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La Marquise de Pompadour tome 2 sur 2
EAN : 9782846331142
377 pages
AlterEdit (24/01/2006)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Jeanne Poisson, devenue madame d'Etioles se retrouve prisonnière du mystérieux M. Jacques et du comte du Barry. Juliette Bécu, fausse comtesse du Barry mais vraie prostituée, devient grâce à un subterfuge, la maîtresse en titre du roi.
Sa présentation à la cour est imminente. Louis XV est par ailleurs convaincu que Jeanne Poisson a un amant : le chevalier d'Assas.
Et, il le fait tour à tour embastiller puis gracier, et de nouveau emprisonner. Autour du... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Sans grande surprise, le second tome est à la hauteur de son aîné. le style de Zévaco est savoureux, et cet alter ego du grand Dumas offre une fois de plus au lecteur le spectacle d'aventures dans la grande tradition du roman de cape et d'épée qui réjouissent les amoureux d'histoire et de littérature.

Le valeureux et amoureux chevalier d'Assas, qui a le grand malheur de ne pas s'être épris de la bonne personne, prend ici de l'ampleur, au détriment de la marquise de Pompadour, la grande absente de ce volet, un comble quand on sait que le récit se construit sur la biographie des jeunes années de la favorite de Louis XV.

La seule chose que je regrette est une narration parfois quelque peu répétitive ; à l'inverse, je loue haut et fort l'humour plein d'esprit qui anime les actions des personnages secondaires, tour à tour fidèles acolytes et maladroits importuns : le poète Crébillon et Noé Poisson, les plus fieffés ivrognes du royaume de France...

Messire Zévaco, je vous en préviens, vous n'en avez pas terminé avec moi, en garde !


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La deuxième partie de la Marquise de Pompadour, on retrouve ce même vent léger et enthousiaste dans lequel s'enroule l'histoire comme se déplierai un tapis rouge devant soi. On retrouve la jeune Jeanne Poisson devenue Madame D'Etioles, un homme au coeur sec comme la laideur de son physique, un homme qui veut tirer profit de cet amour que roi Louis XV porte à Jeanne alors il construit des plans, mais il n'est pas le seul à construire des plans, plusieurs personnages construisent des plans de part et d'autres, ils se déjouent aussi des plans des uns des autres, chacun poursuit ses intérêts soit en amour, soit en politique ou en spiritualité car l'auteur fait intervenir le mystérieux comte Saint-Germain, le Gagliostro, celui là qui sait faire usage de l'hypnose pour parvenir à ses fins...




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Jeanne Poisson, devenue madame d'Étioles se retrouve prisonnière du mystérieux M. Jacques et du comte du Barry. Juliette Bécu, fausse comtesse du Barry mais vraie prostituée, devient grâce à un subterfuge, la maîtresse en titre du roi. Sa présentation à la cour est imminente. Louis XV est par ailleurs convaincu que Jeanne Poisson a un amant : le chevalier d'Assas. Et, il le fait tour à tour embastiller puis gracier, et de nouveau emprisonner.
Autour du roi s'agite une étrange association, une conspiration, à laquelle participent son propre valet Lebel mais aussi des membres de sa garde, et même le futur cardinal de Bernis...
Il est vrai que le chevalier d'Assas est amoureux de Jeanne. Il va tout faire pour la libérer, triomphant de duels, déjouant les intrigues. Réussira-t-il ?
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La suite pleine d'aventure de la marquise de pompadour le chevalier dassas va avoir des problèmes, il va avoir des ennuis avec le comte du Barry mais notre chevalier
par la suite va lui infliger une belle correction après là tentative de du Barry pour le tuer
La fausse comtesse du Barry va tomber amoureuse du courageux chevalier malgré que cette amoure est impossible surtout quand jack apprend cela, il va lui infliger une véritable honte
Ce roman je ne l'oublierais jamais
Maintenant je sais que je vais lire d'avantages de livres de Michel zevaco
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Toujours autant de plaisir à lire cette suite qui me fait redécouvrir les émotions que je ressentais lorsque je voyais un bon film de capes et d'épées.
Le désir, la passion, la colère, la manipulation des personnes et des sentiments, la trahison même !
Un très bon livre que l'on savoure pour le mystère qui entoure certains personnages, pour les situations entremêlées.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
[...] Du Barry, ivre de fureur, fonça l’épée haute sur le chevalier, en criant pour la forme, car l’attaque précédait traîtreusement l’avertissement :
- En garde, monsieur, ou je vous tue !…
Le coup était porté avant que l’avertissement fût achevé. Mais d’Assas surveillait de très près son ennemi. Alors, les assistants, qui, déjà faisaient cercle virent avec une stupeur mêlée d’admiration que les coups furieux de cette épée traîtresse et qui cherchait à être mortelle était dédaigneusement parée… avec une canne, pendant que la voix vibrante et sonore de d’Assas disait avec un calme terrifiant :
- Salir mon épée contre la vôtre !… fi donc !… un bon bâton, voilà ce qu’il faut à un homme comme vous, monsieur l’assassin !…
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– Si je consens à tout ce que tu voudras, prendras-tu ta
part de cet argent ?
– Nous verrons plus tard ! Quand nous aurons réparé !
Quand cet or ne sera pas impur comme le plomb vil dont parle le grand Racine.
– Au moins, soupira Noé, consentiras-tu à boire du vin ?
Tu ne voudrais pas, Crébillon, boire de l’eau… de l’eau, songes-y, c’est terrible, cela !
– En effet, murmura le poète épouvanté à son tour.
– Tu vois !… Tu frémis… Promets-moi de ne pas boire de l’eau.
– Soit, je te le promets, fit Crébillon magnanime, mais tu
feras ce que je voudrai ?
– C’est juré ! Tu n’as qu’à parler !
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C’est que la comtesse était d’une beauté remarquable ; ses manières aisées étaient d’une élégance rare ; sa conversation, tour à tour enjouée et mélancolique, savait effleurer tous les sujets avec un tact parfait ; enfin, aux heures intimes, elle savait jouer la comédie de la passion avec une fougue et un emportement doublés d’une science incomparable de toutes les choses de l’amour, science qu’elle devait à son ancien métier de fille galante.
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- Pleurez, mon enfant, pleurez… les larmes sont bonnes, les larmes sont saintes parce qu’elles sont régénératrices… pleurez… parce que, avec les larmes de vos yeux tombent en même temps toutes les mauvaises pensées qui étouffaient votre cœur… pleurez, parce que ces larmes purifient ce cœur qui se dégagera pur et radieux… pleurez, mon enfant…
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Alors le comte du Barry était intervenu. L’âme de cet homme, pétrie de fange et de fiel, s’était dévoilée là dans toute sa hideur. Et, cyniquement, il avait déclaré ouvertement que, selon lui, le mieux était de profiter de la maladie qui venait de se déclarer si fort à propos : laisser la patiente se débattre seule contre le mal, ne lui apporter aucune aide de façon à ce qu’elle succombât infailliblement. C’était tout bellement un assassinat que le comte proposait là, mais il colorait l’infamie de l’action proposée par ce raisonnement spécieux : Mme d’Étioles serait morte ainsi naturellement sans que personne y eût prêté la main.
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