Roman conçu sous forme de journal. le travail est honnête: un peu de surréalisme, un peu de considérations sur la justice, sur l'être humain, sur les guérillas en Amérique latine, un peu de culture générale et littéraire, un peu de la vie en prison. Je ne m'explique guère pourquoi un Prix Planeta -qui est un prix prestigieux en Espagne- pour ce roman, l'auteur étant d'ailleurs décédé cinq ans avant son attribution. Pour faire connaître la littérature sud américaine, colombienne en l'espèce?
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Dans la prison, il n'y a pas que les hommes qui y dorment. Dans cette flaque d'eau sale le temps y dort aussi, comme un poisson cloué à l'hameçon de la fatigue et de l'ennui.
(traduction libre du contributeur à partir du texte original)
C'est comme ça tous les jours. Je me réveille, et comme si le fait d'abandonner le sommeil était en relation avec la chaussure au moyen d'une quelconque antenne invisible, automatiquement la chaussure commence à bouger.
(traduction libre du contributeur à partir du texte original)