Au travers de ce récit ,
Isabelle Yhuel, nous invite à suivre les réflexions qui furent les siennes lorsqu'au retour d'un voyage à Prague, elle découvre dans son courrier un faire-part de décès, celui de sa psychanalyste. le premier choc fait place au chagrin. Il ne la quitte plus et ses proches ont bien du mal de comprendre et même d'envisager ce qui se joue derrière sa douleur.
Dis ans après la fin de sa cure psychanalytique c'est comme une nouveau rendez-vous, une nouvelle séance qui commence, l'ultime convocation qui retentit. Car ce deuil auquel elle est brutalement confrontée, la renvoie à la dernière séance.Certains souvenirs affluent, tandis qu'éclosent de nouvelles interrogations. Par petites touches, l'auteur va nous faire partager quelques uns de ces moments si particuliers au coeur d'une thérapie, où les choses se dénouent. Mais devant la mort, l'on se prête à la rêverie des instants manqués pour déjouer le temps sur lequel on ne peut avoir prise. Au chagrin succède les regrets autour de tout ce qui n'a pas été dit et vécu. Surgit alors une question laissée en suspens, derrière soi, comme la place que cette femme a eue durant les séances derrière le divan.
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