Alki Zeï
Gisèle Jeanperin (Traducteur)/5 17 notes
"- Tu en as, du toupet ! s'est écriée Myrto, furieuse. Eh bien, ma petite ! Tu te crois tellement maligne, tu te figures que tu peux fabriquer des histoires sur le tigre ! Elle avait peut-être bien raison. Parce que le tigre empaillé qui est dans une vitrine, en bas, dans le grand salon, il n'y a que notre cousin Nikos qui sache raconter des histoires sur lui. " 1936. Myrto et sa petite sœur Mélissa vivent à Samos. Instruites par leur grand-père, elles s... >Voir plus
Gisèle Jeanperin (Traducteur)/5 17 notes
Résumé :
"- Tu en as, du toupet ! s'est écriée Myrto, furieuse. Eh bien, ma petite ! Tu te crois tellement maligne, tu te figures que tu peux fabriquer des histoires sur le tigre ! Elle avait peut-être bien raison. Parce que le tigre empaillé qui est dans une vitrine, en bas, dans le grand salon, il n'y a que notre cousin Nikos qui sache raconter des histoires sur lui. " 1936. Myrto et sa petite sœur Mélissa vivent à Samos. Instruites par leur grand-père, elles s... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Myrto et Mélissa qui sont soeurs passent de formidables vacances chaque année dans l'île de Lamagari (Samos) avec les enfants des pêcheurs.
Ils sont libres de cette liberté que seuls les enfants connaissent, loin de tous les soucis et de la vie des adultes.
Leur cousin Nikos, étudiant, est attendu chaque fois avec impatience car il sait leur raconter des histoires fabuleuses sur le tigre empaillé qui est enfermé dans la vitrine du salon et qui les intriguent avec son oeil bleu et son oeil noir.
Mais en 1936 le fascisme vient tout bouleverser ; ces bouleversements sont racontés par la voix des enfants et l'on vit avec eux leur incompréhension, mais aussi le courage de certains, et la part aussi minime soit elle à laquelle ils participent sans en être vraiment conscients en prenant cela comme un jeu, mais un jeu secret.
Un livre engagé, avec des réflexions très justes et très intéressantes.
Un mot de l'éditeur au début de cet ouvrage :
Germaine Finifter est décédée en Août 1996.
Elle tenait beaucoup à rééditer cet ouvrage, un de ceux qui font "s'interroger les lecteurs sur eux-mêmes et sur le monde auquel ils appartiennent".
C'est avec une profonde émotion que nous honorons le souhait de cette grande dame de la littérature jeunesse qu'est Germaine Finifter.
Ils sont libres de cette liberté que seuls les enfants connaissent, loin de tous les soucis et de la vie des adultes.
Leur cousin Nikos, étudiant, est attendu chaque fois avec impatience car il sait leur raconter des histoires fabuleuses sur le tigre empaillé qui est enfermé dans la vitrine du salon et qui les intriguent avec son oeil bleu et son oeil noir.
Mais en 1936 le fascisme vient tout bouleverser ; ces bouleversements sont racontés par la voix des enfants et l'on vit avec eux leur incompréhension, mais aussi le courage de certains, et la part aussi minime soit elle à laquelle ils participent sans en être vraiment conscients en prenant cela comme un jeu, mais un jeu secret.
Un livre engagé, avec des réflexions très justes et très intéressantes.
Un mot de l'éditeur au début de cet ouvrage :
Germaine Finifter est décédée en Août 1996.
Elle tenait beaucoup à rééditer cet ouvrage, un de ceux qui font "s'interroger les lecteurs sur eux-mêmes et sur le monde auquel ils appartiennent".
C'est avec une profonde émotion que nous honorons le souhait de cette grande dame de la littérature jeunesse qu'est Germaine Finifter.
La dictature du général Métaxas, dans la Grèce de l'entre-deux guerre, n'est pas un sujet des plus connus. Mais tout le monde comprend la nature du totalitarisme.
Deux petites filles le découvrent par leurs yeux d'enfants. Il y a les enfants pauvres, avec lesquelles elles jouent. Les enfants riches, qui s'engagent dans la phalange où ils ont de beaux uniformes qui brillent et des sifflets. Et le cousin, le compagnon de jeu, qui peu à peu disparait. Il est par monts et par vaux, il se cache dans les endroits les plus improbables. Quand elles lui demandent pourquoi, il leur explique que c'est par amour d'une jeune fille : une certaine Démocratie...
Deux petites filles le découvrent par leurs yeux d'enfants. Il y a les enfants pauvres, avec lesquelles elles jouent. Les enfants riches, qui s'engagent dans la phalange où ils ont de beaux uniformes qui brillent et des sifflets. Et le cousin, le compagnon de jeu, qui peu à peu disparait. Il est par monts et par vaux, il se cache dans les endroits les plus improbables. Quand elles lui demandent pourquoi, il leur explique que c'est par amour d'une jeune fille : une certaine Démocratie...
Un livre jeunesse qui m a beaucoup plu pas une cinquième étoile car je trouve que ce roman aurait pu être plus long
Sous fond de dictature grecque c est l histoire de deux petites filles et de leur famille
Comme c est facile d enbrigader deux gamines toutes innocentes qui ne savent pas réellement ceux qu elles font.
Sous fond de dictature grecque c est l histoire de deux petites filles et de leur famille
Comme c est facile d enbrigader deux gamines toutes innocentes qui ne savent pas réellement ceux qu elles font.
Citations et extraits (3)
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nous nous sommes mis à sautiller, et les branches de l'amandier remuaient comme une balançoire. Si quelqu'un nous avait regardés, il aurait tout de suite vu que Myrto et moi, nous n'étions pas des "enfants des cabanes". Les autres étaient déjà tout bruns. Leurs mains et leurs pieds étaient blanchis par le sel de la mer. Les cheveux noir foncé d'Artémis étaient devenus presque blonds près des racines, au soleil. Mais dans quelques jours nous serions comme eux, comme des marmites noircies au feu, dit Papa, et nous parlerions comme on parle à Lamagari. Nous dirions : cuillère, coutiau, voui, ben alors...
Ce que tu as vu aujourd'hui, Mélissa, ne l'oublie jamais, de toute ta vie.
Et quand je mourrai, qu'on laisse vide l'emplacement des livres, pour te le rappeler.
(C'est ainsi que parle le grand père de Mélissa a qui on est venu saisir dans sa bibliothèque des sacs plein de livres qui ont été brûlés en place publique).
Et quand je mourrai, qu'on laisse vide l'emplacement des livres, pour te le rappeler.
(C'est ainsi que parle le grand père de Mélissa a qui on est venu saisir dans sa bibliothèque des sacs plein de livres qui ont été brûlés en place publique).
C'était une petite fille étrangère, que j'avais vue à la fête de l'école, debout à côté de Koskoris le voleur, en train de faire le salut fasciste.
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