AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782729110277
Editions de La Différence (14/11/1994)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Coll. "Orphée". N°196 In-16 broché, 126 pp. Bilingue. Traduction en regard.
Traduction de l'Espagnol (Argentine) et présentation par Silvia Baron Supervielle.

Juan Rodolfo Wilcock (1919-1978). Il appartient à cette race d’écrivains, en eux-mêmes quelque peu énigmatiques, dont l’Argentine est riche, et qui changent de langue en changeant de terre.
Après 1958, Wilcock, ami de Borges, écrira en italien. Mais Les Jours heureux, qu’il publi... >Voir plus
Que lire après Les jours heureuxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Un court billet pour vous inviter à lire ce bref recueil bilingue où la nature et la nuit sont très présentes, un recueil consacré incontestablement à l'amour et à sa force, à son ambivalence ; « un amour perdu qui est toujours sur le point de renaître, et dont la figure ressemble à celle d'un ange sans ailes, parmi le feuillage incliné sur l'eau et dans le noir du silence qui s'élève vers le ciel » (extrait de « L'Oiseau Phoenix », excellente préface de Silvia Baron Supervielle, qui a également traduit ces poèmes).
« Les jours heureux » est dédié « à la mémoire de Ana Maria Chouy Aguirre », et c'est, je trouve, une très belle offrande.
Commenter  J’apprécie          840

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
LE FEU DES DIEUX

Ô vous-autres voyez comment les années tombent
toutes avec fracas et forment un nuage,
et l'oiseau sur sa branche se moque des rêves
de l'homme, tandis que tout expire comme des écailles.

Ce feu, que le propre Prométhée ne rédime pas,
douleur mise sur le front pour qu'elle soit éternelle,
ô voyez-le croître sur les ruines,
les cendres qui restent de son brasier muet.

Nous parcourons les heures sans regarder leur visage,
ces lèvres qui parfois nous appellent de si loin.
Ô si nous pouvions penser à l'autre songe
et si la flamme s'élevait enfin vers le repos
oscillant pour toujours au milieu de la Beauté !

(p. 105)
Commenter  J’apprécie          330
Ô que cet instant soit l'éternité immuable
toujours, toujours devant moi ton corps tellement beau,
comme des musiques lointaines qui s'élèvent exaltées
entre lumières fluides et vapeurs irisées.

Je veux incliner mon front et t’embrasser les mains
tandis que dans tes yeux passe un jardin inouï,
un lieu de volupté dans lequel la pensée
sombre dans des eaux très douces et dans un rêve.

Et m'approcher de tes lèvres et connaître la mort,
un espace d’anges, l'oubli.

(p. 23)
Commenter  J’apprécie          370
La fleur

Déjà la nuit se déploie majestueusement
sur toutes les plantes.

Ô laisse-moi baiser tes mains,
tes lèvres, dans l'ombre.

Je vois une belle fleur entre les herbes folles.

(p. 43)
Commenter  J’apprécie          350
LA PLUIE

Ce crépuscule est comme une ville lointaine
où tu aurais un jour dis mon nom ;
ici, dans la galerie, j'écouterai les ailes
sereines de la pluie qui passe entre les arbres.

Mais l'amour s'étend de l'Est à l'Ouest
et par-delà l'horizon – ô si je pouvais à ta fenêtre
rester toujours à t'attendre !

(p. 51)
Commenter  J’apprécie          110

autres livres classés : littérature argentineVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (6) Voir plus



Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature sud-américaine

Quel est l'écrivain colombien associé au "réalisme magique"

Gabriel Garcia Marquez
Luis Sepulveda
Alvaro Mutis
Santiago Gamboa

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaine , latino-américain , amérique du sudCréer un quiz sur ce livre

{* *}