Sous une pluie d'étoiles

Je n'avais encore jamais lu de romans de Laura Wood mais j'en avais entendu de très bons avis. Merci aux editions PKJ et à Agence Comj de m'en avoir donné l'occasion.

J'ai été légèrement déstabilisée par le début qui ressemble énormément à celui de Sous les étoiles de Bloomstone Manor de Mary Orchard : l'héroïne est une l'enfant unique d'une famille noble, dans une époque révolue; loin de faire la fierté de ses parents, sa passion pour les sciences l'écarte des convenances. Quand l'opportunité se présente de parfaire son éducation en l'éloignant de la maison, le chef de famille n'hésite pas un instant. Les deux romans ont, grosso modo, cette même situation initiale.

La différence commence à se faire dans le lieu où se retrouve l'héroïne. Ici, Bea se retrouve en Italie. J'ai adoré les descriptions des lieux. On en lit deux lignes et on rêverait d'y être : la chaleur méditerranéenne, l'architecture de la villa bordée de végétation, etc. On se sent tout de suite à l'aise dans ce lieu rempli d'artistes bohêmes, aux antipodes de ce que le père de Bea espérait pour sa fille.

Il y a une véritable ambiance de vacances dans cette histoire. La villa est un lieu de rencontres, de découvertes et d'échanges. Les résidents se font un devoir d'abandonner les règles de la bienséance afin de s'épanouir et de développer leur art. Bea sera-t-elle capable de faire taire son esprit logique de scientifique pour exprimer ses émotions via d'autres pratiques ?

Quoi de mieux, dans ce cadre, que de parler d'amour ? Moi qui suis proche de l'allergie au contact des romances littéraires, j'ai trouvé que le décor s'y prêtait et qu'elle était suffisamment légère pour m'être agréable. J'aurais aimé que le contexte socio-politique du pays à l'époque ait une incidence plus importante dans ce roman (la montée du fascisme de Mussolini) mais en y réfléchissant, cela aurait plombé le propos.

En somme, ce livre historique est idéal pour la période estivale. Je ne vous garantis pas qu'il vous en restera un souvenir impérissable, mais le dépaysement qu'il procure vaut le détour.
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Angleterre, 1933. La jeune Béatrice ne vit que pour la science et l'aventure, alors que ses parents rêvent de la marier le plus vite possible. Après une énième gaffe, la jeune fille est envoyée pour l'été, chez son oncle Léo (et sa respectable fiancée), en Italie.
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Quelle joie pour Béa de se libérer de l'emprise de ses parents. Surtout que son séjour lui réserve bien des surprises. La villa de son oncle est une véritable résidence d'artistes.
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Béatrice va enfin pouvoir être elle-même. Elle va y rencontrer Ben un jeune artiste aussi beau que prétentieux. Tous les deux vont se lancer des défis romantiques avec pour seule obligation : ne pas tomber amoureux l'un de l'autre.
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Malgré un ton léger, le texte aborde des thématiques sérieuses : la condition des femmes, l'homosexualité, le climat politique européen.
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Avec sa palette de personnes hauts en couleurs, l'histoire de l'Europe et la montée du fascisme en toile de fond, ce roman se lit d'une traite.
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J'ai aimé découvrir tout ce petit monde et les voir évoluer.
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Malgré tout, j'ai préféré le roman « Sous un ciel d'or » de la même autrice. Les ficelles du scénario sont assez similaires sur les deux romans.
Néanmoins, j'ai passé un bon moment en lisant cette romance.

Dans un manoir sombre, quelque peu lugubre et envahi de rats, Béatrice rêve de liberté. Mais ses parents voient les choses différemment. Sa place doit être auprès d'un mari. Son caractère trop exubérant doit être maitrisé, tout comme sa passion pour les sciences. C'est totalement inacceptable pour eux. Lors d'une énième soirée, elle se fait remarquer par son discours qui choque l'assemblée. C'est décidé, ses parents l'envoi en Italie auprès de son oncle Leo, qui sera chargé de la recadrer…

Mais autant dire que chez Leo et Filomena, les bonnes manières anglaises ne sont pas si présentes que ça. La Villa di Stelle accueille de nombreux artistes (sculpteur, peintre et dramaturge). Ces deux mois vont permettre à Béatrice de changer, de s'éveiller et de se découvrir. Mais sûrement pas comme le souhaitaient ses parents ! Et tant mieux pour notre jeune héroïne.

Après le monde de la littérature, du théâtre, place maintenant à l'art et la science. Béatrice peut rappeler Freya de Sous des flocons d'argent. On ressent sa passion, son enthousiasme et sa force de caractère. Elle souhaite étudier, avoir un emploi et non rentrer dans un moule dépassé. Depuis quelques années les femmes travaillent, elle aspire à faire de même et avoir son indépendance. La vie que mène son oncle est comme un rêve. Adieu les règles absurdes, elle peut enfin s'exprimer et être entendue.

Très vite, elle fait une rencontre. Et il faut dire que leurs premières minutes ensemble sont quelques originales ! Ben lui fait d'ailleurs remarquer plusieurs fois. Cela ne va pas les empêcher de développer une amitié, qui ira même jusqu'à une belle parenthèse estivale. Puisque oui, Béatrice devra retourner en Angleterre et Bénédicte continuer ses oeuvres d'art.

La plume de Laura Wood m'enchante de plus en plus. Ce roman est tellement envoutant. On se croit nous aussi sous le soleil italien, en compagnie d'artistes en herbe. le contexte historique est beaucoup plus que lors des précédents romans. Dans un climat d'entre deux guerres, on parle de Mussolini, d'Hitler, de fascisme, de répression envers les juifs… Cet ajout m'a beaucoup plu.

Pour information, ce roman est totalement indépendant des deux précédents. On ne retrouve aucun des personnages, même cités.

En bref, une très belle romance historique au coeur des années 30 où l'on suit l'émancipation d'une héroïne étonnante.
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Quelle excellente surprise ✨ ! Une romance YA dans les années 30, sur fond de condition féminine, d'émancipation, et agrémenté d'un rapport à l'art hyper intéressant, qui ajoute une véritable poésie au récit. Vraiment, j'ai été enchantée par cette lecture. ⠀
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Dans la grise Angleterre des années 1930, Bea a grandi en se rebellant contre les conventions de l'époque, tout en sachant qu'un jour elle épousera un homme choisi par ses parents – quelqu'un d'assez riche pour tenir la famille éloignée du besoin. Mais elle aspire à tellement plus : l'aventure, le frisson, le voyage, et peut-être même l'amour.⠀
Quand l'occasion se présente de passer l'été en Italie avec son oncle, c'est un tout nouveau monde qui s'offre à Béa. Et elle fait bien vite la connaissance de Ben, un artiste aussi beau qu'arrogant... ⠀
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C'est la toute première fois que je lisais l'autrice et il est clair que ce ne sera pas la dernière ! Je trouve qu'elle pose un vrai contexte historique sans pour autant entrer dans des descriptions qui souvent me sortent des récits du genre. En peu de mots, elle parvient à nous poser un décor tout en donnant le véritable focus sur son héroïne. Avec ce côté girl power qui m'a vraiment plu, l'autrice nous livre également une histoire d'amour si douce. J'ai vu ces deux-là tomber amoureux et j'ai adoré ça ! ⠀
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Je vous l'avoue, j'ai trouvé la fin un peu trop abrupte à mon goût. Il n'en aurait pas fallu beaucoup plus pour davantage me contenter 👀 mais sincèrement, cette lecture m'a fait beaucoup de bien. Une petite romance historique qui change, avec une héroïne intelligente et amusante accompagné d'un héros beaucoup trop craquant. 🥰 Je recommande. ✅ ⠀
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P.S : Mention spéciale pour cette si jolie couverture. L'objet-livre est beaucoup trop beau. 🥰⠀

Emprisonnée dans une bâtisse qui se vide peu à peu de son contenu afin d'assurer la subsistance de ses habitants, prisonnière du carcan des us et coutumes de la bonne société anglaise, l'héroïne aimerait tant être libre de sa vie.
Tenaillée entre l'envie de ne pas peiner ses parents mais profondément assoiffée de connaissances scientifiques, elle est malheureuse.
C'est pourquoi quand elle reçoit une invitation à passer un été en Italie auprès de son oncle, c'est avec plus de joie que d'appréhension qu'elle fait ses valises. Là-bas, c'est une vie complètement à l'opposé de la sienne qui l'attend le temps d'un été.

#Sousunepluiedétoiles #NetGalleyFrance

Roman lu dans le cadre du Prix des lecteurs PKJ 2023.

Une lecture toute douce même s'il ne se passe pas grand chose. L'histoire est assez linéaire (les cours de peinture, les conversations entre les personnages, les rdv « amoureux » de Béa et de Ben). Il n'y a pas tellement de suspense même la montée du fascisme est peu démontrée (juste vers la fin du roman).

J'ai vraiment trouvé dommage que le lieu (l'Italie) et l'époque (les années 30) soient si peu décrits. Certes les deux personnages principaux passent leurs journées au sein même de la maison, mais finalement l'intrigue aurait pu se passer ailleurs, dans une autre temporalité, cela aurait été la même chose.

De même, la relation entre les deux cousines Béa et Héro : initialement, Béa quitte l'Angleterre pour passer l'été en Italie, avec sa cousine, or elles passent peu de temps ensemble.

Sous une pluie d'étoiles reste une lecture sympa et agréable.

Béa est la fille de deux aristocrates anglais. Elle est une jeune femme espiègle, curieuse, spontanée et passionnée par les sciences ce qui ne colle pas du tout avec ce que ses parents attendent d'elle. Espérant calmer son tempérament ses parents l'envoient pour un été en Italie chez son oncle Léo n'est pas ce qu'elle s'attendait à trouver. Une villa du bonheur, peuplée d'artistes et surtout de l'intriguant Ben...

C'est un très bon roman d'été. Il se lit tout seul. Béa, Ben et les autres personnages sont attachants. On s'imagine facilement courir la propriété italienne à la recherche d'insectes en assistant à une histoire d'expérience romantique.
Je regrette un peu que le contexte historique et artistique des années 30 ne soit pas plus développé.

Ce livre est une romance estivale de qualité.

Été 1933, Béatrice, jeune anglaise de 17 ans n'a qu'une envie : étudier la nature au travers des insectes et plantes qui y vivent. Malheureusement ce n'est pas l'objectif de ses parents qui n'attendent que de trouver le gendre idéal qui saura redorer le blason poussiéreux (et le manoir en ruine) de leur famille. Pourtant, suite à une nouvelle frasque de Béa, ses parents choisissent de l'envoyer passer l'été en Italie.

C'est au coeur de la Villa di Stelle, que cette adolescente en quête de liberté découvre la Dolce Vita.. un climat torride, une gastronomie à vous faire saliver, l'art sous toutes ses formes.. Je dois avouer que ce roman m'a extrêmement donné envie de repartir découvrir l'Italie.

En parallèle de ces sujets, Béa découvre également les prémices du fascisme, l'influence du Duche Mussolini, la fascination et la terreur qu'il provoque..

Dans ce roman Young Adult, que je pensais plutôt léger, Laura Wood a su en dessiner des personnages forts et profonds. Elle a également su aborder des sujets intemporels tels que la quête et l'affirmation de soi en tant que femme, l'ouverture sur le monde à travers l'art ou la science, l'amour, l'amitié et les déviances liées à la montée de l'extrémisme.

« Sous une pluie d'étoiles » est un très beau roman jeunesse qui mérite d'être lu. Je le recommande !

Résolution récurrente : lire plus en anglais.

Lorsque vous avez 17 ans et des parents qui ne pensent qu'à vous marier au plus vite, un peu d'évasion est toujours bienvenue.
Et de l'évasion, Beatrice va en avoir lorsque ses parents l'envoient passer l'été chez son oncle en Italie. Pendant deux mois, la petite anglaise va découvrir la vie de bohème (bien loin de ce que ses parents imaginaient !), les amis, les fêtes, le flirt aussi.

L'atmosphère semble légère de prime abord mais le roman se déroule en 1933 et l'ombre du fascisme plane sur toute l'histoire, sous les traits de Mussolini ou Mosley...
Les personnages sont bien campés, spirituels ; j'ai particulièrement aimé Bea qui, bien que n'étant pas maitresse de son destin, coincée entre son envie de liberté et l'envie de satisfaire ses parents, a une vision des choses toujours très positive.

A noter que Laura Wood s'est librement inspirée de la comédie de Shakespeare Beaucoup de bruit pour rien pour ce roman young adult très réussi.
Et ces couvertures sont toujours aussi belles !

Je viens de finir Sous une pluie d'étoiles. L'histoire commence en Angleterre en 1933. Beatrice, une jeune adolescente vit une existence sans grand avenir dans le domaine en ruine de ses parents. Ceux-ci n'ont qu'un rêve : la marier au plus vite. Mais Beatrice qui aime la nature et les sciences, rêve de mieux. Elle a l'occasion de passer un bel été en Italie au milieu d'artistes. Un été qui va la transformer.
J'ai mis beaucoup de temps à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé le début lent et les personnages en Angleterre manquent de consistance. J'ai accroché au moment où Bea arrive enfin chez son oncle en Italie. La découverte des artistes, l'ambiance italienne et le contexte historique (Mussolini et ses chemises noires) donnent l'impression de voyager.
Mais la romance amène peu de surprise, Bea est parfois caricaturale dans ses réactions et j'aurai aimé encore plus d'historique.
Cela reste une belle histoire de jeune fille qui prend en assurance et qui s'émancipe...