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Adoption et bonne action sont-elles une seule et même chose ?
Adopte t'on un enfant pour le rendre heureux ou pour se donner bonne conscience ?
Wajdi a dix ans, il vient du Yémen, il a connu la guerre, il a d'abord perdu son père et ensuite c'est sa mère et sa petite soeur qui vont disparaître à leur tour, et après avoir passé deux ans dans un camp de réfugiés, il arrive en France où une famille est prête à l'adopter, sans savoir grand chose de ce petit bonhomme et de ses souffrances.
Ils ne savent presque rien de son passé, si ce n'est quelques faits bruts jetés sur un papier, ils ne parlent pas arabe et Wajdi lui, ne parle pas français, difficile dans ces conditions d'apprendre à se connaître et encore moins de se faire confiance.
J'ai été émue par ce petit garçon complètement perdu et traumatisé qu'on veut à tout prix faire rentrer dans un moule, celui du "pauvre petit orphelin sauvé par un gentil couple", sauf que dans la vraie vie, ça ne marche pas comme ça.
Cette famille aux bonnes intentions n'a visiblement pas compris qu'on n'adopte pas un enfant comme on adopte un chiot et ça déchire le coeur de le constater.
Une BD en deux tomes, dont cette première partie est déjà très riche en émotions.
Je remercie Babelio et les éditions Bamboo pour cet envoi.
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Merci à Babelio et les éditions Bamboo pour cette MC spéciale. Pour être honnête, je n'avais pas attendu cette opération pour lire le T1 : j'avais réussi à la réserver dès le premier jour à la médiathèque, car il me tardait de découvrir ce nouveau cycle avec, cette fois-ci, d'autres protagonistes et un nouveau contexte… Cela dit, relire ce tome et plonger dans le T2 a été un vrai régal !

Encore une fois, j'ai aimé la façon dont le sujet a été traité. C'est différent, aussi touchant et intéressant ! Cette fois-ci, cette adoption est plus contestataire puisque, rapidement, on se rend compte que la famille d'accueil ont adopté Wajdi pour se donner « bonne conscience »… Il y a beaucoup de non-dits. D'espoirs. D'idéal. de désillusions. Des angoisses. de la douleur. On comprend rapidement que d'autres idées se soulèvent, comme le désir d'un troisième enfant qui ne s'est pas déroulé comme prévu, l'envie que le nouveau venu dans la famille n'emporte pas ses bagages psychologiques avec lui, le besoin d'être une famille unie aux yeux de tous, … Sauf que la vie n'est pas ainsi.

Avec force et brio, les auteurs montrent les dérives de l'adoption. Wajdi est un enfant du Yémen. Il a connu les horreurs de la guerre et traîne sans cesse des fantômes derrière lui. J'aime beaucoup la façon dont on a abordé ce personnage. Tout est toujours subtilement montré avec des cases mettant en avant un regard, des gestes, des expressions, des silences. Personnellement, la scène de la balançoire ou encore celle de la pièce de monnaie me resteront longtemps en mémoire. Autant dire que l'émotion est là. Alors, oui. C'est différent du premier cycle. On rit moins. On est forcément hanté par la peine, l'empathie et un sentiment d'empathie pour ce gamin. Je comprends que ce premier tome fasse débat, notamment à cause de cette maman « imparfaite » aux idéaux trop prononcés ou de cette fin déchirante… Mais, c'est assez, hélas, aussi réaliste que brut. de plus, l'idée n'est-elle pas de faire réagir le lecteur ? Pour ma part, j'ai aimé les deux cycles. C'est simplement différent. Tout dépend de ce que l'on recherche…
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Gaëlle et Romain Guitry, un couple nantais, accueillent enfin chez eux Wajdi, un jeune Yéménite de 10 ans. Après de longues démarches, ils vont enfin pouvoir l'adopter. Mais le jeune garçon porte en lui un certain nombre de traumatismes qui ne vont pas simplifier les relations avec sa nouvelle famille.

Voici le second cycle de la série de Zidrou et Monin consacré à l'adoption. J'avais lu le tome 1 du premier cycle qui m'avait bien séduite avec le personnage de Qinaya. Dans ce premier tome du second cycle, le personnage de Wajdi nous offre un tout autre profil d'enfant adopté.
Le jeune garçon a vécu des choses terribles : la guerre dans laquelle son père est mort au Yémen, puis le sort de nombreux migrants avec un périple hallucinant dans lequel il perdra sa mère et sa soeur. Wajdi a 10 ans. Comment survivre à ça ? Comment appréhender une nouvelle vie ? C'est ce que toute personne sensée se demanderait mais le couple que forment Gaëlle et Romain ne se pose pas autant de questions apparemment. Pourtant, les traumatismes sont là et sont bien visibles.
J'ai été très surprise dans la manière qu'a eu Zidrou de nous présenter cette famille de bobos qui a avant tout entrepris cette démarche d'adoption dans une logique de "bonne action" plus qu'autre chose. Les réactions de leurs amis et des amies de leur fille sont également choquantes, révélant une totale méconnaissance de ce qu'a vécu Wajdi, de ses origines et du pays d'où il vient. Wajdi ressemble plus à un produit de consommation pour lequel on a craqué mais lorsque l'on découvre ses "défauts", on veut le rendre. de toute évidence, les Guitry n'ont pas été suffisamment préparés pour l'accueil de Wajdi. Y a-t-il vraiment des familles de ce type dans la réalité sachant les enquêtes et les contraintes qui sont mises en oeuvre dans une procédure d'adoption ? Je suis loin d'être une experte sur le sujet mais je reste dubitative et surtout, cette histoire me glace.
On découvre un petit garçon totalement perdu, qui ne parle pas le Français, qui ne connaît pas nos coutumes ni les règles de la société bien évidemment. Il est perdu et ne personne ne s'en rend compte. Pire, on le rejette de partout.
Quand on aborde le tabou des échecs de l'adoption, on découvre qu'entre 5 et 7 % des enfants adoptés en France finissent par être à nouveau confiés aux services sociaux avec comme première cause d'échec le passé traumatique de l'enfant.
Zidrou a certainement voulu sensibiliser le lecteur à ce triste fait et il a atteint son objectif même en forçant le trait sur un couple assez caricatural je trouve. Mais les thématiques sont intéressantes : le poids des traumatismes, le fait d'adopter un enfant étranger avec le barrage de la langue, les "bonnes" intentions qui ne sont pas toujours les meilleures...
Pour parler des dessins, ils sont bien sûr toujours aussi agréables, avec les émotions des personnages clairement retranscrites.
J'espère que le tome 2 nous livrera une fin plus optimiste...

Merci à Babelio pour l'envoi de ce dyptique.
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Wajdi, 10 ans, petit garçon originaire de Yémen, a fui la guerre et arrive à Nantes dans sa famille d'adoption, chez les Guitry. Il ne connait rien aux habitudes de vie françaises, il a peur de tout et ne comprend pas la langue. Ses parents adoptifs ont confiance et pensent qu'il va s'adapter à la situation mais Wajdi n'y arrive pas, même ses premiers pas à l'école sont compliqués. La décision d'adoption définitive de la famille Guitry est remise en question au moment où le jeune garçon fugue.

Tout d'abord, je remercie Babelio et la maison d'éditions Grand Angle de m'avoir permis de découvrir la suite de cette série que j'avais commencée. J'ai apprécié cette lecture qui est touchante et dont le graphisme m'a bien plu, autour de l'histoire de cet enfant étranger qui débarque dans une famille française où il ne connait rien ni personne.
Ses difficultés d'adoption font mal au coeur, on voit que ce n'est pas de sa faute mais qu'il a un lourd passé derrière lui. Chacun essaie de faire de son mieux mais c'est compliqué.
La présence du chat de la maison quasiment à chaque page est sympathique, c'est un personnage à part entière qui apporte une certaine douceur à l'histoire.
Les couleurs utilisées ici sont variées, les dessins simples mais agréables, cela donne envie de connaitre la suite que je vais lire sans plus tarder.
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J'avais plutôt gardé un bon souvenir du premier cycle et le début de celui-ci me laisse un goût amer. Je comprends le propos et l'effet recherché de mettre en exergue les travers de l'adoption mais j'ai eu du mal tout au long de la BD à vivre auprès de cette famille Guitry. En gros, les parents ont adopté pour leur bonne conscience, gagner un bon point ... mais c'est le petit Wajdi qui n'a rien demandé et qui prend cher. Personnellement, des caractères comme ça me rebutent beaucoup ! Ca m'a tenu que par espoir pour un avenir meilleur pour le petit gars et par les graphismes.
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J'ai été extrêmement touchée par le petit Wajdi et eu envie de secouer les parents adoptifs. En effet, pour ces derniers, l'adoption est synonyme de bonne action : "il arrive un moment où tu as envie de renvoyer l'ascenseur à la vie, où tu as envie de te sentir de nouveau... utile".
Malheureusement, ce n'est pas cela "adopter" ! J'ai trouvé qu'ils ne faisaient preuve d'aucun amour, n'essayaient pas de comprendre ce qu'il avait réellement vécu et ne faisaient rien pour l'apprivoiser. Il est certes difficile d'accueillir un enfant de 10 ans, avec un passé dramatique mais c'est pourtant à eux de s'adapter.
La fin m'a fait mal au coeur et j'attends de lire la suite avec impatience pour savoir ce qu'il arrive au petit Wajdi.
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Cette fois-ci l'adoption est vue sous l'angle de l'arrivée dans une famille nantaise, les Guitry, bon chic bon genre, de Wajdi, petit yéménite de 10 ans.
La famille est loin de comprendre les réactions de l'enfant, faisant preuve de maladresses à son égard, étant plus dans l'intention d'un beau geste....
Bon je l'avoue tout de go.... Je suis fan des illustrations, toute douces et de la manière dont les deux concepteurs laissent transpirer à travers dessins et textes a la fois les caractères, le milieu social, les ambiguïtés et incompréhensions qui émergent.
Adopter n'est pas forcément une longue route tranquille et il ne suffit pas d'être pétrit de bonnes intentions pour y parvenir. Certes l'attitude des adoptants peut paraître irritante voire odieuse par moment mais des lacunes sur le passé de l'enfant, les obstacles de la langue etc.. peuvent faire surgir des réactions violentes.
C'est à la fois doux et violent, teinté d'humour en portant un regard non pas sur l'adoption idyllique mais plus sur le fait que chaque cas est une aventure que ce soit du côté des adoptants comme du côté des enfants. Traumatismes, souvenirs, incompréhensions chacun ici possède des zones d'ombres.
L'ouvrage se termine, comme pour les deux précédents sur une interrogation et j'ai hâte de découvrir la ou les réponses dans le deuxième opus....
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La famille Guitry accueille un nouveau membre : ils viennent d'adopter le petit Wajdi, 10 ans, survivant de la guerre au Yémen. Mais à cet âge les blessures sont profondes et sa famille d'accueil sont désarmés face à son comportement si éloigné de ce en quoi ils rêvaient.

Si l'adoption est toujours le thème de cette BD, ce cycle 2 n'a rien à voir avec le premier et se lit de façon totalement indépendante.
Cette histoire est remplie d'émotions. On a beaucoup d'empathie pour ce petit garçon à la fois effrayé par ce monde nouveau pour lui, incompréhensif de ce qu'on attend de lui, mais aussi plein de violence comme autant de séquelles d'une enfance sacrifiée sur l'hôtel de la guerre.
La famille Guitry est pleine de bonne volonté mais on les sens totalement déconcerté par cette situation difficile. Ils ne s'attendaient pas à recevoir un enfant marqué par sa vie faite d'horreur, ils ne savent pas faire et sont même souvent choqués par ce petit garçon certainement très éloigné de leur rêve de nouvel enfant. Jusqu'à prendre une décision terrible...
Un tome qui nous fait vivre beaucoup de chose et qui questionne aussi. Une belle réussite qui parfaitement servie par des dessins très doux particulièrement bien colorisé. A travers les expressions on comprend le ressenti des personnages, leur espoirs, leurs jugements...
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Dans cet opus, Wajdi arrive tout droit du Yémen. Il a 10 ans et n'a toujours connu que la guerre durant laquelle sa soeur et ses parents biologiques ont disparu. Ses parents adoptifs, Gaëlle et Romain l'accueillent avec joie, par une fête totalement déplacée (avec champagne et toute la famille ou presque réunie) mais totalement concevable pour eux qui vivent dans un milieu aisé et n'ont jamais manqué de rien.
Ils tombent de haut, car très vite ils se rendent compte que le jeune garçon n'aime pas qu'on l'approche, ne supporte aucun contact, encore moins un câlin, ne parle pas un mot de français et que de plus il se moque de tout ce qu'ils ont préparé pour lui, chambre magnifique ou jouets à profusion, n'ayant connu que la violence, la faim, et les souffrances.
Les seules personnes qui lui manifestent un peu de soutien sont la grand-mère âgée qui cherche à comprendre ce qu'il a vécu et sa nouvelle grande soeur, Esterina qui est lycéenne et essaie de l'aider à s'adapter. Elle est la seule à se mettre à son niveau pour lui parler et le regarder dans les yeux.
Ne comprenant pas le monde dans lequel il a atterri, ne comprenant rien à ce qui se dit autour de lui, Wajdi interprète de travers les gestes les plus anodins, les bruits inconnus qui lui font peur. Il va apprendre très vite à dire non et réagira avec une violence disproportionné aux événements.
Ses parents adoptifs ne comprenant pas son comportement, le jugeant ingrat alors qu'il devrait se montrer enthousiaste devant leur belle maison, la chambre superbe et la salle de bain aux multiples boutons tous aussi dangereux les uns que les autres pour le jeune garçon qui n'en a jamais utilisé, ils prennent alors une décision incroyable...qui laisse le lecteur anéanti.

J'avais beaucoup aimé les deux premiers tomes sur le sujet de l'adoption avec une préférence marquée pour le premier qui m'avait profondément émue. Zidrou n'a pas son pareil pour nous faire réfléchir, nous mener là où on ne pensait pas aller. J'avais été en particulier touchée en plein coeur par le personnage de Gabriel, ce grand-père bougon et maladroit mais empli de tendresse, par l'humanité des situations et les passages drôles, touchants et réalistes qui mettaient en lumière nos rapports humains intrafamiliaux. L'émotion était au rendez-vous à chaque page.
Celui-ci est différent...parce que la famille est différente et surtout, ce qui est important, a des motivations différentes pour adopter un enfant déjà grand, motivations que nous comprendrons au fil du récit.
Romain est dentiste et a l'impression de faire une bonne action aux yeux du monde en adoptant. Sa femme Gaëlle voulait un autre enfant depuis longtemps pour masquer son ennui quotidien, remplir un manque... J'ai l'impression bizarre qu'ils ne se sont pas préparés du tout à la venue de leur fils adoptif, n'ont pris aucun renseignement sur lui, sur sa famille ou sur sa vie dans son pays d'origine. Pour eux tout ce qui compte c'est l'image qu'ils renvoient à leurs amis, membres de la famille et connaissances. de plus, ils ne se mettent à aucun moment à la place du petit garçon qui a laissé la guerre derrière lui et n'a vu que violence et cruauté depuis son enfance. Mais ce qui m'a profondément choquée, c'est que jamais, jamais ils n'ont pour le jeune garçon ce qui ressemble à de l'amour, de la tendresse ou même de l'empathie. Tout ce que fait Wajdi, ils le prennent mal comme si cela était contre eux, ce qui bien évidemment n'est pas le cas. Mais étant égoïstes et centrés sur eux-mêmes, il ne peut en être autrement.
Pourtant au fond d'eux, le lecteur sent des failles. Mais vu leur milieu, ils sont tenus de les cacher, de ne rien montrer...c'est la raison pour laquelle, malgré les apparences, je ne les ai pas trouvé totalement odieux. La suite me donnera raison même si j'ai été sidérée par la fin de ce premier opus à laquelle je ne m'attendais pas du tout, mais que je ne vous dévoilerai pas.
J'ai beaucoup aimé bien entendu ce que l'auteur suggère avec beaucoup de finesse à travers cette histoire et son texte. le décalage entre les attentes de chacun est déchirant. Il sait particulièrement bien décortiquer les ressentis de chacun avec subtilité et sincérité. Les attitudes du jeune Wajdi sont très réalistes et ce que l'on apprend de son passé est bien entendu bouleversant.
Les illustrations d'Arno Monin sont magnifiques, très expressives et toutes douces. Wajdi est attachant et le lecteur se prend d'affection pour lui dès les premières planches quand il le voit sur le pas de la porte avec sa veste à capuche dans laquelle il se sent à l'abri parce qu'elle le relie à son ancien monde. Je reconnais que je me suis mise par moment à détester ce couple (ok un peu caricatural je l'admet). Les illustrations apportent un peu de douceur bienvenue et certaines des planches sont si parlantes, qu'elles se passent tout simplement de textes.
Un album à découvrir !
Lien : https://www.bulledemanou.com..
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Dans ce début de cycle 2, j'ai trouvé l'ambiance beaucoup plus froide mais cela est du au milieu dans lequel évolue la famille adoptive. Une famille aisée dont les membres vivent hors du temps, dans un monde très fermé et exigeant où tout ne semble etre que paraitre...
L'arrivée du jeune garçon est terrifiante! Il semble plus important au père de boire son champagne que de faire connaissance avec lui... c'est ce que j'ai ressenti. Et ce n'est qu'un détail. D'autres éléments de ce genre s'accumulent au fil des pages et je comprends parfaitement la réaction du garçon à la fin, meme si cela choque, ce n'est pas ce que l'on voudrait pour lui après son passé mais cela se comprend.
Ce tome m'a donc laissé un gout amer. Néanmoins cela n'enlève rien à la qualité du dessin et du scénario! Les couleurs et les traits sont toujours superbes, le récit bien mené. Les deux auteurs réalisent un très bon travail que j'apprécie énormément. Ils mettent en lumière des points sensibles de la société, c'est positif d'en parler, de les illustrer afin de faire davantage réfléchir. Que d'erreurs auraient pu etre éviter avec pas grand chose de bon sens, de bienveillance, d'empathie et d'ouverture d'esprit!
J'ai toujours autant hate de lire la suite.
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