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3,93

sur 374 notes
Le premier chapitre nous plonge dans le blitz en 1940. Ned Henry et deux de ses collègues fouillent dans les décombres brûlants de la cathédrale de Coventry. Connie Willis nous donne petit à petit les raisons de cette quête : Ned est un historien du XXIeme siècle et sa patronne la redoutable Miss Schrapnell (la bien nommée tellement elle est explosive) lui a demandé de mener l'enquête sur la disparition d'une potiche. Ned voyage donc dans le temps.

Un peu plus tard, il retourne dans son époque faire son rapport, avant de retourner en 1888 (toujours sur l'enquête de la potiche mais surtout pour corriger une erreur de Verity, une de ses Collègues, qui a ramené un chat du passé), sans parler du chien

J'ai adoré cette histoire rocambolesque :
Les personnages , le contexte et l'alternance des époques, les dialogues surréalistes (il faut dire que les voyages dans le temps occasionnent une sorte de décalage savoureux, les historiens tombent amoureux de la première personne qu'ils rencontrent après un saut, ils confondent les mots d'où des quiproquos très drôles), sans parler du chien
J'ai beaucoup aimé aussi les références litteraires : Jerome K Jerome et trois hommes et un bateau (que je n'ai toujours pas lu), Dorothy Sayer et son lord Peter Winsey, Arthur Conan Doyle, Agatha Christie et bien sûr Lewis Scaroll…sans parler du chien…ni du majordome…
J'ai aussi beaucoup aimé les réflexions historiques : et si tel événement s'était produit (ou ne s'était pas produit), Napoléon aurait il gagné à Waterloo?)
Il s'agit d'un roman qui fait bien travailler les neurones et les zygomatiques …sans parler du chat

A lire !
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Ahh pourrais-je encore lire un jour quelque chose de plus délicieux ? J'espère mais j'en doute... Heureux ceux qui ne l'ont pas encore lu, car ils pourront le découvrir !
C'est bon pour tous ceux qui aiment la science fiction (enfin, celle qui ne se prend pas trop au sérieux), pour les amateurs d'Angleterre victorienne, ceux qui aiment les chats, les bouledogues anglais, les héros espiègles, l'histoire, et encore beaucoup d'autres ...
Alors à Oxford en 2060, le département d'histoire organise des voyages dans le temps...C'est toujours à peu près la même équipe que dans le Grand Livre (voyage tous frais payés au XIVème siècle hmmmm) ou Black-Out (voyage sympa pendant le Blitz), mais ce coup-ci : voyage sous le règne de Victoria, car une Lady du futur cherche la "potiche de l'évêque", pour la remettre à sa place dans sa reconstruction d'une cathédrale détruite...
Le problème est toujours le même : attention à ne pas briser le continuum espace-temps (ces livres s'adressent donc aussi aux fans de" Retour vers le Futur") ... et le continuum a peut-être été brisé à cause d'une jeune historienne qui a ... chuut...car en 2060 horreur de l'horreur il n' y a plus de ... chuuut.... Mais c'est épouvantable, un monde pareil !!!
Bref, il faut la retrouver et la ramener (l'historienne et ...) le département envoie en renfort un autre jeune historien charmant en plein déphasage temporel (mal des transports des voyages dans le temps, apparenté à une bonne cuite )
Nos deux historiens sont assez incompétents dans pas mal de domaines. Il faut retrouver la potiche, ramener la ... qui est très très ...enfin ceux qui fréquentent ce genre d'individus comprendront ...
Et quand le chien s'en mêle !!!
Et que le jeune historien de 2060 se trouve intégré dans une famille typique de grands bourgeois victoriens ... Avec la jeune fille type de roman du XIXème...Et la mother ! Et le father et ses poissons ! La princesse les aime beaucoup...
Mais où donc est passée la potiche ?
Vraiment lisez-le, heureux qui ne l'avez pas lu. Je l'ai déjà lu deux fois, et ça me donne envie de le reprendre encore.
Merci Connie Willis ! Et aussi pour "Le Grand Livre" et "Black-Out" !
J'en veux d'autres, s'il vous plaît !
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Je fais une pause dans mes lectures Fantastiques et Horrifiques pour me tourner vers la Science-Fiction. Je laisse le monde viril de ces chers messieurs pour la sensibilité d'une auteure prolixe et talentueuse. Quand je pense à Connie Willis, j'ai envie de faire des bonds sur place. C'est impressionnant le nombre de distinctions qu'elle a obtenues. À chaque ouvrage, c'est lune pluie de récompenses. À elle seule, elle totalise 11 prix Hugo, 13 prix Locus, 7 prix Nebula, 5 prix Asimov's, 4 prix Science-Fiction Chronicle, 1 prix analog, 1 prix Bob Morane et 1 prix Ozone. C'est un monstre littéraire. Certainement la plus capée.
« Sans parler du chien » est un de ses romans primés. Quatre titres obtenus pour ce millésime (Hugo/Locus/Ozone/Bob Morane).

Après la claque – et quelle claque – reçue avec « Le grand livre » (qui porte bien son nom), je voulais impérativement poursuivre mes lectures avec Connie Willis. Mon dévolu s'est donc jeté sur « Sans parler du chien ». Ce gros pavé entre mes mains, j'en frissonnais d'avance sur les heures à passer dessus.

Je lance un petit résumé vite fait : L'action se situe durant la Seconde Guerre mondiale. Des historiens fouillent une ruine dans l'espoir de retrouver une relique afin de contenter une milliardaire rombière. Ces archéologues ne sont autres que des voyageurs temporels qui viennent du futur.

Le roman s'étale principalement sur trois parties de l'histoire : la Seconde Guerre mondiale (Coventry, 1940), l'époque victorienne (1888) et le futur (2057).
Il y a tant à dire sur ce livre, que j'avoue avoir du mal à savoir où commencer. « Sans parler du chien » est en quelque sorte un hommage littéraire affiché par Connie Willis à ses paires, notamment « Trois hommes dans un bateau » de Jerome Klapka Jerome – qui fera même une courte apparition dans le livre –. Ainsi notre personnage principal se retrouve donc mêlé à deux autres hommes à bord d'une barque sur la Tamise en compagnie d'un bouledogue. N'ayant pas lu le livre de référence, je n'ai pu comprendre les nombreux clins d'oeil de Connie Willis. D'autres auteurs, dont Agatha Christie (et son célèbre Hercule Poirot), sont mentionnés ainsi que des oeuvres littéraires.
Connie Willis se passionne pour l'histoire. Durant tout le roman elle nous fait part de nombreuses anecdotes (Napoléon, Henri III d'Angleterre…). Parfois intéressant, mais souvent agaçante quand la moindre insignifiance (météo, par exemple) provoque une remarque du narrateur sur un fait historique.

En début de chaque chapitre, on y retrouve les faits qui s'y dérouleront sous forme laconique.

À l'instar de « Le grand livre », l'auteure a effectué de nombreuses recherches en y apportant des coutumes, moeurs, tenues vestimentaires, le tout très pointu. Les personnages sont bien développés, mais il manque ce quelque chose pour qu'on s'y prenne de compassion comme dans le roman suscité.

Toutefois, plus j'avance dans l'histoire et plus je trouve que l'auteure se contrarie ou bien qu'il y ait des paradoxes.


J'aurais pu mettre 4 étoiles tant le livre mérite amplement, mais les petits détails que j'ai mentionnés juste au-dessus ainsi que certains passages longs (le chapitre vingt-trois est à la limite de l'indigeste, la scène du malaise de la vieille dame qui dure 4 pages et cette fin qui n'en finit plus), m'aient déçu. Pourtant ce roman révèle de bonnes choses comme l'humour bien présent – bien que je n'aie pas été aussi sensible à l'humour so british –. Les événements autour de Cyril – le bouledog – m'ont bien fait rire. Une histoire plutôt plaisante malgré quelques lourdeurs, lenteurs, qui se lit très facilement grâce au talent de conteuse de Connie Willis. J'ai eu peur un moment que la Science-Fiction soit insignifiante pour une histoire pompeuse dans le style victorien, mais au final j'ai bien aimé suivre les péripéties de nos personnages centraux.
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Un voyage dans le temps, financé par une femme hystérique mais riche, baptisée Lady Schrapnell, à qui les historiens de l'Université d'Oxford auxquels elle a recours tentent d'échapper pour pouvoir dormir un peu entre deux sauts dans le passé. Un roman plein d'humour !
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Sans parler du chien de Connie Willis fait partie de ma découverte des autrices de SF qui ont écrit des classiques. L'écrivaine semble spécialisée dans des récits de voyage dans le temps. Ici, le roman semble donner la part belle aux animaux, ce qui est une autre raison qui me pousse à découvrir cette lecture qui nous entraîne à l'époque victorienne.

Ned Henry doit faire face à la société rigide de la fin du XIXe siècle tout en tentant de sauver l'univers en réparant une incongruité temporelle qui met en péril la trame même du temps. Une mission qui implique de la discrétion et une bonne dose de ruse. Mais entre une phase de déphasage et les difficultés de l'agence à propulser des agents au bon moment, la mission s'annonce corsée. Notre Ned Henry se retrouve dans les jupons de la famille Mering, aidé par la professionnelle Miss Brown, pour tenter de régler le problème d'une chatte nommée Miss Arjumand qui aurait dû se noyer, découvrir qui épousera Tossie Mering et retrouver un objet mystérieux nommé la potiche de l'évêque… Sans parler du chien. Connie Willis tisse une toile drôlissime qui tourne en dérision les bizarreries de l'époque victorienne, le tout avec une plume avide de jeux de mots.

En effet, Ned Henry est tombé dans une famille bien représentative de l'époque, alors que lui-même n'a qu'une formation sommaire (subliminale même) des règles sociales de l'époque. Mme Mering est obsédée par les esprits et voit des fantômes toutes les 5 minutes, ce qui se révélera fort utile. Ensuite, le colonel Mering est un moustachu passionné de poissons mais qui ne forme jamais de phrases complètes. Enfin, leur fille Tossie est un canon de la beauté de l'époque, mais sotte au possible et nunuche jusqu'au dégoût. Autour de ce petit monde gravitent d'autres personnalités délurées, ce qui permet de donner naissance à de nombreux quiproquos.

Connie Willis distille un humour efficace qui repose sur de nombreux ressorts. le premier est que le narrateur, Ned Henry, doit aussi bien s'adapter à la société victorienne tout en étant agent temporel en mission. On le voit tout aussi bien tenter de sauver le monde tout en jouant au croquet, échapper aux demandes en mariage de jeunes filles niaises. Avec Miss Brown, le duo doit trouver des manières de tirer parti des règles sociales et des bizarreries de leur entourage du XIXe siècle pour tenter de manoeuvrer l'histoire dans le bon sens… Mais qu'est-ce que le bon sens de l'histoire ? Sans parler du chien présente une vision du voyage dans le temps qui, sans être très précise, est cohérente et permet de construire une histoire prenante.

Et si l'histoire est si prenante, c'est aussi bien grâce à la plume fluide et mordante de Connie Willis qu'aux personnages. Comme j'ai décrit un peu plus tôt, la famille Mering tourne en dérision les bizarreries et obsessions de l'époque, notamment d'une petite bourgeoisie de campagne occupée par les ragots, les séances de spiritismes et les premières kermesses et brocantes de l'histoire. Ned, bonne pâte, est un narrateur agréable à suivre qui rend volontiers service mais ne perd pas de vue sa mission, aussi vague soit-elle. A travers ses yeux et ses réflexions, le lecteur permet de mieux comprendre les paradoxes temporels, les façons dont les voyageurs influent sur le temps… Mais parmi les personnages les plus charmants, on peut nommer la chatte, la princesse Arjumand et le bouledogue Cyril. « Juju » est une chatte élégante au centre de toutes les attentions. Cyril appartient à l'un des prétendants de Mlle Mering et suit sagement les aventures de son maître et de Ned, avec bonhomie et bonne volonté.

J'ai adoré cette lecture ! Légère et intelligente, elle nous plonge dans une quête temporelle à l'époque victorienne. Alors que des agents voyageurs du temps doivent tenter de résoudre des incongruités pour sauver le temps, ils doivent également assurer leur couverture. Et ils font face à des personnalités excentriques qui caricaturent les pires marottes. Entre séances de spiritisme, kermesse de village, ragots et recherches d'époux, comment remplir sa mission ? Heureusement, Ned Henry peut compter sur Miss Brown et sur des alliés inattendus, comme Cyril le bouledogue et la Princesse Arjumand, chatte élégante. Connie Willis nous entraîne grâce à sa plume mordante, alternant entre jeux de mots et situations cocasses. En somme, une très bonne lecture légère et bien adaptée à la période printanière.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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2057 : les voyages dans le temps sont fréquents et seuls les historiens y trouvent encore un intérêt car aucun objet ne peut être ramené du passé ... donc les profiteurs ont passé leur chemin! C'est ainsi que le narrateur Ned Henry et ses collègues enquêtent pour obtenir le plus d'informations possibles sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid aérien nazi en 1940.
Enfin, c'est ce qu'on pensait jusque là et surtout jusqu'à ce que Felicity, une des collègues de Ned Henry, ne ramène un chat qu'elle a sauvé de la noyade en 1888.
Pour éviter un bouleversement de l'histoire, des incongruités temporelles voire même la fin du monde, Ned est chargé de ramener le chat à sa place!
Un roman sympathique, quoique très lent et comportant des passages assez insipides. le contexte historique est très intéressant et bien documenté, ce qui sauve un peu l'ensemble.
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Ou comment un chat faillit changer le cours de l'Histoire.
Ned Henry et Verity Kindle sont tous 2 historiens et effectuent de nombreux voyages dans le temps. Dont l'un pour ramener son chat à une écervelée victorienne et lui permettre d'épouser un mystérieux Monsieur C. Mais c'est sans compter sur les hasards et de libre arbitre de chacun...
Donc, oui. Les voyages dans le temps sont possibles sans que le cours de l'Histoire ne s'en trouve affecté, car elle a les moyens de se défendre. Mais ce n'est pas de théorie dont je veux parler.
C'est un très bon roman de SF (sans vaisseaux spaciaux, mais avec une machine à remonter le temps, donc), drôle , fin, vivant. Même s'il est parfois un peu difficile de suivre les théories sur le continuum, le chaos...l'intrigue coule, rebondit, atterrit, repart et aboutit.
Une auteur qui mérite les prix dont elle est gratifiée outre-Atlantique. Dommage que certaines ses oeuvres ne sont plus disponibles en France.
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La SF réserve définitivement de très bonnes surprises. "Sans parler du chien" en est une.
Dans le futur, les historiens travaillent directement aux prises avec leur sujet, ils voyagent dans le temps. Et même si toutes les précautions sont prises pour éviter les accidents temporels, les erreurs, ça arrive. Et l'erreur, dans le cas présent, c'est un chat, ramené par erreur au XXIè siècle.
Ned Henry est donc envoyé en 1888 pour corriger le futur, et se retrouve embarqué dans une aventure pleine de fantaisie, aux côtés de trois hommes, dans un bateau.
Pour ceux qui n'auraient pas encore lu le succès de Jerome K. Jerome "Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien)" pas de panique, le titre de Connie Willis est un régal en lui-même!
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Pourtant bon public, j'avais aimé le grand livre (prix hugo) du même auteur. Sans parler du chien, manque d'action, manque d'intérêt. On ne passionne pas pour le voyage dans le temps tel qu'il est décrit et à quoi il sert. On se demande quand l'histoire va vraiment commencer. Livre pourtant encensé par la critique et de nombreuses personnes. Pas par moi. Je n'ai pas terminé le livre.
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Roman de Connie Willis.

En 2057, les voyages temporels sont chose courante. Sous la direction du professeur Dunworthy, une équipe d'historiens effectuent des sauts dans le passé à des fins documentaires. Pour l'historien Ned Henry, ces voyages sont loin d'être une science exacte. Il effectue de nombreux et infructueux voyages en 1940 pour réunir des informations sur la cathédrale de Coventry, détruite par un raid de la Luftwaffe. Il doit en particulier retrouver la potiche de l'évêque, hideux ornement liturgique. L'accumulation de voyages entraîne un déphasage temporel important. Ned, épuisé et confus, est sommé de prendre du repos en 1887. Cette incursion dans l'ère victorienne est loin d'être une sinécure. Ned, aidé par Vérité Kindle, une autre voyageuse temporelle, doit rétablir le continuum espace-temps en provoquant la rencontre d'une jeune fille avec son futur époux et en empêchant un chat de se noyer. "Un simple animal pourrait-il affecter le cours de l'histoire?" (p. 171) Il semblerait que oui, et les deux historiens ont fort à faire pour enrayer la destruction de l'univers.

Je rencontre toujours des difficultés infinies pour comprendre les romans dans lesquels le continuum espace-temps est un personnage à part entière. Tout n'est qu'hypothèse, conditionnel et suppostion. Qui parle de voyage temporel met forcément les pieds dans le plat de la physique quantique et de ses innombrables champs de possibilités. Loin, bien loin, d'être physicienne ou habile en gymnastique temporelle, je me suis accrochée comme j'ai pu aux pages de cet ouvrage néanmoins loufoque et amusant.

Une partie de canotage sur la Tamise permet aux personnages de rencontrer Jerome K. Jerome lors du voyage qui a nourri son texte Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien). le sens du titre du roman de Connie Willis est ainsi patent, et le lecteur comprend quelles sont les sources et les influences de l'auteure. L'Hercule Poirot d'Agatha Christie, l'Alice de Lewis Carroll, le Sherlock Holmes d'Arthur Conan Doyle et Lady Godiva sont autant de références qui donnent au texte des résonnances comiques et littéraires.

L'époque victorienne est largement décrite pour être moquée. L'engouement macabre et irréfléchi pour les spectres et les séances de spiritisme, les kermesses paroissiales pétries de charité mal ordonnée et les relations entre maîtres et domestiques sont autant de sujets qui prêtent à sourire. Les personnages venus du futur ont en outre beaucoup à faire pour respecter l'étiquette et éviter les anachronismes, ce qui donne des situations comico-tragiques du meilleur effet.

Comme l'indique le titre, les animaux sont au coeur du récit. On rencontre le bouledogue Cyril, la chatte Princesse Arjumand, des ryunkins nacrés, des cygnes belliqueux et des pigeons revanchards. Et à en croire les manuels scolaires, il est évident que la gente animale est essentielle au bon déroulement de la grande Histoire, les oies du Capitole se posant en exemple irréfutable.

Connie Willis offre une uchronie drôle et tortueuse. Les amateurs du genre devraient y trouver leur compte. À ceux qui, comme moi, se perdent facilement dans les méandres de l'Histoire revisitée, je souhaite bonne chance.
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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