L'échange

Mackie a été échangé à la naissance contre un bébé humain. À l'adolescence, la fille dont il est amoureux disparaît. Il doit affronter les créatures qu'il connaît si bien afin de la retrouver.

Je ne vais malheureusement pas faire d'éloges. Nous suivons Mackie, un garçon froid, distant, plutôt très discret. Je l'ai détesté, je n'ai pas réussi à comprendre ce personnage ni à éprouver le moindre sentiment pour lui. Je l'ai trouvé si atypique et sans charisme qu'il m'a été impossible de nouer un lien et de m'identifier à lui. Nous rencontrons un autre personnage, une adolescente du lycée de Mackie, la grande soeur de la disparue. Je n'ai pas compris son rôle, j'avais la sensation qu'elle ne savait pas ce qu'elle faisait. Elle est agressive, ce que je peux concevoir puisque un membre de sa famille a disparu, mais ses actes sont contradictoires. Je n'ai pas réussi à la cerner. Les personnages sont un des points faibles de l'histoire.

L'atmosphère est très sombre puisque nous sommes dans un univers de créatures monstrueuses. Ce monde aurait pu me plaire si j'avais compris où voulait me mener Brenna Yovanoff. L'action était presque inexistante, aucune cohérence. Je n'ai pas su me projeter, à cause des mots, des personnages, de l'ambiance globale. Je n'ai pas non plus aimé la plume de l'auteure que j'ai trouvé lente. Je suis un peu triste car le synopsis était intéressant.

Je suis déçue. Je me suis lancée dans cette lecture enjouée et curieuse, j'en suis ressortie triste et confuse. Je pense que l'univers de ce roman était trop atypique pour que je puisse savourer cette originalité. Il en est de même pour les personnages. Il plaira sûrement aux lecteurs qui aiment les romans uniques et qui ne ressemblent à aucun autre.
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Étrange ce petit roman, il s'en dégage une atmosphère pesante et morbide. L'écriture est fluide mais il manque parfois un peu plus de profondeur.

L'histoire de fond était pourtant bonne mais pas assez exploitée à mon gout, j'ai eue beaucoup de mal à m'imprégner de l'histoire (j'ai même relu le résumé plusieurs fois), je ne voyais pas du tout ou l'auteur voulait aller. le roman manque de précisions et d'explications, j'ai eu l'impression de lire un tome 2 ou d'avoir loupée des chapitres.

Le héros ne se pose pas assez de questions sur tout ce qui lui arrive (comme les autres personnages du roman), des bébés sont enlevés, remplacés mais personne en parle, Mackie est un enfant remplacé mais lorsqu'on lui apprend que le bébé que l'on a enlevé a eu la tête arrachée il n'a aucune réaction.

Pour moi ce roman est trop sombre et trop condensé.
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Mackie Doyle n'est pas humain: voilà seize ans, il a été échangé contre un bébé humain. C'est le prix à payer pour la paix avec le monde d'où il vient: un univers terrifiant où d'obscurs tunnels suintent des eaux pestilentielles, peuplé de morts-vivants et dirigé par une étrange princesse.
Depuis, Mackie se bat pour survivre, malgré ses allergies mortelles au fer, au sang et aux lieux sacrés. Quand la plus jeune soeur de Tate, la fille qu'il aime, disparaît, il décide de tout faire pour la retrouver, même s'il doit affronter pour cela les plus sinistres créatures. Dans cette descente aux enfers, trouvera-t-il enfin sa véritable place ?

La première pensée qui me vient à propose de ce livre est WTF? Sérieusement. Je suis totalement passée à côté, je n'ai pas compris grand chose. Sans doute ai-je aussi été un peu influencée par les avis des autres.
Je n'aurais sans doute pas dû aller fureter pour savoir ce que les autres lecteurs en avaient pensé, mais ça a été plus fort que moi (shame on me!). du coup, tous les avis en demi-teinte ont sans nul doute déteint sur ma lecture.

Avant tout, je n'aime pas particulièrement être transportée dans un univers dont on ne me donne pas les clefs. J'aime savoir un minimum dans quoi je m'embarque, même quand il s'agit de fantastique ou de fantasy.
J'aime que l'auteur me donne quelques indices, quelques détails pour asseoir son univers sur des bases un minimum solides, et là rien. Nada. Parfois, le mystère est révélé dans les dernières pages, mais là encore, rien.

Si vous ajoutez à cela que je ne me suis attachée à quasiment aucun des personnages, vous comprendrez que cela m'a encore compliqué la tâche.
Mackie est sympathique, la relation qu'il a nouée avec sa soeur Emma est l'une des seules choses intéressantes. Les autres personnages sont creux, sans relief, sans caractère.
Il est dommage que l'auteur accorde autant d'importance à la pseudo-romance entre Mackie et Tate (deux-trois bisous volés à la va-vite, pas de quoi fouetter un chat non plus) quand elle avait sous la main un univers et une mythologie à développer et à faire vivre.

Le point fort de ce livre? Son ambiance et sa mythologie. En échange de prospérité, la ville de Gentry "accepte" qu'une fois tous les 7 ans un enfant humain soit enlevé et remplacé par un monstre (ce qui a été le cas de Mackie), un enfant venu du monde d'en bas. Ces enfants sont fragiles, allergiques au fer et malades à la vue du sang. Mackie est le seul à avoir vécu aussi longtemps, car ils meurent généralement en bas âge.
Et là, la question se pose de savoir pourquoi Mackie a survécu. Est-ce parce que, contrairement à beaucoup d'autres, il a été plutôt bien accueilli dans sa famille? Bah ça non plus, on ne le sait pas!

Et qu'en est-il du monde d'en bas? Quelle est son utilité? J'avoue qu'en ce qui concerne cet univers et ses créatures, je suis larguée. Lorsque l'auteur nous donne des explications, c'est brouillon, confus, et ça n'avançait en rien le schmilblick. On a deux espèces de souveraines, la Morrigane et la Dame, deux soeurs qui ne s'aiment pas, et dont la seconde aime punir la première à renfort d'inondations. Okay, mais ensuite? Bah pas grand-chose. On a droit à une sorte de musée des horreurs, mais c'est à peu près tout.
J'aurais aimé connaître l'origine de la discorde entre la Morrigane et la Dame, savoir pourquoi Mackie et les autres monstres sont allergiques au fer, l'origine de l'horrible pacte entre leur monde et la ville... Malheureusement, toutes ces questions restent sans réponse.

Ajoutez à cela qu'il n'y a quasiment pas d'action, et que quand celle-ci arrive enfin, c'est dans les dernières pages, quand Mackie décide d'agir à propos de Natalie, la petite soeur de Tate. Forcément, on arrive en bout de livre, et tout va vite, beaucoup trop vite, et du coup la fin m'a parue franchement bâclée.

Reste une très bonne ambiance glauque et sombre, de ce côté-là rien à redire. La ville et le crassier foutent les jetons (pour rien au monde je n'irais vivre dans un endroit pareil ^^), en plus on tombe en plein Halloween, donc là j'étais plutôt satisfaite du résultat.

J'avais acheté ce livre à cause de sa couverture, qui est juste magnifique, et de son résumé, qui laissait penser à un roman à la Tim Burton. Malheureusement, il n'y a rien de tout ça ici, et c'est avec un gros sentiment de frustration et de déception que je referme ce livre.
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Les mots pour : Idée

Les mots contre : Style, manque de profondeur

Notation : 10/20




Une écriture « parlée » qui rend l'appropriation difficile, d'autant que le personnage est un jeune homme mal dans sa peau. Manque de profondeur, liés à ce point, il ne raconte qu'une partie de sa vie, ses émois... et cela tourne, à 15 ans, autour des filles. Bref, pas si mal, mais un peu plat.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre d'un partenariat avec le site Livraddict et les éditions Michel Lafon. J'avais complètement craqué sur la couverture, que je trouve tout à fait superbe autant dans le graphisme que dans les couleurs. J'avais aussi été intriguée par la quatrième de couverture et l'histoire qui semblait un peu changer.
Pourtant, je n'ai pas eu de coup de coeur pour cette histoire. Ma lecture a été très laborieuse, dans le sens où je n'avais pas vraiment envie de lire, je n'attendais pas avec impatience le moment où j'allais pouvoir replonger dans cet univers.

Pour lire la suite, rendez-vous sur mon blog !
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Un mois et trois jours pour lire un livre de 330 pages, cela ne m'étais jamais arrivé. Pourtant le début donne envie mais alors le milieu, je me suis ennuyée. L'histoire n'avance pas à mon goût alors que les deux derniers chapitres m'ont donné envie de ne pas finir le livre et de continuer l'histoire mais non c'était la fin.
Les personnages sont attachants mais quand l'histoire bouge pas c'est chiant. J'ai beaucoup hésité pour l'abandonner et au final non, je me suis dit qu'il fallait que je me force pour le continuer.
Et j'ai réussi a le finir!! Enfin!! Cela aura été dur. Mais je vais pouvoir le ranger dans ma bibliothèque de livres lus!!

Pas moyen de cesser de m'interroger à propos de la volonté de l'auteur ou du public visé au cours de ma lecture : trop sinistre pour un enfant, trop superficiel pour un adulte, L'Échange aura sans doute bien du mal à trouver sa place. C'est bien dommage quand on s'aperçoit à quel point l'imaginaire de Brenna Yovanoff semble purulent et intéressant, mais pourtant effroyablement sous développé, que ce soit point de vue aventures lycéennes ou souterraines.

Alors que L'Échange aurait pu être un tas de choses, entre roman sur la recherche de soi, fantastique univers mêlant superstitions et vaudou ou encore romance lycéenne, finalement ces thèmes sont si survolés qu'il n'est rien de tout ça et chaque aspect retombe comme un soufflé à la fin, me laissant extrêmement dubitative.


(voir chronique complète sur le blog)
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J'ai trouvé ce bouquin dans le rayon science-fiction et fantastique adulte. Mais il aurait plutôt sa place dans le rayon jeunesse car son histoire est digne d'un volume de Chair de Poule que les 25/30 ans ont lu étant gosses : survolée, simple et rapide, bref, écrite pour des enfants.

J'ai été déçue par ma lecture. La photo était tellement prometteuse et la quatrième de couverture m'avait promis elle aussi de passer un bon moment en compagnie de ces ados… dont il est impossible de définir l'âge exacte tellement ils sont différents les uns des autres. On sait qu'ils vont à l'école, au lycée sans aucun doute. Mais entre Emma, l'ado adulte dans sa tête bien avant l'heure et qui ressemble plus à une mère pour le héros, Alice, la coqueluche extravagante et agaçante comme n'importe quelle fille populaire d'un lycée et avec qui tous les mecs rêvent de sortie, les jumeaux que l'on a tendance à oublier un peu vite et qui ont un humour un peu lourd... Et le héros, haaa, ce héros vide à souhait. Il est passif la plupart du temps, jusqu'aux dernières pages presque, et lever le petit doigt lui paraît extrêmement difficile. Pendant la quasi-totalité du roman, les évènements passent sur lui comme un chauffard passerait sur un pauvre petit hérisson qui se laisserait mourir sur le bord de la route sans dire un mot. Son mutisme, sa lenteur et sa passivité m'ont agacée durant les trois cents et quelques pages...

L'histoire de L'échange est bourré de clichés et se veut trop politiquement correcte, à l'image de ces séries très américaines et moralistes qui passent l'après-midi sur TF1 où tout baigne pour une famille modèle dans le meilleur des mondes. Dans L'échange, la mère de (mince, j'en ai oublié son prénom tellement il est insignifiant pour moi)... du héros est infirmière et mariée à un pasteur qui a fait construire dans son domaine une petite église à son fils pour qu'il puisse étudier le catéchisme loin de toute matière ferreuse qui provoque en lui un malaise toujours un peu plus exagéré. Quant à la soeur de (ha, ça y est !) Mackie, le héros donc, elle est belle, intelligente, douée à l'école et super sympa. J'ai compté dans le roman, je crois, DEUX gros mots ; enfin, un seul, le même a été répété deux fois... Et lorsque toute la clique d'ados de on ne sait pas trop quel âge (trop mûrs parfois pour avoir quatorze ans, trop dispersés parfois pour en avoir dix-sept) se réunissent pour faire une petite fête, ils boivent du Coca et de la bière sans alcool... Wouh !

Bref, L'échange, c'est un livre sans prise de tête et trop facile que les jeunes (très jeunes) ados pourront peut être prendre plaisir à lire. L'histoire en elle-même n'est pas si mal et étant fan de Silent Hill, j'ai aimé cette idée de la ville contrôlée par une vilaine démoniaque prénommée La Dame, d'une population qui subit ses sautes d'humeur et des sacrifices à faire pour préserver un tant soit peu l'équilibre dans la ville. Mais ho mon dieu ce que les personnages sont inégaux et vides (dommage, un héros se doit d'être attachant) et ce que l'écriture est mauvaise (ou est-ce un problème de traduction ?). L'échange, c'est une déception pour moi malgré un décor et un contexte riches qui auraient pu permettre à l'auteur d'aller peut être encore plus loin pour y placer son héros qui aurait pu alors se montrer un peu plus loquace, intéressant et attachant.