Philippe Bouvard :
- Cher Jean Yanne, que trouvait-on à la place de la Samaritaine au XVIIIe siècle ?
Jean Yanne :
- Comment voulez-vous que je le sache, moi ? Franchement, un type comme moi, je suis tranquille, pénard, j’ai une vie sexuelle normale, je voyage, je fais un peu l’acteur, je regarde la télé, j’achète des livres, je suis pas plus con qu’un autre, j’ai une voiture normale, j’achète de l’essence, il m’arrive de payer mes impôts, comment voulez-vous que je sache ce qui se passait à la Samaritaine au XVIIIe siècle ? Je vais vous dire très sincèrement, vous pouvez m’arracher les ongles, j’avouerai pas ! Et pourtant je suis pas courageux, courageux. Franchement, pendant la guerre, on m’aurait demandé l’adresse du colonel Fabien, il n’y avait qu’à me montrer une lime à ongle en fronçant les sourcils, je balançais tout !
Parlons cinéma. Jean Yanne.