Ma curiosité concernant l'auteur
Dima Zales remonte à ma lecture de la trilogie « Les chroniques de Krinar » qui a été coécrite avec sa femme
Anna Zaires.
Je souhaitais donc découvrir une saga écrite seulement par un des auteurs et il se trouve que le hasard a fait que j'ai jeté mon dévolu sur « Les dimensions de l'esprit » dont le côté fantastique m'a attiré.
L'idée de départ m'a convaincu de lire le livre. Je trouvais intéressant que dans notre monde existent des êtres doués de la capacité de pouvoir mettre le monde en pause. Cela me faisait très fortement penser au pouvoir de Pipper Halliwell dans Charmed qui peut figer le temps et étudier, modifier l'espace qui l'entoure. Et à part dans la série TV, je n'ai pas lu de livre sur ce genre de pouvoir.
De plus, en ce moment, je suis plongée à 100% dans la série Alpha disponible sur Netflix qui fait état d'un monde où des personnes dont l'ADN aurait muté, seraient douées de capacités hors du commun des mortels. J'étais donc dans la logique pour lire ce premier tome.
Darren est un jeune homme qui a utilisé sa capacité à figer le monde pour arriver à sortir d'Harvard a à peine 18 ans. Jusqu'à ce qu'il rencontre Mira et son frère, il se croit seul à détenir les clefs du temps. En fouillant dans son passé, et en liant connaissance avec les lecteurs de pensée, les embrouillent viennent très vite sonner à sa porte.
Dès les premières lignes, j'ai accroché au fait que
Dima Zales nous place dans l'esprit de Darren et qu'on découvre l'histoire au travers de ses yeux. Lisant énormément de romance, très souvent le héros est féminin alors évidemment le changement était bienvenu.
Darren ayant triché toute sa vie grâce à son pouvoir est loin d'être aussi intelligent qu'il le laisse paraitre. Il n'est pas parfait et ça le rend attachant. Il craque totalement pour Mira, première nana qu'il croise avec les mêmes pouvoir. Mais on la voit tellement peu dans le livre, qu'il est difficile de dire si on aime ou non son personnage. Par contre, Eugène, le père de Mira, est d'avantage mis en avant et il semble plus intéressant.
Si la capacité de Darren me plaisait au début, elle est devenue très vite pénible. Je n'ai pas aimé le traitement stylistique de l'auteur pour montrer au lecteur que Darren utilise son pouvoir. L'écriture de
Dima Zales en devient lourde et peu agréable. Et alors que le récit est plutôt court, ces passages ralentissent énormément la lecture.
Le tome 1 se termine par un très gros cliffhanger qui incite à lire directement le tome 2. Malheureusement, je n'ai pas été assez convaincu pour lire la suite des aventures de Darren, Mira et Eugène.
Lien :
https://darcybooks.wordpress..