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3,83

sur 2319 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne sais pas si je vais arriver au bout de ce livre. J'en suis au 3/4. Heureusement, l'autrice nous conte que 24 heures de la vie de Mrs Dalloway... On a beau dire, c'est quand même barbant.
J'ai lu que ce " roman " est novateur, que c'est une oeuvre majeure de la littérature anglaise. J'ai dû louper quelque chose ! Cette oeuvre me semble ancrée dans son temps et avoir assez mal veillie.
À la manière d'Ulysse de James Joyce, Virginia Woolf décrit les pensées de différents personnages reliés à Clarissa (Mrs Dalloway). Et comme tout flux de pensée, les idées ne viennent pas de manière structurée et logique. D'autant qu'on passe d'un personnage à l'autre le tout agrémenté de nombreux flash-backs. Il faut donc rester concentré pour ne pas perdre le fil de la narration. de toute façon, si on manque quelques passages du texte, cela n'a guère de conséquence, étant donné qu'il n'y a pas vraiment d'intrigue. La trame du roman tient en quelques mots : Clarissa organise une soirée. Elle vaque à ses occupations en vue de cette soirée.
Bref, je ne me suis franchement ennuyé ; je n'ai pas ressenti le plaisir des déambulations de Clarissa dans ce Londres de l'après première guerre mondiale. Les passages sur les délires post-traumatiques de Septimus sont cependant intéressants. Ce personnage suicidaire résonne étrangement sachant que Virginia Woolf a mis fin à ses jours.
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J'ai été déçu de cette lecture depuis que j'avais envie de découvrir les écrits de Virginia Woolf. Je trouve le style difficile à suivre et il n'y a aucune intrigue. Pour être honnête, j'ai eu beaucoup de mal à m'intéresser à l'histoire et aux personnages. Ce roman a été pour moi une lecture fastidieuse et compliquée. le côté positif est que l'objet livre est magnifique et le graphisme de Nathalie Novi superbe. Il faudrait que j'essaye de relire un autre livre de cette auteure
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Ce roman emploie le style flux de conscience qui transforme sa lecture en calvaire pour un homme comme moi qui me fous royalement des états d'âme d'une bourgeoise londonienne qui vit pendant les années qui suivent la première grande guerre mondiale.

Cependant c'est un incontournable de la littérature anglaise qui est sur les lèvres de tout le monde depuis des années. Si vous voulez vraiment engager un ou une de vos amis Anglais dans une conversation sur la littérature vous devez être en mesure d'exprimer un opinion sur un ou deux des romans de cette pionnière de la littérature illisible.
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9 jours pour lire 250 pages c'est dire combien cette lecture m'a ennuyée. Ce style complètement embrouillé où l'on passe du coq à l'âne de manière parfois incomprehensible n'a pas été un plaisir à lire. J'ai bien aimé certains moments, les pensées de Rezia et son mari Septimus, Peter Walsh mais dès que ça partait dans tous les sens je decrochais. Pour la forme j'ai adoré l'édition Tibert qui est de grande qualité, avec de superbes illustrations.
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« Mrs Dalloway » est un roman atypique et complexe qui met en valeur tout le talent de son auteure. Malheureusement, je ne suis pas parvenu à l'aborder sous l'angle du plaisir et de la détente comme avec la plupart des autres romans.

« Mrs Dalloway » est une expérience de dérive de la pensée, de soi, du temps. Si on n'y prend pas garde, on se retrouve vite dans un ailleurs, hors des pages. Un effort de tous les instants est donc nécessaire pour s'ancrer à la plume de Virginia Woolf et ne pas se perdre parmi ses personnages, leur dualité, leurs pensées, leur cheminement, etc.

« Mrs Dalloway » est une journée éreintante et dense condensée dans un tout petit livre qui n'a l'air de rien. Je souhaitais le lire depuis le film « The Hours », lui-même adapté d'un roman inspiré par l'oeuvre de Virginia Woolf. C'est désormais chose faite et je ne sais pas quoi en penser, si ce n'est patienter avant de tenter son « Orlando ».
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"Regarde, Septimus, regarde !" s'écrira-t-elle. Car le docteur Holmes lui avait dit de faire son possible pour que son mari (qui n'avait rien d'inquiétant mais qui ne se sentait pas très en forme) s'intéresse à autre chose qu'à lui-même.

Il y a un sentiment de dégoût, de rancoeur qui se dégage de l'oeuvre. Un tourbillon, une fresque composite liée par le néant. On est loin de Duras et de ses silences qui s'imposent. le néant ne se trouve pas dans les interstices ; le néant se complaît dans les phrases fleuves qui se font échos. Les monologues font penser à des dialogues entre nombrilistes. Les personnages sont conscients de ce tourbillon ; ils se débattent dans les aléas du passé, du présent. Ils s'adonnent à la projection constante. le lecteur s'embourbe dans les différents cercles, les éléments du décor dansent et nous rappellent à notre inertie. le futur n'est que composition de fleurs, couleurs et indécisions. Ce roman sent la mort. Je n'y trouve pas d'instants de grâce. Et pourtant... Septimus et ses délires mystiques, la forme même qui dérape a réussi à me décrocher plusieurs sourires. La construction du roman est d'une rigueur...
Il est désagréable de se sentir dans plusieurs corps qui ne bougent pas, au mieux qui tombent. Alors on se lie avec les mystiques affligés, un peu à contre coeur. On s'y sent malgré tout emprisonné. La langue de Virginia Woolf non assez belle, à mes yeux, pour nous infliger un syndrome de Stockholm. Il ne demeure que le malaise, en fermant l'oeuvre. L'envie peut-être de recréer du sens.

Le "on", "nous" est maladroit. Déformation. Une déformation liée à ma lecture de Mrs. Dalloway.
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Je n'ai pas ressenti grand chose à la lecture de ce roman et probablement suis je passée à côté
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C'est avec un soulagement infini que je suis arrivée au bout de ce livre. Ce fut une lecture fastidieuse, difficile et pleine d'ennui. Si vous vous attendez à des péripéties palpitantes, posez ce livre là où vous l'avez trouvé. Ce roman est un fouillis indescriptible, nébuleux et confus des pensées qui animent Clarissa Dalloway ainsi que des gens qu'elle rencontre par hasard lors de sa balade dans Londres. C'est comme si un papillon se posait brièvement sur les autres personnages du décor pour capter une idée puis le voilà qui s'envole ensuite vers un autre passant.
A propos de Clarissa, l'auteur mêle les souvenirs d'enfance, les impressions du moment, les brèves émotions et les sentiments longtemps enfouis. Mais qu'est ce que c'est flou, tortueux et mélangé au point de provoquer une migraine épouvantable ! Il est difficile de discerner ce qu'elle ressent vraiment : une pointe de nostalgie sur ces moments d'amitié et d'amour avec Peter et Sally? un regret sur son mariage avec Richard, un homme riche mais insignifiant et plat ? une lassitude devant son existence mondaine, superficielle et creuse ? On a presque envie de lui dire : pauvre petite fille riche !
Parmi tous les passants qui croisent sa route, l'auteur s'arrête et se focalise plus longuement sur un couple, Septimus et sa femme d'origine italienne, pour évoquer les ravages de la première guerre mondiale, la dépression, la folie, le suicide et les comportements condescendants et pleins de morgue des médecins face aux troubles psychiatriques.
Le style d'écriture est lourd, alambiqué et peu agréable. Seuls les descriptions réalistes et colorées de Londres, dont le rythme est orchestré par les cloches du Big Ben, ont retenu mon attention.
Malgré sa réputation de chef-d'oeuvre, je n'ai pris aucun plaisir dans cette lecture et je me retire sonné et KO.
Un livre difficilement à la portée de tout lecteur!
Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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C'est ma seconde tentative sur ce bouquin dans lequel j'aimerai vraiment finir par entrer mais c'est encore raté.
J'aime son écriture lente, ses hésitations, toutes les questions qu'elle se pose mais le manque d'action finit par l'emporter, je perds le fil et décroche. On dit jamais 2 sans 3.
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cela fait deux semaine que je traîne ce livre comme un boulet.
j'adore l'écriture de virginia wolf et j'ai toujours aimé ses livres (celui là y compris me semblait il).
mais là.... ça traîne , ça traîne... les multiples pensées des personnages se traînent malgré une écriture toujours époustouflante!
j'ai attribué cela a la fatigue, mais,ayant changé de livre, je peux voir qu'il n'en est rien: ennuyeux tout simplement!
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