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EAN : 9782207302927
Denoël (04/03/1980)
3.75/5   6 notes
Résumé :
L'Apocalypse, c'était hier. A force de consommation effrénée, de pollution, de catastrophes nucléaires, le système a fini par craquer et la Terre est retournée à l'état sauvage. De civilisation il n'y a plus l'ombre et c'est au jour le jour qu'il faut tenter de survivre. Un roman terrifiant, par l'un des meilleurs écrivains femmes de la S.-F. américaine actuelle.
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Chelsea Quinn Yarbro a tout d'abord écrit « Fausse aurore » sous forme d'une nouvelle. Ledit texte fut parut dans un recueil nommé « Femmes et merveilles », parmi lesquels se trouvent de grands noms de la Science-Fiction notamment la très regrettée Ursula Kroeber le Guin ou bien encore Marion Zimmer Bradley ainsi que Kate Wilhelm. le présent ouvrage est donc la version longue. À noter que les deux textes sont rares puisqu'ils n'ont connu qu'une parution.

C'est lorsque j'ai lu la dernière ligne de récit post-apocalyptique, qu'une vague immense d'émotions a déferlé en moi. Ce livre est à la fois sensible, triste et d'un pessimisme. Même si tous ces points ne sont guère réjouissants, il est bon de se rappeler le confort dans lequel nous vivons, tout comme il est sage de mieux critiquer notre monde de consommations excessives.

Il m'est difficile de parler d'une époque que je n'ai pas connu, celle où l'auteure a pris sa plume pour écrire ce sanglant titre, et donc de trouver les réponses. J'ignore même si les préoccupations écologiques étaient aussi vivaces et d'actualités qu'aujourd'hui. L'atmosphère étant saturé d'éléments létaux que la population mondiale a été considérablement été décimée. Chelsea Quinn Yarbro se sert de ce prétexte pour nous servir un récit plein de détresse.

Deux êtres aux blessures physiques et psychologiques vont se rencontrer pour fuir un monde ravagé par des toxines. À leur poursuite une horde de raiders – nommé dans le récit par “pirate” – qui mène les rares villages à feu et à sang. L'immonde virilité de ces êtres abjectes les pousse à égorger ou violer. L'ensemble du récit est centré sur ces deux fuyards, leur relation, leurs blessures, leur passé, leur avenir. Toutefois, le l'histoire ne souffre d'aucune lenteur. Il est même dopé par leurs rencontres avec les différents survivants ainsi que la faune locale. L'action se déroule dans l'ouest américain.

Même s'il reprend quelques clichés du genre, « Fausse aurore » reste une oeuvre majeure de la littérature de l'imaginaire. Chelsea Quinn Yarbro nous dresse une histoire émouvante et pessimiste. Je regrette que le monde dévasté ne soit pas mieux développé. Je suis un peu sur ma faim concernant les raisons de cet air vicié et l'extension massive de l'espèce humaine, bien que l'auteure nous apporte une brève esquisse sur le tard.
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salut les Babelionautes
Encore un roman récupéré dans une boite a lire à Port de Bouc (ville la plus ensoleillé de France 392 jours par an).
Un petit roman Post-Apocalyptique d'une Auteure que je découvre, pourtant Chelsea Quinn Yarbro a plus de soixante dix roman a son compteur, pas tous en SF, de la bit-lit, avec une Histoire de Vampire ou elle s'est inspirée de la vie tumultueuse du comte de Saint-Germain et de la littérature Jeunesse.
Mais dans ce roman parus au éditions Denoël elle nous raconte se qui nous pends au nez si rien ne change sur notre petite boule bleue.
Ce roman est d'abord parus comme une nouvelle puis devant son succès l'Auteure la repris pour en faire false dawn dans sa version originelle.
Elisabeth Vonarburg, qui s'est chargé de la traduction, la traduit en « Fausse aurore » et j'en profite pour la remercier de son travail, sans elle je n'aurais pas pus le découvrir.
Pourtant il n'y a guère d'espoirs pour l'Humanité dans son récit, la Terre est empoisonnée, des Mutations apparaissent dans tous les êtres vivant et même le végétal est atteint.
Dans ce récit Apocalyptique nous allons d'abord suivre Théa, une jeune femme essayant de survivre aux hordes d'humains, retournés a un état de barbarie, ou le plus fort gagne.
Elle fera la rencontre d'Evan, et avec lui et ses secrets, elle va continuer a chercher un lieu ou la civilisation n'a pas disparue.
le livre se termine sans aucune lueur d'espoir pour ce couple et le reste de l'Humanité.
j'ai lu énormément de roman Post-Apo mais peut-être Jamais un écrivain de SF n'a donné de cet enfer qui nous guette une image plus réaliste et plus bouleversante.
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Ce n'est pas dans un grand "boum" que la fin du monde se réalise, mais dans une lente érosion due aux conflits, une pollution extrême, la dégradation du climat, des virus et mutations. Et c'est dans ce monde en pleine déliquescence que Thea et Evan essayent de survivre et de faire face à la lie de l'humanité, aux pirates extrêmement violents, aux pestiférés, fanatiques religieux, mais aussi aux chiens sauvages, des araignée mutantes...
Le roman décrit leur errances dans le nord californien ou la nature périclite de jour en jour.
Par petites touches délicates, l'auteure nous dépeint un monde pas si éloigné de ce qui pourrait nous attendre (et ça fait peur !), mais aussi le fort lien qui va se tisser entre les deux protagonistes.
Écrit en 1978, ce récit, qui ne laisse guère d'espoir, reste étonnamment actuel dans ses réflexions sur notre civilisation. Un livre que je ne risque pas d'oublier !
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Jamais peut-être un écrivain de SF ,n'a donné de cet enfer qui nous guette une image plus réaliste et plus angoissante.
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Le plus beau livre de SF que j'ai eu le joie de lire.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Les chênes nains avaient disparu, victimes des eaux empoisonnées, mais les arbres fruitiers, plus hardis, habitués depuis longtemps à croître grâce aux produits chimiques, s’étaient multipliés, se répandant comme du chiendent dans les collines, leurs fruits rendus immangeables par ce qui les avait nourris.
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La neige du ski n’était pas du tout comme la neige qui bloquait la circulation et faisait des rues des calvaires glissants et hasardeux. Cette neige-ci était encore d’une autre sorte, vaste et dangereuse comme la mer, splendide, comme la mer, mortelle, attendant l’erreur unique qui les précipiterait pour toujours dans son étreinte frigide.
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