J'espérais tomber sur une bonne histoire mais surtout sur un univers qui interpelle par la puissance de l'altérité et de par la rencontre de deux espèces.
En fait ça fonctionne mal, les deux principaux personnages sont défaillants , caricatures de caricatures. Les adultes aliens ne fonctionnent pas mieux et ils sont plus marteaux que étranges.
L'univers est à la limite de la réussite mais il plonge rapidement dans le ridicule , il s'y précipite après avoir été solide et dense un moment.
L'auteur avait vraiment un problème de crédibilité et encore beaucoup de travail quand il a mis le point final à ce texte. Il n'a visiblement pas le sens du ridicule et d'une manière générale , c'est généralement un gros problème , qui en amène beaucoup d'autres .
Le volcanisme caractéristique principale de cet univers , tourne à la rigolade désespérée dans ce roman où l'imaginaire devrait être comme certaines voitures folles : bridé .
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A chaud !
Histoire qui part dans tous les sens, sans queue « de lézard » ni tête, avec un retournement de situation en fin de roman totalement abracadabrantesque et à la limite du ridicule. Les personnages sont totalement transparents et insipides, voir agaçants. Cette Jordane qui à mon avis, a un âge mental de 10 ans, est une petite peste insupportable à claquer. Elle se comporte de façon totalement décalée par rapport à son environnement et au déroulement de l'histoire. Des milliards d'humains meurent et elle, elle rit. D'ailleurs, elle passe son temps à rire tout au long du roman avec son « pote » Béni (Hill) tout aussi ridicule qu'elle. Aucune poésie ne ressort de ce gloubiboulga insipide, aucune émotion n'émane des personnages. Je n'ai absolument rien ressenti de la première page à la dernière, mais par respect pour l'auteur, je suis allé jusqu'au bout. Non… rien à garder, tout est confus dans ce roman, sauf son orientation politique qui, par contre est clairement affichée.
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Le saurien s'était mis en route au premier soleil. Il marchait vite malgré le poids du havresac qui tirait ses épaules en arrière. Il savait que les anciens ne se trompaient jamais et que s'il manquait cette chance de profiter du séisme, ce seraient trois jours de marche supplémentaire.
Lorsqu'il ressentit la première secousse, il venait d'atteindre la zone de mouvance. Le remugle spécifique des collines, le reflux brutal de toute vie animale, le silence abyssal, tous ces symptômes du tremblement de terre imminent, le saurien les accueillait avec ivresse.
Lorsqu'un nouveau train d'ondes inaudibles deferla .
Les montagnes se mirent en marche.
Lecture de Joëlle Wintrebert : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Quelques mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".