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sur 374 notes
C'est l'histoire de Ned Henry, un historien et voyageur temporel qui se retrouve à devoir rattraper les bêtises d'un de ses collègues qui a ramené un chat lors d'un de ses voyages, ça a créé un terrible paradoxe. le roman est un mélange de science-fiction, de voyages et d'humour totalement british (ce qui est assez ironique sachant que l'auteure est américaine). Ca m'a beaucoup plu, le pauvre Ned voulait juste faire son travail et il se retrouve à gérer les âneries des autres avec une cheffe qui lui complique encore plus la tâche. Un travail comme un autre devient alors une excellente aventure que j'ai adoré découvrir.
Il ‘ny a pas beaucoup d'action dans ce livre mais il y a toujours un pan d'intrigue pour tenir le lecteur en haleine, moi aussi j'ai beaucoup aimé les jeux de mots, les quiproquos et autres joyeusetés. J'apprécie aussi les références que donne l'auteure, ça ancre le roman dans le réel.
En bref, c'est drôle, très drôle même, c'est bien écrit et les personnages ont sont tous touchant à leurs façons. Je recommande.
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ou Comment nous retrouvâmes enfin la potiche de l'évêque...
Connie Willis nous enchante avec ce roman, elle utilise le thème classique, et souvent poussiéreux, du voyage dans le temps pour en faire une comédie, so british, des plus réjouissantes; alors qu'elle est américaine. Pour commencer, le personnage principal est un peu surmené, il travaille avec une équipe d'historiens qui s'aident de "sauts" dans le passé pour rebâtir une cathédrale détruite dans les bombardements des années 40, enquêtant par ailleurs sur une relique. C'est pourquoi, Ned Henry est enchanté d'être envoyer dans l'Angleterre du XIXe afin de s'y reposer, canoter sur la Tamise, une petite partie de croquet en perspective, il ne prend pas bien garde à la mission vitale qu'on lui a par ailleurs confiée, résoudre un paradoxe temporel provoqué par une de ses collègues qui, après avoir sauver un chat de la noyade, le ramène par erreur au XXIe siècle, le continuum espace-temps est sur le point de se briser, et c'est un un Ned Henry à côté de ses pompes qui est le seul à pouvoir remettre les choses en place, autant dire qu'il va agir avec la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Ce livre possède un humour bien à lui, j'ai
adoré la reconstitution de l'époque victorienne, la dinguerie de certains dialogues, les personnages dont certains sont décrits comme s'ils sortaient d'un dessin de Daumier et les promenades sur la Tamise qui sont évocatrices de grands classiques de la littérature de cette époque. Comme si Jérome K Jérome, P. G. Wodehouse ou Lewis Carroll s'invitaient chez le trop austère H. G. Welles, en y mettant un joyeux bordel, et transformant l'intrigue en véritable sac de noeuds. Je crois que certains personnages apparaissent dans d'autres romans, mais je n'en connais pas les titres, je ne
sais même pas s'ils ont été traduits.
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Sans parler du chien est un bel hommage, délirant et loufoque, à la littérature du XIXème siècle, en même temps qu'une formidable histoire originale de voyage dans le temps, pleine d'humour, où fourmillent les intrigues et les retournements de situation.

Dans un futur proche, des historiens sont envoyés dans le temps pour récolter des informations. L'une de ces équipes, financée par l'irascible et autoritaire Lady Schrapnell, doit retrouver la potiche de l'évêque, objet hideux censé se trouver dans la cathédrale de Coventry durant la seconde guerre mondiale (Coventry a en effet été la cible d'un bombardement massif par l'aviation nazie en novembre 1940).

Ned Henry, l'un des historiens chargé de cette enquête, se retrouve propulsé à l'ère victorienne, à la suite d'une bourde commise par une de ses collègues, la belle Verity, qui a ramené un chat !

C'est ainsi que Ned et Verity devront réparer cette erreur, le sauvetage du chat (espèce d'ailleurs disparue au XXième siècle) ayant entraîné un chamboulement du continuum spatio-temporel, lequel pourrait changer la face du monde.

Nos deux historiens devront démêler des intrigues amoureuses, empêcher ou favoriser des incidents et s'adapter à leur nouveau milieu. Une tâche ardue pour Ned totalement déphasé (c'est le risque lorsqu'on effectue plusieurs sauts dans le temps !) qui doit se dépêtrer de certaines situations provoquées par ses maladresses ou son ignorance des us et coutumes de l'ère Victorienne. Avec lui, le lecteur fera connaissance avec la famille Mering, désopilante, dont la mère est adepte du spiritisme et la fille, Tossie, superficielle et très jolie fait des ravages, avec le poète amoureux Terence et son bouledogue si attachant, Cyril, avec la princesse Arjumand, délicieuse chatte qui cause tous ces tracas, le professeur Peddick, aussi excentrique et distrait que l'on pourrait imaginer et une foule d'autres personnages secondaires, tout aussi savoureux. Les réflexions de Ned sur cette période sont de plus très drôles, Connie Willis est une anti-Jane Austen...

Mon seul bémol concerne les explications relatives aux incongruités, que j'ai trouvé fort nébuleuses. Difficile de suivre la gymnastique intellectuelle de nos héros qui s'interrogent à propos des auto-corrections du Continuum, des portes bloquées, des décalages et toutes choses pouvant affecter le déroulement de la seconde guerre mondiale... Néanmoins, les intrigues et conséquences découlant de la disparition de la potiche de l'évêque sont suffisamment réjouissantes pour gommer cette impression de confusion.

Bref, une lecture jubilatoire qui m'a permis de faire connaissance avec une écrivain dont je ne vais pas tarder à explorer toute l'oeuvre et qui, surtout, m'a donné envie de me plonger dans deux classiques : Trois hommes dans un bateau de Jérome K Jérome et Wodehouse dont les récits (Jeeves) sont sortis en 2 volumes chez Omnibus.
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Après Black out et All Clear, j'ai laissé passer une année avant de reprendre contact avec ces chers historiens du futur, leurs voyages dans le temps, et les paradoxes qui pourraient en résulter... Encore une lecture agréable, fluide et pleine de bons mots, avec des références intéressantes ! Je me régale avec Connie Willis ! Il se peut que je remette un an avant d'ouvrir un autre roman en rapport avec les voyages temporels, mais pour le moment c'est une bonne pioche à chaque fois !!
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J'ai adoré « Blitz », mais « le Grand Livre » n'a pas été aussi plaisant à lire, voilà pourquoi j'ai commencé « Sans parler du chien », avec un peu d'appréhension.
Heureusement j'ai très rapidement été happée par cette histoire se déroulant majoritairement à l'époque victorienne. On sent que l'autrice s'est encore une fois beaucoup documentée sur l'époque que ses personnages visitent (ambiance, mode de vie, arts et littérature…).
Le petit plus de ce roman est sans contexte l'humour. le ton est plus léger que dans les autres romans du même univers. Les mésaventures des historiens dans le passé prêtent très souvent à sourire, les jeux de mots fusent...
On découvre dans ce roman de nouveaux avantages aux voyages temporels, mais aussi de nouveaux risques et même si j'ai trouvé le fin mot de l'affaire un peu alambiqué j'ai pris plaisir à en apprendre plus sur ce phénomène.
Après, même si j'adore cet univers et que l'autrice donne dans ce roman quelques explications, je trouve les historiens toujours aussi irresponsables dans leur utilisation du voyage temporel (envoi d'un historien déphasé à une époque qu'il ne connaît pas...)
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Voici un roman pourvu de toutes les qualités qu'on souhaite retrouver au sein d'une oeuvre de SFFF voire d'une oeuvre littéraire tout court. Aussi bien sur la forme que sur le fond. Il est truffé d'hommages appuyés à un nombre impressionnant d'oeuvres du XIXème siècle. Et en tout premier lieu à Trois hommes dans un bateau de Jerome K. Jerome dont la seconde partie du titre n'est autre que Sans parler du chien (Le titre complet étant, pour ceux qui ne suivent pas : Trois hommes dans un bateau, sans parler du chien). La balade en barque rappelle bien sûr celle qui forme l'ossature du livre de Jerome. On rencontrera même, au détour d'un méandre de la Tamise, les fameux trois hommes et leur chien, Montmorency. Jusqu'aux chapitres du récit de Connie Willis qui reprennent ces petits résumés énigmatiques et savoureux en guise d'en-têtes qu'avait utilisé l'auteur britannique. Autre point commun avec le roman "initiateur" : l'humour. de l'humour léger, malicieux, pétillant, érudit, ironique. L'auteure donne aussi dans l'auto-dérision. Elle n'hésite jamais à tomber (pour rire) dans les travers qu'elle vient juste de dénoncer chez d'autres écrivains.
Autre qualité du livre et non des moindres : ses dialogues. Ils sont très nombreux sans être envahissants. Et surtout, ils sont bien ciselés, vivants et ils sonnent authentiques. Certaines répliques semblent tout droit sorties de dialogue de cinéma tant le découpage est juste, précis.
Le roman est également très érudit, comme j'ai déjà pu le signaler, mais sans pour autant faire paraître le lecteur stupide comme le font parfois certains auteurs. Même si certaines références nous échappent, ces lacunes ne gâchent en rien le plaisir de la lecture. Au pire, elles nous invitent à lire les auteurs cités.
Les personnages sont, c'est selon, extrêmement attachants ou prodigieusement antipathiques, mais les plus imbuvables sont la cause de situations tellement drôles qu'on leur pardonne aisément. Il y a les historiens (les voyageurs du temps) toujours comme un peu perdus au sein d'époques qui ne sont pas les leurs, sortes d'apprentis sorciers qui jouent avec des forces qui les dépassent. Et puis tous les autres. L'étudiant exalté, la jeune fille de bonne famille écervelée et futile (Henri VIII s'appelait ainsi parce qu'il avait 8 femmes), le professeur distrait, la mère autoritaire mais crédule, le père passionné et donc absent, le majordome irréprochable ... J'en passe. Sans parler du chien. Et du chat.
Quant à l'histoire, elle est de celle qui devrait réjouir, à mon sens, les amateurs de Science-Fiction comme les autres. Les voyages dans le temps ne sont ici qu'un prétexte pour nous entrainer dans un voyage délicieux dans l'Angleterre Victorienne. J'avoue même que les passages se situant au XXIème siècle n'ont pas eu ma préférence, même s'ils restent tout à fait agréables à lire. Les explications des incongruités inhérentes aux voyages dans le temps ne sont pas toujours très claires et sont souvent incompréhensibles pour le lecteur. Reste qu'il y a par ailleurs des démonstrations extrêmement brillantes et pour le coup, tout à fait claires, notamment sur les répercussions qu'auraient pu avoir quelques détails mineurs sur l'issue de la bataille de Waterloo.
Bon, en un mot comme en cent, Sans parler du chien est un véritable coup de coeur. Alors, si vous êtes tentés par de la SF drôle, intelligente, érudite, n'hésitez pas une seconde.
(Chronique écrite le 2 août 2010)
Lien : http://aruthablog.blogspot.fr/
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Du burlesque, du voyage temporel et un chat

Ce roman commence dans un fouillis inexplicable car nous tombons sur ce pauvre Ned Henry en plein décalage temporel. Il doit chercher une potiche pour le compte d'une richissime commanditaire dans les années 40. Mais pour le soigner, ses chefs ont trouvé la solution : l'expédier dans l'Angletter Victorienne à la recherche d'un chat qui, semble-t-il provoque des failles temporelles. Et bien débrouillez vous avec ça pour vous y retrouver.

Je ne dirai qu'une phrase : ne paniquez pas car l'auteure va vous démêler tout cela avec énormément d'humour au travers de situations totalement burlesques qui s'éclaircisseront au fur et à mesure que Ned Henry va se remettre de son déphasage temporel. SI vous aimez les grandes scènes victoriennes où l'on se demande qui va se marier avec qui, avec quelques références aux romans policiers du début du XX° siècle, j'ai envie de vous dire que ce roman est fait pour vous. Il ne faut absolument pas hésiter


Ned Henry, un observateur pas si impartial que cela, et je ne parle même pas du chien

Oui car tout repose sur notre héros qui va tenter de démêler les tenants et les aboutissants de comment un chat (qui est franchement agaçant) va pouvoir sauver l'humanité. C'est ce qu'on appelle l'effet papillon, effet bien connu de tous ceux qui sont férus de voyages temporels. En effet, si l'on bouge un tout petit évènement apparemment anodin dans le passé, va-t-il y avoir un bouleversement total du futur ou du continuum espace - temps, va-t-il rétablir la balance des évènements à force de coïncidences ? Intéressant débat sur la destinée, n'est-ce pas?

C'est dans ces réflexions que Ned Henry va passer la totalité du roman à courir partout pour tenter de réparer les choses, de provoquer des évènements, de sauver le chat... Et je ne vous parle même pas du chien qui prendra un temps considérable de préoccupations et de situations incongrues. Car pour faire une bonne histoire, il ne suffit pas des grandes lignes. Tout est dans les détails. Et ici nous avons été gâtés.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Ned Henry, historien, travaille sous l'autorité du professeur Dunworthy. Dans ce présent, nous sommes en 2057, les voyages dans le temps sont possibles. Une américaine fortunée, lady Schrapnell finance les expéditions et se montre très dirigiste !
L'obsession qui motive ce mécénat, est la reconstruction de la cathédrale de Coventry qui fut détruite par un bombardement allemand lors de la deuxième guerre mondiale,
le 14 novembre 1940.
Des historiens sont ainsi éparpillés dans différents siècles, à la recherche du moindre renseignement sur sa structure et ses ornements… en 1655 pour la toiture, en 1395 pour l'érection du clocher…

Avec son collègue Carruthers, Ned a pour mission de retrouver l'urne de l'Evêque, un grand vase bien particulier, que l'on a pas retrouvé dans les décombres après l'incendie. Les recherches sont éprouvantes et les voyages spatio-temporels usent l'organisme. Fatigué, au bord de l'évanouissement, Ned est renvoyé dans le présent pour un examen médical. On l'oblige alors à prendre du repos et à passer sa villégiature en 1888, au bord de la Tamise. Les consignes sont précises ! Les convenances victoriennes sont pointilleuses, aucun impair n'est à commettre.
En un battement de paupières, Ned, avec un col amidonné, un canotier et ses malles, se retrouve à la gare, à attendre son contact, dont il a oublié le nom. Toutes les personnes qui croisent son regard, sont pour lui d'hypothétiques "accueils"… Il fait alors la connaissance d'un jeune professeur d'Oxford, Terence St-Trewes, accompagné de son chien, un bouledogue du nom de Cyril, mais aussi d'une famille, les Mering, chez qui il sera convié ; Mr. Mering, colonel des troupes coloniales à la retraite et collectionneur de poissons rares, sa femme, Mrs. Mering, disciple du mouvement spirite, sa fille, Miss Tossie, légèrement écervelé, et la nièce, Miss Brown, la plus belle femme sur terre…

Miss Brown… parlons-en ! Ned est très stupéfait lorsqu'il apprend sa véritable identité. Miss Brown est en réalité Miss Verity Kindle, son contact dans ce siècle. Historienne et voyageuse temporelle, elle a perpétré un petit délit lourd de conséquence. Si Ned a été envoyé en ces lieux, c'est pour une bonne raison… l'aider à réparer l'erreur ; Verity a ramené lors d'un transfert une chatte, princesse Arjumand. Tout anachronisme peut bousculer le temps et provoquer un désordre irrémédiable. C'est donc dans ce XIXème siècle que la maladresse doit être corrigée, car par ricochet, Miss Toosie risque de ne pas s'amouracher de la bonne personne, et ainsi… de plus… Verity a pour tâche de lire le journal intime de Toosie, sa prétendue cousine, qui pourrait contenir quelques indices pour retrouver le vase de l'Evêque. Tout se mêle ! Il faut spécifier aussi que lady Schrapnell est la descendante de Miss Toosie…

Entre les virée sur la Tamise, les sauvetages de noyade de princesse Arjumand, les humeurs ténébreuses de Baine le majordome, les ectoplasmes qui se baladent la nuit dans le manoir, les tentatives de spiritisme autour de la table, les enquêtes à la Hercule Poirot, les amours naissantes entre Terence et Toosie, Cyril que l'on oblige à rester dans la remise au lieu de dormir dans un lit à baldaquin, découvrir qui représente la mystérieuse lettre "C" du journal de Toosie, et… la visite de la cathédrale de Coventry sur les directives de lady Godiva… Ned a de quoi perdre la tête ! car ses nuits seront aussi éprouvantes que ses jours.

Certainement mon premier et mon dernier dans la catégorie science-fiction-steampunk, sa lecture n'a pas été évidente. Il faut convenir que ce n'est pas une littérature pour moi.
Dire que je n'ai pas apprécié, serait mentir. C'est un roman plein d'humour, de rebondissements, d'anecdotes historiques et littéraires, dont l'intrigue se déroule dans l'Angleterre victorienne, une époque que j'affectionne. Seulement mon cervelet ne captait qu'une situation sur deux ! (un peu dans le genre de Ned, souffreteux de ses nombreux périples)… Nébuleux, absurde, théâtral, rien ne me paraissait structuré. L'auteur qui a été primée (Prix Hugo, prix Locus du meilleur roman en 1999, prix Bob-Morane en 2001 et prix Kurd-Labwitz en 2002), a dû abattre un travail phénoménal pour coordonner le tout. Songez… 574 pages de délires à l'accent so british, entre passé et présent.
Il me semblait avancer à l'aveuglette. Puis au fil des pages, on s'aperçoit que tout se regroupe, donnant à l'histoire son homogénéité. le style est vivant, enjoué, bavard, avec cette petite préciosité victorienne, beaucoup de candeur, il amène des sourires et pour ma part, un déchiffrage laborieux qui a nécessité des retours en arrière (Il n'y a pas que Ned, Verity et princesse Arjumand qui voyageaient !).
J'ai aimé certaines scènes qui étaient comme des tableaux ; lumière, couleurs, paysages, douceur du temps, dentelles. Et j'ai apprécié les personnages qui ont tous des tempéraments sympathiques et fantasques, sans oublier le couple… Princesse Arjumand et Cyril, très dignes dans leurs rôles.

En conclusion ? C'est un très bon livre qui divertira certains lecteurs et qui déroutera les autres. Je le recommanderai.
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Ned Henry, historien vivant en 2050, a pour mission de retrouver la potiche de l'évêque de Coventry. Il voyage donc dans le temps, à la recherche d'indices lui permettant de trouver ce graal. Ce faisant, il vit des aventures rocambolesques à la fin du XIXe siècle et met en péril le déroulement "historique" des faits.

 Une belle réflexion sur l'histoire et l'enchaînement de circonstances parfois banales qui la crée, une quête haletante avec spectres, bécasse, chat et bouledogue.
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J'ai totalement renoncé à essayer de comprendre l'intrigue des paradoxes temporels qu'essayent de résoudre nos héros, et je soupçonne l'auteure de faire exprès de nous perdre, car tout ceci n'est qu'un prétexte pour un récit loufoque sur les moeurs de l'époque victorienne et un pastiche réussi du très bon roman humoristique des Jérôme K. Jérôme "3 hommes dans un bateau". Il y a aussi beaucoup de référence littéraire qui me sont passées au dessus de la tête, mais malgré tout j'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette histoire improbable qui se révèle très drôle comme les personnages très bien croqués sans parler du chien et du chat qui ont une place essentielle.
C'est beaucoup plus fun que "le grand livre" du même auteure, et une fois plongé dedans très addictif.
Je recommande vivement et ça me donne envie de relire Jérôme K. Jérôme.
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