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Mario Fortunato (Autre)René de Ceccatty (Traducteur)Chloé Thomas (Traducteur)
EAN : 9782743659257
208 pages
Payot et Rivages (19/04/2023)
3.41/5   11 notes
Résumé :
Le nom de Virginia Woolf est indissociable du quartier de Bloomsbury. Mais ses promenades dans Londres dépassaient de loin ce cadre étroit. On se souvient des rues bruyantes parcourues par Clarissa Dalloway pour aller chercher – elle-même – ses fleurs, et des cloches de Big Ben que l’on entend, de près ou de loin, sonner les heures, de Westminster à Bond Street. Romancière de génie, Virginia Woolf était aussi une essayiste prolifique. Les quinze essais proposés ici ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
🩷Chronique🩷

« Il faut vraiment, il faut vraiment. »

Je ne sais combien de fois, cet ordre tyrannique revient dans une journée…Mais je pense qu'il faut vraiment. Il faut vraiment que je vous parle de ce recueil de nouvelles de Virginia Woolf, parce que si je ne le faisais pas, mon esprit ne cesserai de m'inciter à le faire, à moins qu'il ne m'invite à chercher un crayon. Mais cela c'est du pareil au même. Dessiner Londres en mots ou en histoires, ce n'est pas que mettre des contours et des envolées, dans des espaces qui veulent se faire connaître ou reconnaître, c'est leur donner un souffle de vie. Et qui, meilleure que Virginia, la grande marcheuse et excellentissime autrice pourrait nous faire visiter le coeur-mystère de Londres? Il n'y aura pas, je vous le dis d'avance, c'est ma préférée. Voilà pourquoi, il faut vraiment, il faut vraiment que je vous parle de ces textes réunis pour la première fois: Londres.
Tout d'abord, c'est une déambulation, un tour d'horizon, quelques heures précieuses de flâneries... On s'accroche à des détails, on s'émerveille, on ressent l'amour qu'elle porte à cette ville. On a les odeurs, la vapeur, les couleurs, la lumière et les humeurs du ciel. On a le bruit, l'intimité, les orages et la sérénité.
Et puis, on a la vie. La vie qui pétille avec ces rencontres fortuites, fabuleuses, éclairantes. On a la vie des docks, des couples, des amis, des cancanier.e.s, des hommes plus ou moins importants, des poètes et des aventuriers. On a de la vie dans le geste, dans le verbe, dans le portrait. C'était hier, et c'est vivant aujourd'hui. le souvenir s'anime sous la plume sensationnelle de Virginia. Quelques nouvelles de jadis, pour revivre l'effervescence d'une époque, prendre le pouls d'une ville durant le siècle dernier…
Et enfin, on a le plaisir de lire Virginia Woolf. Rien que pour ça, ça vaut le détour! Je ne me lasse pas de son style, de son esprit, de sa plume. Je ne connais pas encore Londres, mais j'ai eu l'impression d'en découvrir avec ces textes, un peu de ses secrets les mieux gardés. Il faut vraiment, il faut vraiment que je vous dise: j'ai lu et adoré Londres!
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Dans ce recueil des écrits consacrés à la ville de Londres par Virginia Woolf, le lecteur en quête d'informations purement touristiques en sera pour ses frais. En revanche, la description des sensations, des états d'esprit générés par des promenades impromptues dans Londres et ses quartiers les plus pittoresques nous entraîne dans les méandres de la vie intérieure de l'auteure de Mrs Dalloway.
Ainsi, l'activité de courir les rues de Londres nous transforme, nous pousse à nous soumettre à des désirs inédits : « le soir, lui aussi, nous offre cette irresponsabilité qui vient avec les ténèbres et la lumière électrique. Nous ne sommes plus tout à fait nous-mêmes (…) Nous nous dépouillons du moi que nos amis nous connaissent et intégrons cette vaste armée républicaine des randonneurs anonymes, dont la compagnie est si agréable après la solitude de notre chambre. »
Une promenade au bord du Strand, ce quartier des docks de Londres, au bord de la Tamise, est l'occasion pour Virginia Woolf, de s'interroger sur la nature humaine, sur notre véritable moi, sur nos motivations les plus secrètes : « Notre vrai moi, est-ce celui qui se tient sur le trottoir en janvier, ou celui qui se penche sur le balcon en juin ? » Pour Woolf, c'est le sentiment éprouvé au retour d'une promenade qui justifie la sensation première d'évasion : « C'est vrai, il n'y a pas de plus grand plaisir que l'évasion, de plus grande aventure que de courir les rues en hiver. » Mais c'est le retour au foyer qui procure le plus grand bonheur : « Voilà, à nouveau la porte familière ; là, le fauteuil placé tel qu'on l'a quitté, la coupe de porcelaine, le cercle brun sur le tapis. Là est le seul butin que nous ayons rapporté des trésors de la ville : un crayon à papier. »
Bien évidemment le quartier de Bloomsbury tient une place de choix dans les descriptions et observations de Virginia Woolf, ce quartier étant à l'origine du nom donné au groupe artistique et littéraire, le groupe de Bloomsbury qui vit passer dans ses murs des personnages célèbres au 46 Gordon Square : « de singuliers personnages passaient par le 46 : Rothen Stein, Sickert, Yeats, Tonkas. » Nous n'oublierons pas, bien sûr, John Maynard Keynes, le célèbre économiste, ou encore Duncan Grant, peintre de la bohême londonienne. Virginia Woolf se remémore les soirées de Bloomsbury, ponctuées par les visites successives des habitués : « Alors naturellement, quand nous entendions la sonnette et qu'entraient tous ces types stupéfiants, Vanessa et moi ne pouvions contenir notre excitation. Il était tard ; la pièce était enfumée ; il y avait des petits pains, du café, du whisky éparpillés partout ; nous ne portions ni satin blanc, ni colliers de rocaille, nous n'étions pas habillées du tout. Toby allait ouvrir la porte ; alors Sydney-Turner entrait ; alors, Bell entrait ; alors, Strachey entrait. »
Autre artère qui éveille l'attention de Virginia Woolf : Oxford Street : « Même le moraliste doit admettre que cette rue vulgaire et tapageuse, animée nous rappelle que la vie est un combat ; que tout immeuble peut s'effondrer ; que tout ce qui s'expose est vanité. »
Belle conclusion de l'auteure sur cette ville de Londres, à la fois si familière et si secrète, confirmée comme lieu romanesque par le talent de Virginia Woolf.
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Virginia Woolf, pseudonyme d'Adeline Virginia Alexandra Stephen (1882-1941), est une femme de lettres anglaise, l'une des principales auteures modernistes du XXe siècle. Bisexuelle et féministe, elle fut une figure marquante de la société littéraire londonienne et un membre central du Bloomsbury Group, qui réunissait des écrivains, artistes et philosophes anglais, groupe au sein duquel elle rencontrera Vita Sackville-West avec qui elle aura une liaison durant toutes les années 1920. Woolf souffrait d'importants troubles mentaux et présentait tous les signes de ce qu'on nomme aujourd'hui, troubles bipolaires. En 1941, à l'âge de 59 ans, elle se suicida par noyade dans l'Ouse, dans le village de Rodmell (Sussex), où elle vivait avec son mari Leonard Woolf, écrivain lui aussi. Elle avait commencé l'écriture comme activité professionnelle en 1905 pour le supplément littéraire du Times et un premier roman en 1915.
Londres, qui vient de paraître, est une compilation de quatorze textes (Articles, essais, extraits de son journal, réflexions et souvenirs) datant des années 1920-1930 réunis pour la première fois en un seul volume et consacrés à sa ville de Londres. Suivez le guide !
Le premier texte prend pour prétexte l'achat d'un crayon à papier pour flâner dans les rues de la ville. Ville où nous irons de quartier en quartier selon les chapitres, les Docks où se prépare le trafic maritime avec les Indes ou l'Australie ; Oxford Street « qui n'est pas l'artère la plus distinguées de Londres »… Monuments et maisons célèbres sont visités, la Cathédrale Saint-Paul, le Parlement où se joue encore une partie de l'avenir du monde en ce début du XXème siècle (« Des affaires de la plus haute importance, qui décident du bonheur d'un peuple, du destin de nations entières, sont ici à l'oeuvre »), à moins que ce ne soit la maison où vécu Thomas Carlyle (1795-1881) écrivain, satiriste et historien écossais, dont le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne, résidence qui en dit plus l'écrivain que n'importe quelle biographie constate Virginia Woolf.
L'écrivaine n'oublie pas les gens qui peuplent cette métropole, que ce soit le divorce d'un homme d'église « particulièrement fanatique dans sa foi, de sorte qu'il avait fait entrer la religion dans les régions les plus intimes de sa vie » ; ou bien le droit des femmes, cause chère à son coeur, « il fallait que justice soit faite, non pour elles, ni pour leurs enfants, mais pour toutes les femmes ».
Le texte le plus intéressant reste néanmoins celui consacré à Bloomsbury, situé dans le sud du borough londonien de Camden, Bloomsbury est une zone du centre de Londres dans un quartier résidentiel à la mode. Ici vécu l'auteure avec ses frères et soeurs après le décès de leur père et c'est ici que naquit le fameux Bloomsbury Group, un groupe qui réunit un certain nombre d'artistes, universitaires et intellectuels britanniques majoritairement diplômés de l'Université de Cambridge et installés à Londres, liés par des liens d'amitié depuis les premières années du XXème siècle jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.
Un recueil qui ne manque ni d'intérêt ni de charme grâce à la belle écriture de Virginia Woolf, styliste s'en en est, offrant de temps à autre de jolies formules (« Les livres d'occasion sont des livres sauvages, des livres sans toit ni loi »). Un oeil perçant qui sait observer, grand angle ou zoom, au coeur d'une ville entrant dans la modernité avec ses habitants de classes mélangées, quartiers huppés ou rues populaires.
Pas mal du tout.
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Je vous propose un voyage dans le temps. Que diriez-vous de partir à la découverte de "Londres" avec les yeux de Virginia Woolf ? Les Editions Rivages nous propose ce témoignage atypique, traduit de l'anglais par Chloé Thomas. Ce recueil contient tous les textes que la célèbre autrice londonienne a consacré à sa ville et aux contemporains qu'elle y rencontrait. Notons que cette édition est illustrée avec des cartes des quartiers décrits par Virginia Woolf.

Cette célèbre romancière partage avec nous ses réflexions sur le Londres de son époque. Elle nous livre tout l'amour qu'elle a pour cette ville extraordinaire et ses quartiers aux ambiances si marquées. Nous sommes amenés à contempler à travers son regard et à nous extasier. On sera surpris de voir que si la ville a bien évolué, certaines choses restent immuables... notamment la nature humaine. L'être humain n'évolue pas très vite et ce sur bon nombre de sujets. On reconnaît ainsi des traits similaires à nos propres contemporains. La bête sociale que nous sommes est brillamment dépeinte. La place des femmes est bien évidemment mise à l'honneur par cette grande féministe. Ses quatorze textes sont autant de facettes de Londres et de sa société. Que vous aimiez Londres, l'histoire sociale ou Virginia Woolf, ces textes sauront capter votre attention.

Alors que la plupart des textes sont assez courts avec une quinzaine de pages en moyenne, la lecture est fluide et très accessible. Bien que je n'ai pas trouvé le même plaisir dans chacun des textes, ce recueil est intéressant à lire. Ce témoignage illustre des sujets toujours présents aujourd'hui. Il aurait été particulièrement intéressant de faire écho avec une sélection de textes parmi ses oeuvres littéraires mais ce choix n'a malheureusement pas été fait. Cette chronique sociale, prenant aussi la forme d'une déclaration d'amour à Londres, reste une recommandation que je vous fais pour toutes les raisons précitées.

Je tiens à remercier Babelio pour cette Masse Critique et l'envoi de ce livre.
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Ceci est mon tout premier livre écrit par Virginia Woolf. Je ne sais pas pourquoi j'avais une petite appréhension quant à l'idée de lire ses écrits, allez savoir. Donc quand j'ai vu ce guide inhabituel de Londres rassemblant certains de ses textes, je me suis dit que ce serait une bonne introduction, puisque j'ai de bons souvenirs de cette ville.
Et ça y est, je n'ai plus peur ! J'ai souri et même ri, à l'occasion. Le début m'a modérément attirée, mais dès qu'elle a commencé à parler des librairies d'occasion, mon intérêt est remonté tout d'un coup. Il a rebaissé un peu plus loin quand elle parlait de Bloomsbury et des salons littéraires, mais dans l'ensemble, j'ai apprécié son humour, sa vision du passage du XIXe au XXe siècle, l'évolution des mentalités, l'exposition universelle, les décharges à ordures le long des rives de Tamise (déjà...), l'exotisme des entrepôts des docks, l'irrévérence de Virginia vis-à-vis des membres de la Chambre des Communes, un vol imaginaire au-dessus de Londres.

Une jolie promenade dans les débuts de la Londres moderne et les auteurs de l'époque.

A noter, une introduction traduite de l'italien par René de Ceccatty.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y avait donc plus rien désormais que l’on ne pût dire, que l’on ne pût faire au 46, Gordon Square. C’était là, à mon avis, un grand progrès pour la civilisation. Peut-être que les amours des pédérastes, c’est vrai, ne sont pas (du moins si l’on est de l’autre bord) d’un intérêt passionnant ni d’une importance capitale. Mais qu’elles soient évoquées en public, et personne ne s’offusque qu’elles soient pratiquées en privé. De nombreuses coutumes, de nombreuses croyances furent révisées de la sorte. La suite de Bloomsbury prouva d’ailleurs que l’on peut jouer bien des variations sur le thème du sexe, et avec de si beaux résultats que mon père lui-même aurait peut-être hésité avant de lancer d’une voix tonitruante le seul mot qui selon lui convenait au pédéraste ou à l’adultère ; et ce mot, c’était « canaille » !
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.Les jeunes gens que j'ai nommés n'avaient pas de « bonnes manières » au sens qui avait cours à Hyde Park Gate. Ils critiquaient nos arguments aussi vertement que les leurs. Ils ne semblaient jamais remarquer comment nous étions habillées, ou si nous étions jolies ou non. Tout ce lourd fardeau de l'apparence et des manières que George avait fait peser sur nos premières années s'évanouit. Nous n'avions plus à subir ce sévère interrogatoire quand nous revenions d'une fête et à nous entendre dire, « tu étais tout à fait charmante » ou « c'est vrai que tu n'étais pas bien jolie » ou « il faut vraiment que tu apprennes à te coiffer » ou « essaye donc de ne pas avoir l'air de t'ennuyer comme ça quand tu danses » ou « mais si, tu as fait une conquête » ou « tu as été ca-ta-stro-phi-que ». Tout cela semblait n'avoir aucun sens, aucune réalité dans le monde de Bell, de Strachey, de Hawtrey et de Sydney-Turner. Dans ce monde, le seul commentaire que l'on entendait quand nous nous étirions après le départ de nos invités, cétait : « je dois dire que tu as bien défendu ton point de vue » ; « je trouve que tu as vraiment dit n'importe quoi ». Tout en devenait immensément plus simple.
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Alors naturellement, quand nous entendions la sonnette et qu’entraient tous ces types stupéfiants, Vanessa et moi ne pouvions contenir notre excitation. Il était tard ; la pièce était enfumée ; il y avait des petits pains, du café, du whisky éparpillés partout ; nous ne portions ni satin blanc, ni colliers de rocaille, nous n’étions pas habillées du tout. Toby allait ouvrir la porte ; alors Sydney-Turner entrait ; alors, Bell entrait ; alors, Strachey entrait
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C'est un spectacle éternellement fascinant, à toute heure, en toute saison. C'est Londres comme un tout que l'on voit: Londres où l'on se presse, où l'on se serre, où l'on se tasse, avec ses dômes dominants, ses cathédrales sentinelles; ses cheminées et ses flèches; ses grues et ses gazomètres ; et le brouillard perpétuel que nul printemps, nul automne, ne parvient jamais à chasser.
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Le soir nous offre cette irresponsabilité qui vient avec les ténèbres et la lumière électrique.
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Vidéo de Virginia Woolf
Soirée rencontre à l'espace Guerin à Chamonix autour du livre : Vers l'Everest de George Mallory traduit par : Charlie Buffet
enregistré le 24 février 2024
Résumé : Inédits du célébrissime George Mallory, premier disparu de l'Everest.
«Une masse triangulaire incongrue a surgi des profondeurs; son côté se perdait dans les nuages. Très progressivement, nous avons vu apparaître les flancs d'une grande montagne, ses glaciers et ses arêtes, tantôt un éclat, tantôt un autre à travers les échancrures mouvantes, jusqu'à ce que, bien plus haut dans le ciel que ce que l'imagination avait osé suggérer, apparaisse le sommet blanc de l'Everest. C'était comme la création la plus folle d'un rêve.» En 1921, un homme marche vers l'Himalaya, fasciné. Il est le premier Occidental à approcher le plus haut sommet du monde, à le décrire, à le photographier, et à s'élever sur ses pentes. Cet homme, c'est George Mallory. Britannique, dandy, courageux dans l'effort et l'inconfort, il est alpiniste par passion, écrivain et artiste par vocation: «Les alpinistes n'admettent aucune différence sur le plan émotionnel entre l'alpinisme et l'Art. Ils prétendent que quelque chose de sublime est l'essence même de l'alpinisme. Ils peuvent comparer l'appel des cimes à une mélodie merveilleuse, et la comparaison n'est pas ridicule.» Mallory écrivait. Ses textes racontent au plus intime ce que fut l'exploration exaltante de l'Everest jusqu'à ce 8 juin 1924 où il disparut sur les dernières pentes du Toit du monde, qu'il fut peut-être le premier à atteindre. Et où son corps momifié a été découvert le 1er mai 1999. Tous les écrits de George Mallory sont rassemblés pour la première fois dans ces pages: textes de réflexion, récits d'ascension, lettres à sa femme Ruth, jusqu'au dernier message confié à un Sherpa…
Bio de l'auteur : George Mallory, né le 18 juin 1886 en Angleterre, fils d'un pasteur anglican, proche du « groupe de Bloomsburry » (Keynes, Virginia Woolf) pendant ses études, alpiniste élégant (une voie porte son nom à l'aiguille du Midi), disparu à l'Everest le 8 juin 1924.
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