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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parfois, il arrive qu'on adore le début d'un livre, puis qu'on décroche au fur et à mesure. Afterworlds m'a fait cet effet. La première moitié est géniale : riche, prenante et originale, j'ai été happée dès le début dans ce double récit étonnant. Malheureusement, Scott Westerfeld n'aurait peut-être pas du écrire un aussi long roman. Une fois les longueurs installées, j'ai peinée et je l'ai trouvé trop lent. Déception ? Pas totalement puisque ce roman a de bons atouts. Malheureusement, ses défauts ont freiné mon enthousiasme...


La grande originalité de ce livre, c'est que nous avons en fait deux histoires dont une mise en abîme (un livre dans un livre!). Nous suivons d'abord Lizzie, jeune adolescente de dix-sept ans qui suite à une sorte d'expérience de mort imminente, se découvre le pouvoir de voyager entre le monde des vivants et celui des morts. Ne vous fiez pas au résumé et à la phrase d'accroche qui donnent une idée fausse du livre. Lizzie est une héroïne imaginaire, c'est un personnage de fiction, créée de toutes pièces par notre "seconde" ou véritable héroïne (à vous de voir) : Darcy.
En effet, l'histoire de Darcy et celle de son personnage : Lizzie, s'intercalent tout au long des 672 pages.

Ce double récit est surprenant : on passe d'une romance paranormale à un roman bien ancré dans le réel. Darcy est une jeune écrivain qui vient d'arriver à New-York, nous allons découvrir tout le processus éditorial à travers ses journées. Ce qui est plutôt fun, c'est que Darcy a nommé son livre Afterworld, comme ce roman même que nous sommes en train de lire!



J'ai bien aimé les deux histoires même si ma préférence va à Lizzie. C'était assez frustrant de passer d'une jeune fille à l'autre et je me suis souvent retenue de sauter des chapitres pour pouvoir lire d'une traite la même histoire. Lorsque c'est son tour, Darcy nous parle de son livre et nous découvrons au fur et à mesure ses inspirations et les changements qu'elle souhaite apporter à son histoire. La construction du roman m'a plu, même si je m'attendais à un lien réel entre les deux filles, la faute à la phrase présente sur la couverture "l'une l'écrit, l'autre le vit". Une fois que j'ai compris que Lizzie n'était pas réelle, j'ai eu plus de mal à m'immerger dans le récit. Quand je lis, j'aime croire que les personnages existent réellement. le premier chapitre du point de vue de Lizzie : l'attaque terroriste m'a totalement conquise car j'y croyais... Pour moi, Lizzie existait.
Darcy ne m'a pas toujours intéressée. Certes, son quotidien nous apprend beaucoup de choses sur le milieu de la littérature "jeune adulte" américain mais j'ai ressenti peu d'affinités pour le personnage. Darcy n'est pas toujours mature sans ses décisions et manque de fond. Je me suis plus attachée à ses héroïnes (Lizzie et Mindy) qu'à elle-même, qui est censée être réelle!


Le gros soucis de ce roman, c'est qu'il est bien trop long. Passé les 300 premières pages, l'histoire n'avance plus vraiment. Côté Lizzie, le récit stagne et le fait d'être sans arrêt "coupés" pour revenir à Darcy n'arrange rien. J'ai lu le début d'une traite, sans arriver à m'arrêter mais ensuite, j'ai du me forcer à avancer tant il ne se passe quasiment plus rien. le concept du roman est intéressant mais en même temps, je me suis vite lassée de cette double lecture. J'ai eu l'impression qu'on restait trop en surface et au final, malgré l'épaisseur d'Afterworlds, il manque de fond, je reste sur ma faim....


Pour conclure, Afterworlds est un roman original mais il souffre de longueurs trop présentes. Un avis en demi-teinte donc pour le nouveau livre de Scott Westerfeld.



Lien : http://www.megworld.fr/2015/..
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L'originalité d'Afterworlds tient dans la mise en abyme de deux romans : on suit le parcours de Darcy, jeune auteur qui va publier son premier livre et s'installe à New-York, et la lecture de son roman fantastique. Mais c'est sans doute la seule originalité du livre... Je pensais qu'un lien plus élaboré allait nous faire basculer d'une histoire à l'autre, voire que la frontière entre réalité et fantastique allait s'effacer et que l'écrivain allait devoir écrire pour sauver son personnage. Sans doute la phrase "L'une l'écrit, l'autre le vit" en première de couverture m'a-t-elle induite en erreur. Bref, j'étais pleine d'attentes, ce qui a renforcé ma déception.

Mais j'exagérerais de dire qu'il n'y a vraiment aucun lien entre les chapitres consacrés à Darcy et son roman. On suit le processus de l'écriture d'un livre, de l'idée de départ qui a inspirée Darcy pour son roman (la mort d'une amie d'enfance de sa mère) aux conseils et critiques qui lui sont faites, et ses hésitations quant à la meilleure fin possible.

Toute la partie sur Darcy est intéressante car elle nous montre l'envers du décors et les étapes qui suivent l'écriture brute d'un texte pour pouvoir le publier. Rôle de l'agent, rencontres avec d'autres auteurs, listes des modifications à faire et dates butoirs, tournées de promotion... On plonge dans la peau d'un auteur !

Quant à son roman, Afterworlds, il nous emmène dans un univers fantastique où l'héroïne devient capable, suite à un attentat dont elle échappe miraculeusement, de basculer dans le monde des morts. Devenue passeuse, elle doit apprendre à les guider et surtout à contrôler ses pouvoirs pour pouvoir venir en aide à certains d'entre eux, dont le fantôme de Mindy, meilleure amie de sa mère tuée par un serial killer. Les idées développées autour de l'au-delà, qui serait une version de notre monde sans couleurs et peuplée de fantômes dont il faut se rappeler pour ne pas qu'ils disparaissent, m'ont bien plu. Mais l'histoire d'amour qui s'y greffe est mal traitée et on peine à y croire.

Au final, j'ai trouvé les deux histoires trop longues et donc peu prenantes, ce qui m'a donné envie d'arrêter cette lecture plus d'une fois.
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Le roman se compose de deux histoires entremêlées : celle de Darcy, auteur dans le « monde réel » et celle de Lizzie, l'héroïne du roman écrit par Darcy (fans de Jane Austen, c'est pour vous !). Chaque chapitre passe ainsi de l'une à l'autre. le procédé est plutôt chouette et permet d'alterner entre chaque histoire tout en distillant un suspense réussi.
Le roman commence tout d'abord avec Darcy Patel, jeune auteure de 18 ans qui a reçu un contrat très juteux pour publier son livre Afterworlds. Très vite, la jeune fille se rend à New York, où elle retrouve son agent, découvre son éditeur et les soirées consacrées aux auteurs « young adults ». Durant tout son séjour à New York, elle va devoir retravailler l'écriture de son roman selon les demandes non seulement des éditeurs mais aussi du service marketing et, surtout, entamer la suite de son roman. Tout un processus éditorial qui va non seulement stresser notre jeune auteure mais également l'aider à grandir et à s'émanciper.
Intercalée à l'histoire de Darcy se trouve celle de son héroïne, Lizzie, qui commence sur les chapeaux de roue avec une scène d'ouverture digne des meilleurs films d'action : une attaque terroriste dans un aéroport. Coincée, Lizzie appelle les secours qui, dans l'absence de portes de sortie, lui conseillent de faire la morte. Et elle le fait si bien qu'elle va se retrouver dans « l'envers du décor », l'endroit où vont les fantômes avant de rejoindre l'enfer. Elle y rencontre Yamaraj, un jeune homme « psychopompe » (guide des âmes), qui va lui révéler sa nouvelle nature et, bien évidemment, devenir son amoureux…
Pour être honnête, j'ai beaucoup plus aimé l'histoire de Darcy et tout le processus lié à la création littéraire et éditoriale (ce doit être mon côté bibliothécaire), même s'il y a de grandes différences entre l'édition aux États-Unis et celle en France. L'histoire d'Afterworlds est une romance fantastique un peu lue et relue, même si la mythologie hindoue qui y est associée apporte une touche exotique plutôt chouette. Mais il est possible que le lectorat ciblé par ce roman soit plus sensible à l'histoire de Lizzie qu'à celle de Darcy, pleine de jargon éditorial et d'une love-story peu conventionnelle. En plus, vu le pavé, il y a des chances que certains lecteurs sautent les passages qui les intéressent moins pour ne s'attacher qu'à une seule histoire. Je dois aussi avouer que, au vu du slogan de couverture, je m'attendais à un roman un peu plus « science-fictionnesque », alors que pas du tout, il s'agit d'un roman tout à fait ancré dans la réalité. On pourrait alors se demander : quel intérêt de raconter deux histoires totalement indépendantes dans un même livre ? Peut-être est-ce une façon pour Scott Westerfeld de montrer que l'écriture d'un roman est longue et complexe ? Ou alors de dire aux jeunes auteurs, lancez-vous et réalisez vos rêves ! le lecteur sera libre de choisir. En tous cas, j'ai trouvé ce roman vraiment très intéressant sur l'écriture d'un livre et les questions et réécritures auxquelles un auteur doit se confronter pour voir un jour son oeuvre publiée. Selon moi, il aurait pu se consacrer uniquement à Darcy mais les ados y trouveront peut-être à redire…
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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"L'une l'écrit, l'autre le vit".
C'est là tout le sel de ce livre que d'alterner les chapitres entre la vie de Darcy qui a écrit un roman et l'histoire de Lizzie, le personnage principal dudit roman. Sans cette construction, je pense que je n'aurai pas autant apprécié ce livre. Ce qui fait que l'on tourne les pages, c'est l'alternance entre ces deux récits, et surtout l'envie de connaître les réponses aux questions que se pose l'auteur, Darcy tout au long du récit. Ce qui m'a plu, c'est l'immersion dans le monde de l'édition pour les jeunes adultes, version américaine.
Ce qui m'a impressionnée, c'est la capacité de Scott Westerfeld à écrire deux récits racontés par des adolescentes, et d'être tout à fait crédible !
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Tout d'abord, je remercie les éditions Pocket Jeunesse pour ce service de presse. Je n'avais pas encore eu l'occasion de découvrir cet auteur, renommé pour sa saga Uglies. Ce livre m'a tout de suite intriguée grâce à sa phrase d'accroche : « L'une écrit l'histoire, l'autre la vit » qui fait référence à deux personnages – l'écrivain et son personnage – que l'on va suivre dans un double récit.

De fait, Darcy, l'écrivaine new-yorkaise, et Lizzie, le personnage plongé dans un monde fantastique, se dévoilent au fur et à mesure grâce à l'alternance de points de vue. On peut tout de même s'interroger sur l'intérêt d'avoir écrit deux romans en un car même si j'ai été charmée par la mise en abîme, il arrive qu'on s'intéresse davantage à un personnage qu'à un autre.

D'ailleurs, si j'ai adoré le début du livre, le nombre de pages et quelques longueurs m'ont ralenti dans ma lecture. J'ai dû faire une longue pause une fois arrivée à la moitié du roman.

D'un côté, j'ai apprécié être dans la peau d'une jeune auteure qui découvre le monde de l'édition et de la littérature « jeunes adultes » où tout n'est pas rose. C'est intéressant de suivre le processus d'écriture de son livre jusqu'à sa publication, ainsi que le rôle de son agent au cours de cette évolution.

D'un autre côté, j'ai particulièrement accroché à Lizzie qui nous emmène dans un univers paranormal, fantastique et empli de mythologie. La découverte de l'au-delà et des créatures surnaturelles qui y règnent a été une bonne surprise, même s'il faudrait revoir la crédibilité de l'histoire d'amour qui ne m'a pas beaucoup plu.

Je m'attendais à ce qu'à un moment donné, la frontière entre le réel (Darcy) et le fantastique (Lizzie) s'efface pour permettre de mêler les deux récits. J'ai été déçue de voir que ce n'est pas le cas. Donc, il faut peser ses attentes vis-à-vis de ce roman qui manque parfois de précision et de profondeur mais qui propose un univers captivant.

En bref, ce roman est une bonne surprise : il nous plonge dans le monde des morts et dans le monde de l'écriture. Sa construction est bien pensée et l'univers est intéressant mais il n'en reste que des longueurs pourront gâcher la lecture de certains lecteurs.
Lien : http://phebusa.fr/afterworld..
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