Les Rougon-Macquart, tome 1 : La fortune des Rougon

Premier volume de la série des Rougon-Macquart, La Fortune des Rougon, sous-titré Les Origines, nous fait rencontrer Adélaïde Fouque qui aura un fils avec Rougon puis deux enfants avec Macquart. Chaque enfant donnera une branche à la famille avec pour chacune des traits de caractère qui reviendront souvent chez leurs descendants. L'histoire commence en 1851, aux débuts du Second Empire, quand la France hésite encore entre républicains et bonapartistes. Emile Zola a imaginé la ville fictive de Plassans, dans le Sud de la France pour observer comme dans un laboratoire la vie d'une famille sur vingt ans et vingt romans.
On appréciera dans ce roman l'étude des caractères, les Rougon petites gens assoiffés de pouvoir, Macquart fainéant et violent, les luttes politiques villageoises, les commérages qui font une réputation, la violence qui explose au détour d'une page. Plus encore, l'histoire d'amour tragique entre Sylvère et Miette apportera un peu de lumière dans cet univers déjà noir qui inaugure “l'histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire”. Roman suivant : La Curée.
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Que dire de Zola si ce n'est que Mimine n'avait pas ouvert un de ces bouquins depuis le lycée et qu'elle avait réussi à passer à travers les mailles du filet à la fac. Alors, je me suis mis dans La Fortune des Rougon, à petit pas sans vraiment savoir ce que j'allais y découvrir. Eh bien, mes chatons, Dallas, Jr Ewing et toute sa clique peuvent aller se rhabiller. Quelle filsdeputerie que toute cette histoire ! Magique.

J'avoue étant une grande friande de coups de bas, de saloperies humaines et autres joyeusetés, la petite gueguerre de pouvoir et d'argent entre les Rougon-Macquart, alors que la France est en pleine insurrection, m'a particulièrement touchée. Faut dire que j'ai été sur le popotin devant l'incroyable talent de Zola pour décrire la psychologie humaine de ses personnages. Si on n'accroche pas au délire de l'artiste, les passages peuvent paraître un peu longuets. Pour ma part je me suis R-E-G-A-L-E-E.

Bon par contre, j'ai été un peu larguée avec tout ce qui touchait la politique, le coup d'État et les différents partis. Pour ma défense, la vie politique au XIXe siècle, c'est la foire d'empoigne. Entre monarchie, empire et république, c'est un véritable bordel. Enfin, je n'ai pas particulièrement aimé les passages (loooongs ce coup-ci) autour d'un jeune couple, Silvère et Miette, amants maudits qui nous tartinent les oreilles à n'en plus finir sur leurs premiers émois amoureux. J'en avais un peu rien à carrer, moi tout ce que je voulais c'était du sang, des complots, des complots et du sang. J'en ai eu, remarquez.

Pour ceux qui hésitent encore à se lancer dans l'aventure zolienne, c'est carrément moins pire que tout ce que vous pourriez vous imaginer. Y aura des passages que vous trouverez un peu long, certes, mais Zola réserve dans sa gabardine de bien belles surprises. Allez, sautez le pas. Vous mourrez moins cons. C'est déjà ça.




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Plus de vingt ans après ma découverte de Zola, je me replonge avec délectation dans le premier opus de la saga des Rougon-Macquart. J'ai arpenté la campagne du sud de la France, comméré dans les rues de Plassans, intrigué dans le salon jaune.

Si le propos politique et historique est parfois difficile à appréhender (quoi que j'ai été utilement guidée par des notes de bas de page et par des pages Wikipedia judicieusement sélectionnées), j'ai été carrément happée par l'application naturaliste de Zola à décrire "les gens".

Mes personnages préférés sont assurément la Tante Dide, Félicité Rougon et Antoine Rougon.

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La fortune des Rougon est le premier tome d'une fresque sociale en comptant plus de vingt et dans lequel Zola met en place la généalogie, la rivalité et les vices de deux familles, les Rougon et les Macquart, à l'aide d'un ancêtre commun : Adelaide Fouque.
L'écriture de Zola est encore et toujours sublime, emprunte d'une mélancolie et d'une beauté difficilement descriptible. Ici, il y a peu d'actions mais beaucoup d'explications avec l'exploration de la psychologie des personnages. Un premier tome qui met en place toutes les intrigues à venir et nous plonge tout droit dans le Second Empire : un voyage historique et littéraire à ne pas manquer !

Que dire qui n'est pas déjà dit sur un roman du grand Zola. J'aime ce livre pour la profondeur des caractères de ses personnages, et sa description des effets sur la société des grands courants de l'histoire de l'époque. Ici on voit des bourgeois d'une petite ville qui profitent des changements, et de jeunes innocents qui paient le prix de se trouver du côté perdant. Mais l'image qui me reste est celle des amoureux qui doivent se rencontrer en se regardant les reflets dans l'eau d'un puits mitoyen embriqué dans les pierres d'une muraille qui sépare le garçon et la fille. C'est comme une extension du métaphore de Platon de l'homme dans le caverne, mais au lieu des ombres, des reflets. Je recommande ce livre à tous ceux que les descriptions riche, explicites, et détaillées n'effarent pas, car les personnages sont très réalistes et leurs actions dans le contexte historique véritablement crédibles.

La Fortune des Rougon d'Émile Zola, formidable introduction au projet réaliste de Zola.

Les pages évocatrices et perspicaces de Zola capturent l'essence même de la société du XIXe siècle, oscillant entre la grandeur et la décadence, la prospérité et la ruine. À travers son récit, l'auteur explore les intrications complexes de la nature humaine, à travers des personnes attachants comme la petite Miette.

Les détails sont riches, la vivacité des personnages est frappante. La Fortune des Rougon, avec son exploration perspicace des aspirations et des ambitions humaines, continue de fasciner et d'éclairer les lecteurs.

Enfin, je découvre la plume d'Emile Zola ! Mieux vaut tard que jamais, paraît-il ! Je me suis donc attaquée à la Fortune des Rougon, le premier tome de la saga des Rougon-Macquart. J'ai commencé ce livre à l'audio chez @audiblefr et je l'ai terminé en lecture papier.

Le roman plante le décor de la saga des Rougon-Macquart. On fait donc la connaissance d'Adélaïde, la matriarche de cette famille recomposée, et ensuite, on fait la connaissance de ces trois enfants, Pierre Rougon, Ursule Mouret et Antoine Macquart. Trois personnes qui n'ont rien en commun, excepté leur mère et qui n'ont aucun scrupules ou presque. On découvre ensuite leur progéniture, et plus l'histoire tourne plus précisément autour du jeune Sylvere, le fils de Ursule et de sa jeune fiancée, Miette. Toute l'histoire se passe pendant le coup d'état de Louis-Napoleon Bonaparte en 1851.

La fortune des rougon est un roman très descriptif. L'écriture de Zola est cynique, et c'est ce qui fait le charme de son style. Il s'agit d'un vrai roman politique avec une critique ciblée de cette époque, des gens qui retournent leur veste sans aucun scrupules. Il s'agit d'une lecture exigeante mais ô combien intéressante ! Une belle satire du coup d'état de 1851 !

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« Il crut entrevoir un instant , comme au milieu d'un éclair, l'avenir des Rougon-Macquart, une meute d'appétits lâchés et assouvis, dans un flamboiement d'or et de sang. »

Je n'avais lu que « Thérèse Raquin », ouvrage inscrit à mon programme scolaire, il y a maintenant un certain temps mais j'en avais conservé un bon souvenir. A l'occasion d'une brocante, je renouvèle mes classiques à vil prix avec un certain nombre d'ouvrages d'Emile Zola.

Dans ce roman, l'écrivain place le lecteur en surplomb de la population grouillante de la ville fictive de Plassans, dans le Midi de la France durant le coup d'Etat de 1851 et suit les aléas des membres de la famille Rougon et Macquart, petit provinciaux arrivistes cherchant la notabilité.

Si ils ne se haïssent pas entre eux, ils se méfient les uns des autres. Ces relations consternantes, concours de sournoiserie et notamment la haine fraternelle que se vouent Pierre Rougon, sombre marchand d'huile ayant atteint une honnête médiocrité et Antoine Macquart, alcoolique envieux et tire-au-flanc patenté, sont illuminées par les pages remplies de lyrisme sur les amours adolescentes de Silvère et Miette.

La narration omnisciente est agrémentée de nombreux flashbacks qui s'attardent sur les personnages et présentent leur psychologie pour amener le lecteur à leur hauteur sans le perdre malgré le nombre. Les descriptions des scènes d'insurrection et la construction de l'histoire sont magistrales et offre une mise en scène aux différents groupes conspirateurs. Un souffle parcours constamment le récit et la tension est maintenue jusqu'au point d'orgue qu'est le coup d'Etat ou plus exactement les conséquences qu'en attendent Pierre et Félicité Rougon.

Très grand plaisir de lecture, facile et rapide qui m'amène à renouer avec Emile Zola. Dans l'édition « folio/classique », évitez de vous référer aux notes, certaines ont tendance à vous divulgacher le sort de certains personnages.

La fortunedes Rougon est le tome des origines. C'est le premier de la série des Rougon-Macquart, celui qui pose le socle de cette saga de 20 romans du XIXème siècle, initiée en 1871. Tous reposent sur deux idées principales : l'étude des ambitions démesurées et celle des tares liées à l'hérédité.

Ce livre raconte l'origine de la lignée des Rougon-Macquart dans la ville provençale dePlassans. Il fait suite au coup d'État perpétré par Bonaparte en 1851. D'un côté il y a les Royalistes, de l'autre les Républicains. D'un côté les Rougon,commerçants de la petite bourgeoisie. de l'autre, les Macquart, connus pour voler et leur propension à l'alcool. La fusion des deux familles, qui se vouent alors une haine réciproque, motivée par les qu'en dira-t-on, donne naissance à une lignée hors du commun. Et au fur et à mesure des événements politiques se mettent en place tous ces personnages et leurs caractères, finement disséqués par Zola. La plupart d'entre eux sont opportunistes, spéculateurs, habiles et n'ont aucun scrupule pour parvenir à leurs fins. J'ai profondément détesté Antoine, fainéant à souhait et n'ai guère trouvé le couple des Rougon beaucoup plus respectable. Heureusement, il existe quelques belles figures touchantes et plus humaines, comme le couple formé par Sylvère et Miette ou le docteur Pascal.

Finalement,c'est le régime impérial qui forme la fortune des Rougon, moyennant quelques ruses et coups bas. Il semblerait que les chiens ne font pas des chats et c'est bien ce que Zola veut démontrer avec cette fresque sociale et familiale. J'ai trouvé ce roman des origines convaincant et prometteur. Zola sait nous emporter rapidement dans sa saga et dans l'histoire grâce à un engrenage habilement créé et un récit des plus palpitants.

Ca fait des années que je voulais lire Zola et je viens enfin d'assouvir ce désir ! Tout a commencé pendant mes études secondaires, quand la prof de français nous a présenté le naturalisme... Les extraits de "Nana" me fascinaient. Je m'étais dit que je le lirai un jour, mais j'étais un peu bloquée par le nombre de tomes que comporte le cycle des Rougon-Macquart. J'ai enfin eu le courage de m'attaquer à l'histoire de cette famille !

Nous sommes dans le Midi, en décembre 1851. le coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte fait trembler la France et divise le peuple. le petite ville provençale de Plassans n'échappe pas à ce raz-de-marée, et certains de ses habitants comptent bien profiter de la situation pour obtenir fortune et pouvoir ! Nous ne suivons pas tellement les évènements de l'époque mais plutôt les réflexions et agissements des membres d'une même famille : les Rougon-Macquart. Au programme : folie, cupidité, paresse, misogynie, naïveté, manipulation, arnaques en tous genres,... Une sacrée ribambelle de défauts humains !

J'ai trouvé tous ces personnages rudement bien construits. La plupart n'inspirent que le mépris. Pierre Rougon et son épouse Félicité, les opportunistes, sont particulièrement détestables. Pourtant, j'admire l'intelligence de Félicité et je me suis régalée en lisant de quelle manière elle s'est jouée de son époux ! Antoine Macquart, demi-frère de Pierre Rougon, est également une belle canaille. Profiteur, manipulateur et ingrat, il ne peut qu'irriter le lecteur. J'ai eu beaucoup plus de sympathie pour Silvère et Miette, les amoureux adolescents, qui se jettent malheureusement dans la gueule du loup.

Moi qui connais assez peu l'histoire de France et le contexte politique de cette époque, je ne pensais pas être autant emportée par ce premier tome. Je ne m'attendais pas du tout à devoir retenir mes larmes dans le train en lisant la fin.

Ah, quelle joie d'avoir enfin découvert l'écriture de Zola !