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EAN : 9782360541201
176 pages
Le Mot et le reste (20/03/2014)
3.62/5   8 notes
Résumé :
Prenant pour point de départ le grand port du Pacifique Nord, il trace un itinéraire qui longe le littoral de la Colombie-Britannique avant d'atteindre la péninsule de l'Alaska, en passant par Juneau, la capitale des affaires, et Skagway, longtemps le fief de l'escroc Soapy Smith. En route, dans le style vif et allègre qu'on lui connaît, il esquisse des portraits de coureurs de bois français, d'environnementalistes tels que l'Ecossais John Muir, tous suivant des pis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Les vents de Vancouver est un livre court et facile à lire. En partant de Vancouver et le long de son voyage vers l'Alaska, l'auteur Kenneth White intègre des portraits de différentes personnalités historiques de la région.

Cette lecture a été agréable mais j'ai eu du mal à accrocher, sûrement au style assez simple et sans émotion particulière. Pour avoir voyagé à Vancouver et en Colombie Britannique, j'ai beaucoup apprécié la nature grandiose là-bas mais le texte est finalement plus axé sur les relations humaines (premiers peuples et explorateurs).

Par contre, je vous déconseille fortement de lire l'extrait en quatrième de couverture car elle vous donne le dernier passage du livre ! Heureusement que je ne lis plus les quatrièmes de couverture...
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
En sortant du Red Dog, je me suis trouvé dans ce qui devait être la partie écossaise de Vancouver : des rues étroites bordées de petits hôtels portant des noms tels que Balmoral House, Holyrood Rooms, The Bruce Arms, qui me menèrent à la bibliothèque Carnegie. Autour de la porte d'entrée, un rassemblement débraillé d'épaves, de mendiants, de camés et d'alcoolos, parmi lesquels se distinguait une fille -- jerkin en cuir noir et jupe en morceaux de tartan déchirés, autour de la tête une écharpe décorée de crânes et une araignée tatouée sur la joue gauche -- qui, levant vers le ciel ses yeux rouges et chassieux, se mit soudain à pousser un hurlement de sorcière des Hautes Terres. L'âme torturée de la vieille Calédonie...
(...) J'ai terminé sur un rivage froid, où des corbeaux ramassaient des coques qu'ils brisaient sur les rochers, où des mouettes pêchaient en compagnie d'un héron solitaire et où, un peu plus loin sur les vasières, une bande de bernaches du Canada au long cou semblait se préparer pour une nouvelle migration. p 10-11
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Avant d'entrer dans l'étroit canal de Juneau, j'avais dit à Jim que j'aimerais faire un tour dans Taku Inlet.
Taku : "grand vent", en langue tlingite.
De petits blocs de glace, vert émeraude, bleu translucide, flottaient lentement sur la surface de l'eau qui scintillait sous le soleil. Sur la plupart d'entre eux était posé un goéland d'un blanc éclatant. Sur les plus gros, se prélassaient des phoques aux corps lisses et luisants et aux yeux ronds grands ouverts -- de temps en temps, l'un d'eux, se laissait voluptueusement glisser dans l'eau.
C'était d'une beauté à couper le souffle et d'un calme absolu. Il émanait de ce lieu une sensation d'immensité aux détails parfaits. Le genre de choses que l'on garde dans les tréfonds de son cerveau, tellement précieux et précaire qu'on ne veut pas trop en parler. p 74
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Avant que les mineurs et les pêcheurs, suivis par les chercheurs d'or et les bûcherons, ne viennent coloniser l'endroit en 1885, KichXáan ("le ruisseau aile d'aigle") était un campement de pêche estival des Tlingits. C'est aux Tlingits et aux Tsimshians que je pensais alors que je quittais Creek Street pour suivre le sentier de l'Homme-Marié, et passais devant l'American Légion, de vieilles voitures Dodge et Pontiac abandonnées ici et là, et un jardin sur la porte duquel était inscrite cette épitaphe implacable :
Ci-gît, froid et dur
Le dernier clébart
Qui a chié dans ma cour. p 50-51
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