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Dans ce roman autobiographique, Jeanette Winterson parle des rapports avec sa mère adoptive et retrace son évolution dans un contexte familial défaillant et peu sécure. Elle dresse le portrait d'une mère dépressive et fantasque, ainsi que celui d'une enfant vite indépendante et aux idées fortes. C'est aussi l'occasion pour elle ne parler de féminisme et d'y glisser quelques idées novatrices qui ont jalonné sont parcours d'écrivain.
J'ai un peu moins accroché à la seconde partie du livre, pendant que Jeanette est adulte, où les propos se dispersent et perdent le fil conducteur de départ.
Toutefois, j'ai beaucoup apprécié ma lecture et découvrir cette autrice hors du commun et son parcours de vie, exemple de résilience.
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Trés bon livre, trés touchant qui remet à leur place un certain nombre de préjugés sur la société et son dévelopement économique, les blessures et comment elles peuvent aussi nous faire grandir tout en restant là, retrouver une mère biologique et non ce n'est pas toujours fantastique etc.
Une première lecture de cette autrice que je découvre et pleins de références littéraires du personnage principale, l'autrice, qui émoustille ma curiosité! Elle a lu pendant longtemps les livres en les prenant par ordre alphabétique dans la bibliothèque de sa petite ville!

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juste incroyable, m'a réconcilié avec la lecture, apres une panne de lecture de + de 4ans, je l'ai dévoré et j'ai juste adoré. Jetez vous y les yeux fermés. Vous apprendrez sur la litterature anglaise, l'homophobie, les problemes familliales, mommy issues, l'adoption, les classes populaires...
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J'ai connu Jeanette Winterson en lisant son roman adapté d'une pièce de Shakespeare, "la faille du temps".

J'ai détesté cette lecture. Elle m'a laissé un gout amère, je n'ai pas aimé.

MAIS j'avais lu le résumé fait sur la vie de l'auteure. Pratiquement inconnue en France, mais largement reconnue en Angleterre en tant qu'auteure féministe.
Le peu que j'avais lu sur elle m'avait touchée.

J'ai donc décidé d'en savoir plus et de lire un de ses romans autobiographiques, "pourquoi être heureux quand on peut être normal".
L'autre roman, "les oranges ne sont pas les seuls fruits", a été adapté en film, je le lirai certainement.

Bien m'en a pris!

J'ai cette fois beaucoup aimé cette lecture.
Et elle confirme que Jeanette WInterson a des choses à dire. A su prendre du recul pour observer sa vie en tant que fille adoptée.

J'ai été très émue par cette lecture, je la recommande pour découvrir cette auteure!
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Jeanette a été adoptée. Sa mère adoptive, extrêmement religieuse, disait "Le Diable nous a dirigé vers le mauvais berceau" quand elle etait fâchée... ça arrivait souvent...
Jeannette est élevée dans un monde instable, dangereux sans amour. Son père adoptif n'est pas méchant, mais il laisse sa femme faire, ne défend jamais sa fille.
Jeannette apprend à se battre, à s'accrocher, au prix de la sécurité, de la sérénité. Elle découvre rapidement le pouvoir des mots, des livres, elle se plonge dans le rayon de littérature de A à Z de la bibliothèque... Et elle ira étudier à Oxford et deviendra écrivaine.

Ce récit autobiographique est bouleversant. L'autrice a été malmenée, même si elle a conscience des forces qui sont les siennes et qui sont liées à son enfance. Sa fragilité est sans doute aussi grande que sa puissance ! Et ce récit est d'une force époustouflante et en même temps, il est impossible de ne pas souffrir en lisant ce qui a étayé les relations entre la mère et la fille...
Le titre du livre est une phrase de Mme W. Alors que sa fille tente de lui expliquer qu'elle est amoureuse de son amie et que ça la rend heureuse, sa mère lui répond "Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?" 😱
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En empruntant ce livre à la bibliothèque, je n'avais pas compris que c'était une autobiographie. C'est un genre littéraire que je n'apprécie pas particulièrement. Je ne connais pas cette auteur et dans le premier quart du livre, elle parle de sa précédente autobiographie, qui, a priori, a eu un gros succès en Angleterre. Ne connaissant donc ni ce livre ni l'auteur, j'avoue m'être un peu ennuyé. Par la suite, l'auteur tente de nous raconter son enfance et surtout nous parler de sa mère adoptive maltraitante. Dans le fond, on ne peut être que bouleversé par l'histoire. Mais, malgré tout, je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman. Difficile à expliquer, j'ai l'impression que le style ne me plaît juste pas et que je n'arrive pas à m'intéresser à sa vie ... Peut être faut il avoir lu sa précédente autobiographie ? du coup, j'arrête à la moitié mais sans vraiment pouvoir l'expliquer ...
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Née à Manchester en 1959, Jeanette Winterson a été adoptée toute petite par des parents pentecôtistes. Surtout sa mère était une femme gravement perturbée qui voyait le mal partout et a élevé Jeanette très durement. le père n'approuvait pas mais laissait faire.

"A l'époque du monde Winterson, nous avions une série d'aquarelles victoriennes accrochées aux murs. Mrs W. les avait héritées de sa mère et dans un esprit familial, voulait les exhiber. Mais étant farouchement opposée aux "images gravées" (cf. Exode, Lévitique, Deutéronome, etc.), elle a résolu ce problème insoluble en les accrochant face contre mur. N'étaient plus visibles que le papier kraft, le scotch, les punaises en fer, les taches d'humidité et la ficelle. C'était la vie selon Mrs Winterson".

Jeanette grandit dans cette ambiance mortifère. A la bibliothèque municipale elle découvre la littérature britannique "La bibliothèque proposait tous les classiques de la littérature anglaise et un certain nombre de surprises telles que Gertrude Stein. Ne sachant quoi lire ni dans quel ordre, j'ai suivi l'alphabet. Dieu merci, elle s'appelait Austen".

A la maison Jeanette n'a le droit de lire que des ouvrages religieux. Elle achète des livres à un bouquiniste et les cache sous son matelas. Lorsque sa mère s'en aperçoit elle les jette par la fenêtre puis les brûle dans le jardin. C'est enfin Jeanette elle-même qui est mise à la porte à 16 ans quand sa mère découvre sa liaison avec une camarade de lycée. "Pourquoi être heureux quand on peut être normal ?" lui demande-t-elle alors.

Je ne connaissais pas Jeanette Winterson et j'ai beaucoup apprécié son autobiographie. Elle a écrit avant plusieurs romans et j'envisage d'essayer aussi cette partie de son oeuvre. J'ai trouvé que c'était une personne très courageuse. Malgré son sort difficile elle ne s'apitoie jamais sur elle-même, elle fait face et elle avance toujours. En plus de la découverte d'une femme admirable j'ai apprécié aussi la peinture des conditions de vie de la classe ouvrière britannique dans les années 1960-1970.
Lien : http://monbiblioblog.revolub..
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Jeanette Winterson revient sur son enfance.
Adoptée, elle sera maltraitée par sa mère, pentecôtiste rigoriste, et négligée par son père qui fermera les yeux.
Il y a beaucoup de solitude dans ce récit.
Malgré cette violence, elle arrive à mettre de l'humour en racontant son histoire.
Son homosexualité est abordée et rendra sa mère folle. Ce joli titre "pourquoi être heureux quand on peut être normal" sera une phrase prononcée de manière édifiante par celle-ci.
Puis, elle saute 25 ans de vie sans prévenir et, à la cinquantaine, elle part sur les traces de ses origines et de ses parents biologiques.
Le récit est assez inégal, le regard est distancié presque froid et le style un peu répétitif.
Une autobiographie intéressante mais sans plus.
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J'ai aimé découvrir ce livre et cette auteure.
Je me suis rapidement immergé dans cette histoire autobiographique, d'une enfant abandonnée, adoptée sans amour. Une vie qui sera sauvée par les livres, qui seront aussi bien sa bouée que son radeau. Il est impressionnant de voir les ravages d'une enfance sans amour et la force, à frôler la folie, qu'il faut pour se reconstruire.
Jeannette Winterson se dit sauvage et domestiquée mais bien vivante pour notre plus grand plaisir !



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Ce titre est la réponse d'une mère aux questions de sa fille. Nous sommes dans les années 60/70, dans le Nord-Est de L'Angleterre. le ciel est bas, la pluie est froide et les journée sombres. La petite Jeannette refuse de sombrer aux côtés de cette mère presque inhumaine tant elle est dure. La lecture est une ouverture sur le monde; son histoire n'est pas inéluctable, les livres le disent. Jeannette a une vie qui l'attend ailleurs. Pour autant guérit-on de l'enfance?
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Ma mère n'avait pas d'opinions nuancées. Il y avait ses amis et ses ennemis. Ses ennemis étaient: le Diable (sous toutes ses formes), les Voisins d'à côté, le sexe (sous toutes ses formes), les limaces. Ses amis étaient: Dieu, notre chienne, tante Madge, les romans de Charlotte Brontë, les granulés anti-limaces, et moi, au début.

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