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3,93

sur 374 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je suis une grande fan de Connie Willis et de ses romans sur les voyages dans le temps. Ce livre est génial dans sa description du paradoxe temporelle, sur le fait que le moindre évènements à son importance dans l"histoire et dans L Histoire. Un SF à lire absolument !
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Ahh pourrais-je encore lire un jour quelque chose de plus délicieux ? J'espère mais j'en doute... Heureux ceux qui ne l'ont pas encore lu, car ils pourront le découvrir !
C'est bon pour tous ceux qui aiment la science fiction (enfin, celle qui ne se prend pas trop au sérieux), pour les amateurs d'Angleterre victorienne, ceux qui aiment les chats, les bouledogues anglais, les héros espiègles, l'histoire, et encore beaucoup d'autres ...
Alors à Oxford en 2060, le département d'histoire organise des voyages dans le temps...C'est toujours à peu près la même équipe que dans le Grand Livre (voyage tous frais payés au XIVème siècle hmmmm) ou Black-Out (voyage sympa pendant le Blitz), mais ce coup-ci : voyage sous le règne de Victoria, car une Lady du futur cherche la "potiche de l'évêque", pour la remettre à sa place dans sa reconstruction d'une cathédrale détruite...
Le problème est toujours le même : attention à ne pas briser le continuum espace-temps (ces livres s'adressent donc aussi aux fans de" Retour vers le Futur") ... et le continuum a peut-être été brisé à cause d'une jeune historienne qui a ... chuut...car en 2060 horreur de l'horreur il n' y a plus de ... chuuut.... Mais c'est épouvantable, un monde pareil !!!
Bref, il faut la retrouver et la ramener (l'historienne et ...) le département envoie en renfort un autre jeune historien charmant en plein déphasage temporel (mal des transports des voyages dans le temps, apparenté à une bonne cuite )
Nos deux historiens sont assez incompétents dans pas mal de domaines. Il faut retrouver la potiche, ramener la ... qui est très très ...enfin ceux qui fréquentent ce genre d'individus comprendront ...
Et quand le chien s'en mêle !!!
Et que le jeune historien de 2060 se trouve intégré dans une famille typique de grands bourgeois victoriens ... Avec la jeune fille type de roman du XIXème...Et la mother ! Et le father et ses poissons ! La princesse les aime beaucoup...
Mais où donc est passée la potiche ?
Vraiment lisez-le, heureux qui ne l'avez pas lu. Je l'ai déjà lu deux fois, et ça me donne envie de le reprendre encore.
Merci Connie Willis ! Et aussi pour "Le Grand Livre" et "Black-Out" !
J'en veux d'autres, s'il vous plaît !
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J'ai attrapé ce livre un peu au hasard au rayon SF/fantasy un jour ou je n'avais pas envie d'une énième histoire fantastiques "classique". Ce roman sur lequel je pariais peu s'est révélé être une très bonne surprise (d'où ces 5 étoiles, même si avec le recul, 4 seraient peut être plus honnêtes ^^).

J'ai un gros faible pour l'absurde britannique et ce livre en a à revendre. Parfois l'auteur nous perd un peu à force de jouer sur les aller/retours et les paradoxes temporels. Mais, le côté burlesque (voir un peu vaudeville) de l'histoire et des personnages m'a fait passer outre ces petites faiblesses de clarté et de rythme.

J'ai depuis lu Trois hommes dans un bateau, je pense me replonger un des ces quatre dans Sans parler du chien histoire de dénicher de nouveaux parallèles et clins d'oeil qui je pense ne doivent pas manquer !
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Après avoir été bluffée par « Le grand livre » et le diptyque « Blackout »/« All clear », c'est pleine d'entrain que je me suis plongée dans un autre des romans de Connie Willis mettant en scène des historiens envoyés dans le passé grâce au voyage temporel. Et une fois encore je ressors de cette lecture à la fois ravie mais aussi et surtout frustrée de ne plus rien avoir de l'auteur à me mettre sous la dent. Car avec « Sans parler du chien » Connie Willis témoigne à nouveau de toute l'étendue de son talent et nous offre un roman captivant de bout en bout, bourré d'humour et de références littéraires, historiques et culturelles. Certains reprocheront à l'auteur la trop grande lenteur de son récit, ou bien sa tendance à faire tourner le lecteur en bourrique pour ce qui peut s'apparenter à des détails, mais au final tout cela ne fait que peu le poids face au brio avec lequel elle parvient à totalement nous déconnecter de notre monde pour nous faire entrer dans le sien. Manquer louper son arrêt de bus ou découvrir qu'on a passer la majeure partie de la nuit à lire plutôt qu'à dormir sont des choses auxquelles il faut savoir s'habituer quand on lit du Connie Willis ! Après le Moyen Age et la ville de Londres à l'heure du blitz, c'est dans l'Angleterre de la fin du XIXe siècle que vont cette fois devoir se rendre une poignée d'historiens afin de réparer une incongruité temporelle causée par l'acte d'une collègue qui pourrait bien changer le cours de l'histoire : le sauvetage imprévu d'un chat...

On le devine à la lecture du pitch, ce roman ci sera moins dramatique et moins intense émotionnellement que ne pouvait l'être « Le grand livre », et l'on découvre sans surprise que l'auteur est aussi à l'aise avec la comédie que la tragédie. On suit donc le sourire aux lèvres les efforts colossaux et sans cesse contrecarrés fournis par Ned et Verity, deux historiens chargés de « remettre l'histoire en ordre », afin de ramener un chat à son époque d'origine et de faire épouser le bon mari à une parfaite caricature des petites écervelées capricieuses et superficielles du XIXe, tout en tentant de résoudre le mystère de la disparition de l'un des « trésors » de la cathédrale de Coventry, bombardée lors d'un raid allemand en 1940. Car oui, aussi surprenant que cela puisse paraître, tout est lié. « Parce qu'il manquait un clou, un fer fut perdu. Parce qu'il manquait un fer, un cheval fut perdu. Parce qu'il manquait un cheval, une bataille fut perdue. Parce qu'il manquait une bataille, un Royaume fut perdu ». Connie Willis construit son récit à la façon d'un de ces romans policer des années 1930 dont elle vante tant les mérites et, si on finit par se douter du tournant que vont prendre les événements, on en tourne par moins les pages avec la même avidité que celle dont on ferait preuve avec un roman d'Agatha Christie tant on est pressé d'enfin découvrir la réponse à toutes les énigmes posées.

Connie Willis signe avec « Sans parler du chien » un roman passionnant tant par le soin apporté à la construction narrative que par l'intérêt que l'on porte aux protagonistes ou encore par la qualité de la reconstitution historique de cette Angleterre du XIXe siècle dans laquelle on se serait bien attardé un peu plus longtemps. A mettre entre toutes les mains.
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J'avais pris et reposé ce titre plusieurs fois, car au premier abord, il m'avait l'air un peu obscur, notamment avec les nombreux sous-titres de chaque chapitre, et son entrée in medias res. En réalité, on est happé par l'histoire et son humour subtil dès le premier chapitre ! J'ai adoré le narrateur déphasé, perdu dans les suppositions et les craintes de bouleverser le cours du temps. le roman est une parfaite illustration du concept des paradoxes temporels, et recèle en même temps une idée que j'ai rarement vue ailleurs, à savoir que le continuum-temps se régule tout seul comme un grand. On trouve aussi de nombreux clins d'oeil littéraires (notamment à Trois hommes dans un bateau ou Alice au pays des merveilles), et si ce n'est définitivement pas un roman steampunk, la majorité de l'intrigue se déroule à l'époque victorienne. Enfin, ce qui est passionnant, c'est que Sans parler du chien est bourré d'anecdotes historiques ultra intéressantes, démontrant que le déroulement de l'Histoire tient à peu de choses (du bric à brac dans une brocante, un orage ou une crise hémorroïdaire !), avec des réflexions uchroniques à chaque bataille ou événement décisif (qu'est-ce qui se serait passé si...) ; mais pourquoi on n'apprend pas l'histoire comme ça, à l'école ?
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Au milieu du XXIe siècle, il est devenu possible de voyager dans le temps. Cette possibilité est utilisée par les historiens pour étudier les époques passées. Mais ces voyages coûtent cher. Les historiens sont donc obligés de faire appel à des mécènes et de mener des recherches pour leur compte. C'est ce qui arrive au personnage principal, Ned Henry, envoyé dans le Blitz à maintes reprises par la riche Lady Schrapnell, obsédée par la cathédrale de Coventry que les bombardements allemands ont détruite en 1940 et qu'elle désire reconstruire à l'identique. Mais après plusieurs voyages temporels trop rapprochés, Ned se trouve en plein déphasage temporel. Il est urgent qu'il prenne des vacances mais il faut pour cela qu'il parvienne à échapper à Lady Schrapnell. Voilà pourquoi son université décide de l'envoyer à l'époque victorienne. Il pourra s'y reposer une quinzaine de jours tout en ramenant à son époque le chat qu'une historienne a amené au XXIe siècle par inadvertance. Cet incident pourrait avoir des conséquences fâcheuses, car il pourrait changer le cours de l'histoire. Sans en avoir l'air, la mission de Ned est donc de la plus haute importance. Mais il y a un hic : Ned, dont l'ouïe était altérée par le déphasage temporel, n'était pas en état de comprendre les instructions qui lui ont été données avant son parachutage au XIXe siècle. Il se retrouve donc à l'époque victorienne avec plusieurs bagages, dont un panier en osier dont il ignore le contenu, incapable de se souvenir de la mission qu'il va lui falloir accomplir. Heureusement, il ne tarde pas à rencontrer un jeune homme amoureux d'une jeune fille ayant perdu son chat…

Ned et Verity (l'historienne responsable du voyage temporel du chat et accessoirement la plus belle femme qu'ait jamais vue Ned) vont devoir s'attarder un peu à l'époque victorienne. Avoir ramené le chat à son époque ne va en effet pas suffire à restaurer la marche du temps, car l'intervention des deux historiens pourrait bien avoir modifié l'avenir amoureux de la jeune maîtresse du chat. Il va donc leur falloir séjourner un peu dans le manoir des Mering et cohabiter avec un colonel collectionneur de poissons japonais, sa femme organisatrice de séances de spiritisme qui s'évanouit à tout bout de champ, leur écervelée de fille qui croit qu'Henri VIII se nommait ainsi parce qu'il avait eu huit femmes, un étrange majordome, un étudiant citant volontiers les vers des poètes anglais et un loufoque professeur d'Oxford amateur de pêche et de citations latines, sans parler du chien (Cyril) ni du chat (Princesse Arjumand).

L'histoire ainsi présentée a l'air un peu dingue, mais Sans parler du chien est vraiment un roman enthousiasmant. Connie Willis y revisite avec beaucoup d'humour et d'érudition le thème des voyages et paradoxes temporels. C'est un roman de science-fiction, mais aussi une comédie bourrée de charme qui ravira particulièrement les amateurs de l'époque victorienne (dont je suis). Truffé de références littéraires, à Trois hommes dans un bateau bien sûr, à toute la littérature victorienne, mais aussi aux romans policiers britanniques qu'affectionne Verity, Sans parler du chien donne en plus très envie de plonger davantage encore dans la littérature anglaise. le mélange des genres y est plus que réussi, les personnages plus farfelus les uns que les autres et les dialogues brillants. Bref, un roman jubilatoire !
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Sans parler du chien est un roman de science-fiction tout sauf conventionnel. Oh, certes, le roman évoque le voyage spatio-temporel, mais on pourrait presque dire que l'important n'est pas là.
En 2057, alors que le voyage temporel est - presque - totalement maîtrisé, l'historien Ned Henry court les brocantes du milieu du XXe siècle, afin de recueillir des informations sur la cathédrale de Coventry, brûlée en 1940, et qu'une riche et tyrannique mécène s'efforce de reconstruire. Victime de surmenage (communément appelé déphasage temporel) en raison de ses multiples voyages dans le temps, il est envoyé par le labo se reposer à l'ère victorienne, loin de l'influence de la généreuse mais despotique donatrice. L'ennui, c'est que suite à son extrême fatigue, il ne comprend pas bien que son repos est lié à la mission capitale que le labo lui a fixée : sauver le monde.
Oui, rien que ça. Car suite à une regrettable erreur, une de ses collègues a rapporté du XIXe siècle un chat qui bouleverse l'ordre du monde, la race ayant disparu depuis belle lurette au XXIe siècle. Il en résulte donc une incongruité spatio-temporelle, qui menace de détruire le monde. Forcément, on comprend que la situation soit un tantinet tendue.

A partir de là, le roman sombre dans un joyeux foutraque qui repousse allègrement les jalons du genre pour mêler tout un tas d'ingrédients. Tour à tour vaudeville, opéra comique, enquête policière, science-fiction pure et dure ou encore roman typique de l'ère victorienne, Sans parler du chien a un je-ne-sais-quoi qui rend la lecture proprement jubilatoire. Si les explications scientifiques sont parfois ardues, on rit beaucoup des dialogues et des situations, tant Connie Willis sait imiter l'humour british si caractéristique. On pourrait craindre que l'accumulation de genres ne rende le roman désorganisé ou illisible mais, heureusement, tel n'est pas le cas ; Connie Willis fait preuve d'une admirable maîtrise de son sujet et de son intrigue, mêlant avec brio les genres et les références historiques et culturelles. Peu à peu, les pièces prennent place et il s'avère qu'aucun détail n'a été laissé au hasard, ce qui rend l'ensemble d'autant plus remarquable et enthousiasmant. Connie Willis mène sa barque de main de maître et fait de son roman une incroyable construction, servie par des personnages impayables.

Ceux-ci sont tous plus stéréotypés les uns que les autres, pour notre plus grand plaisir. On retrouve tour à tour l'amoureux transi (qui cite Tennyson à tout bout de champ, de préférence en lui attribuant des vers qui ne sont pas de lui), le majordome stylé (mais lecteur assidu plutôt en faveur de l'égalité des classes), la grande bourgeoise tyrannique intéressée par le spiritisme (et quelque peu frivole), la ravissante écervelée gâtée (qui pense qu'Henri VIII se nomme ainsi car il a eu 8 épouses...), ou encore le professeur excentrique et le colonel de l'armée des Indes à la retraite (tous deux passionnés par les poissons exotiques que le-dit chat aime bien boulotter).
Aucun caractère ne manque à ce tableau, et aucun ne trahit son rôle : ils sont exactement là où on les attend, comme on les attend, ce qui renforce d'autant l'aspect quelque peu parodique du roman. Mais les maîtres ne seraient rien sans leurs animaux de compagnie : de ce côté-là, on est servis par le redoutable duo formé par Cyril (placide bouledogue de son état) et la Princesse Arjumand (chatte de bonne famille, ayant voyagé par accident jusqu'en 2057) qui, s'ils paraissent assez statiques et sans intérêt, ne servent pas moins d'efficace moteur à l'intrigue.

On sort du roman comme anesthésié, les abdominaux contractés d'avoir dû se retenir de pouffer tout du long, et avec une liste de notes longue comme le bras, tant les références historiques et artistiques sont nombreuses dans le roman. A l'issue de la lecture, on meurt d'envie de se jeter sur les oeuvres de William Wilkie Collins, Dorothy Sayers, Agatha Christie ou Jérôme K. Jérôme tant elles servent de repères aux personnages.
Ce roman de science-fiction est donc une très belle réussite, que je recommanderais à tous (aficionados ou non du genre) tant il est complet et agréable à lire. Les personnages, caricaturaux à souhait, rendent la lecture très divertissante. Sans parler du chien, évidemment.
Lien : http://encres-et-calames.ove..
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Ou comment un chat faillit changer le cours de l'Histoire.
Ned Henry et Verity Kindle sont tous 2 historiens et effectuent de nombreux voyages dans le temps. Dont l'un pour ramener son chat à une écervelée victorienne et lui permettre d'épouser un mystérieux Monsieur C. Mais c'est sans compter sur les hasards et de libre arbitre de chacun...
Donc, oui. Les voyages dans le temps sont possibles sans que le cours de l'Histoire ne s'en trouve affecté, car elle a les moyens de se défendre. Mais ce n'est pas de théorie dont je veux parler.
C'est un très bon roman de SF (sans vaisseaux spaciaux, mais avec une machine à remonter le temps, donc), drôle , fin, vivant. Même s'il est parfois un peu difficile de suivre les théories sur le continuum, le chaos...l'intrigue coule, rebondit, atterrit, repart et aboutit.
Une auteur qui mérite les prix dont elle est gratifiée outre-Atlantique. Dommage que certaines ses oeuvres ne sont plus disponibles en France.
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Trés bon roman bien qu'un brin longuet et ardu à comprendre. A lire absolument.
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Ned Henry est historien. Il passe le plus clair de son temps à faire des voyages dans le temps, comme quoi le métier d'historien est un métier à risque : trop de sauts temporels peuvent vous déphaser : vous ne savez plus qui vous êtes, ce que vous étiez censé faire, d'où vous venez et pire encore de quand vous venez.

Lady Shrapnell, une riche femme d'affaires hyper-maniaque, a pour projet de reconstruire la cathédrale de Coventry telle qu'elle était avant d'être détruite par un bombardement allemand. Elle emploie donc une armada d'historiens qui font d'incessants sauts temporels à Coventry pour que chaque détail de l'ancienne cathédrale soit consigné.

C'est dans le cadre de cette mission que Ned est envoyé à Coventry juste après le bombardement pour retrouver la potiche de l'évèque. Déjà il ne sait pas à quoi ça ressemble, et il ne la trouve pas dans les décombres. Il retourne au XXième siècle, passablement déphasé, mais on le renvoie immédiatement en 1888 pour réparer une incongruité causé par une de ses collègues : Verity Kinkle, qui a sauvé un chat de la noyade, mettant tout simplement en péril le fameux continuum de l'espace-temps.

Ned arrive en 1888 totalement déphasé, il ne sait plus pourquoi il est là, ce qui ne fait qu'empirer les choses. Comme dans toute bonne histoire de voyage dans le temps il compte bien tomber sur le journal avec la date du jour. En effet il trouve bien un journal, mais qui date de bien plus longtemps que la date réelle.

Le chat est donc toujours sauvé de la noyade et se porte très bien, sa maîtresse – la parfaite petite bourgeoise simplette – ne le perd donc pas, et du coup ne fait pas la connaissance de son futur époux en partant à la recherche du félin. Il faut savoir que l'enfant qu'elle aurait du avoir avec son mari aurait engendré un pilote de la Royal Air Force, et son absence risque fort de changer l'issue de la seconde guerre mondiale.
Comme c'était trop facile, elle est tombée amoureuse d'un autre homme…

Ned et Verity vont devoir jouer avec les quiproquos invraisemblables pour rétablir le continuum et accessoirement, retrouver la potiche de l'évêque.

« Sans parler du chien » est à l'origine le sous titre de « Trois hommes dans un bateau » de Jerome K. Jerome, un des romans parodiés ici par Connie Willis, grande admiratrice de la littérature victorienne. le comique de situation et les quiproquos ne manquent pas, et on se prend au jeu du vaudeville à la Marivaux sur une toile de fond de science-fiction. Il y a les règles des rapports maîtres esclaves, le rocambolesque, l'étiquette et les embrouilles sentimentales…mais ça marche ! le mélange des genres est assez osé, mais réussi ! Connie Willis sait planter le décor, et on évolue dans cette vieille Angleterre en étant aussi déphasé que Ned, mais au final on fini par s'y sentir chez nous, les (nombreux) personnages ont tous leur personnalité propre ce qui fait que même s'il ne se passe rien pendant certains passages, on ne s'ennuie pas une seconde. Et, cerise sur le gâteau, le suspens est là, même si on ne sait pas plus que les protagonistes quel est le but de cette histoire…

A noter que « Sans parler du chien » a reçu les prix Locus et Hugo en 1999…
Lien : http://www.bibliazzy.com/san..
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