiquement.
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Très agréable de retrouver nos amies les fourmis. Ici, seuls les humains ne sont pas les mêmes que lors des 2 premiers livres. Et le rythme des chapitres s'alterne toujours malignement entre fourmi/humain/encyclopédie. C'est son charme et sa faiblesse à la fois car j'ai pris plus de plaisir cette fois-ci à suivre 103e et ses disciples plutôt que les humains. Contrairement aux 2 premiers titres qui s'appuyaient sur cette force incroyable de l'alternance avec des histoires aussi haletantes l'une que l'autre.
Sur cette histoire, j'ai finalement plutôt bien apprécié le procès final et le commissaire un peu troublé qui va être le grain de sable humain de toutes les aventures croisées mais la révolution humaine était trop trop lente à mon goût. Dommage car l'équilibre de tous les romans de Werber est bien réglé. Je fais donc de ce titre l'exception qui confirme la règle.
De ce fait, je me suis ennuyé pendant 75% de ce 3e opus. Il était peut-être de trop pour moi. Seul le dernier quart a relevé l'ensemble car complétant très bien le tableau et créant des liens que je n'avais pas envie de voir avant leur révélation.
Quoiqu'il en soit, après 3 pavés sur les fourmis, jamais plus de ma vie je ne regarderai ce petit peuple par la taille comme insignifiant !
À présent, je vais scruter une tâche jaune sur chaque fourmi que je croiserai et je chuchotetai "103e ?" pour savoir si c'est bien "elle/lui" ! Car à cause de Werber, j'ai envie de croire à ce conte moderne.
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La suite de la saga un livre incroyable, tres dense , rythmé et le pari de l'auteur est gagné ! Je me suis régalé une fois de plus et les 700 pages ont passées comme dans un reve !
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Le début est prenant mais tout cela est un peu long sur la fin... Les extraits de "L'Encyclopédie du savoir relatif et absolu" sont toujours aussi intéressants.
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Soit Bernard Werber fait partie d'une secte soit il est très fort pour décrire le genre humain.
J'aime bien quand on montre les travers humains au profit de l'ingéniosité animale.
C'est un peu primaire: il y a des méchants et des gentils mais ça fait du bien et on emmagasine plein d'arguments pour contrer les "oui mais les animaux ne sont pas intelligents blablabla". D'ailleurs 103°le dit: "Prouvez-moi que l'homme est intelligent."
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