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4,12

sur 8485 notes
Pourquoi s'aventurer à commenter ce roman si connu et reconnu ?
Tout simplement pour donner envie de le lire.
Pour entrer dans les profondeurs de la mine et tourner les pages en ayant l'impression que vos doigts sont noirs de la poussière du charbon.
Pour faire connaissance avec ces personnages tragi-sublimes et découvrir la lutte des classes d'un autre temps, où l'on se battait non pour une meilleure qualité de vie, mais une simple survie.
Pour découvrir cette population qui ne lâche pas et continue à espérer, à s'accrocher à la moindre étincelle de bonheur pour illuminer des jours sombres, coincée entre le ciel (bas et lourd) et les terrils sombres et mortifères.

Alors, faut-il le lire ? Oui bien entendu. C'est un incontournable.
Vous trouverez votre vie belle et colorée au bout de cette lecture.
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Ce livre vous prendra aux tripes.
Germinal est un des plus grands chefs d'oeuvres de l'écrivain réaliste Emile Zola. Il a été écrit au XIX siècle.
Ce roman noir dépeint avec une affreuse vérité la vie horrible des mineurs du Nord de la France. C'est l'histoire d'une des premières grèves minières en France vers 1860 dirigée par un jeune homme nommé Etienne. Il vient d'arriver dans l'usine et vit avec une famille de mineurs du coin. Il vous plongera dans le monde de l'époque où il dénonce l'exploitation du prolétariat par la bourgeoisie.
Ce roman réaliste est sûrement mon livre préféré. Je m'y suis plongé et n'ai pu m'en sortir qu'après l'avoir fini. Ce roman est écrit en langage du XIXème, ce qui le rend plutôt difficile à lire.

Emile Blin
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Ce roman a place exceptionnelle dans mes souvenirs.En l annee scolaire 1965/1966 nous l avons etudie en classe avec notre professeur de francais.Ce dernier,a un merite :c etais un tres bon prof ! Avec un certain talent,il a su nous iimpregne de cette atmosphere qui se degage de la mine et de la dure vie dans les corons.Elle etait dure,dure la vie des mineurs et de leurs familles Les conditions de travail insupportables et les divers conflits entre les mineurs, Ce qui marque est le courage de MAHEU !
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Oh que c'est un bon livre. Un livre essentiel. Rien à jeter. C'est tellement fort que l'on ne sait par où commencer. C'est l'histoire, au-delà des personnages, du monde des mineurs, de leurs vies, de celles de leurs familles. On imagine sans peine la répression des grèves. Une fin déchirante. Un livre mit en scène et narré d'une façon grandiose. Ne pas le lire serait une hérésie.
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Un grand livre, devenu un classique. Lecture scolaire la première fois, difficile surtout par l'abondance du vocabulaire technique. Puis je l'ai relu à l'occasion d'une visite d'un musée de la mine, et puis quand le film est sorti. Et puis encore une fois.
Le lien avec l'ensemble des Rougon-Macquart, c'est Etienne Lantier, fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier. C'est un étranger au pays des corons, mais c'est lui qui va pousser à la grève. Mais les personnages les plus forts ce sont les membres de la famille Maheu, destinés à aller l'un après l'autre dans le Voreux, pour y laisser leur peau ou s'y bousiller la santé sans parvenir à manger pour autant à leur faim.
La grève éclate pour un coup de trop, un changement dans le calcul de paiement, une goutte d'eau qui fait déborder le vase. A partir de là, le roman s'enfonce dans une violence primaire, celle de bêtes sauvages qui meurent de faim. Et c'est sanglant, brutal.
C'est un grand roman social d'un réalisme brut qui rend toute leur dignité aux mineurs et nous fait comprendre de quelles souffrances sont issus les droits que nous avons acquis.
En tout cas c'est un livre à lire et relire.
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Même si on le considère parfois comme le chef-d'oeuvre de Zola, "Germinal" est à mes yeux une oeuvre assez décevante, loin, très loin, d'être le chef-d'oeuvre de Zola.
C'est une oeuvre qui j'ai lu à froid, qui ne m'a pas fait l'effet d'un livre plein d'émotions-comme Zola en fit, parfois. Pour moi, "Germinal" est trop naturaliste et pas assez lyrique. Or, moi, ce que j'aime chez Zola, c'est ce lyrisme fou qui émeut tant, c'est ces longues descriptions sublimes, ce n'est pas ce naturalisme que rien ne transcende.
"Germinal" me semble l'exemple même, de tout ce que peut faire Zola pour me déplaire : style assez négligé, volonté d'exhaustivité ( sur une thématique ), longueurs, personnages ennuyeux.
Pourtant, même ici, il y a de bonnes choses dans "Germinal" ; on trouve des moments puissants, une sorte de puissance brute qui se dégage du texte ( quel dommage que cette "puissance brute" n'ait pas été plus travaillée ), mais "Germinal" reste, pour moi, un "Rougon-Macquart" secondaire, pas mon "Rougon-Macquart" préféré, un ouvrage de second rang dans l'oeuvre de Zola.

[...]

"Germinal" n'est pas le "Rougon-Macquart" que je préfère, loin de là !...
Je ne lui ai pas trouvé la puissance, la perfection du style, le caractère épique de "La Faute de l'abbé Mouret" ou du "Bonheur des Dames", ou plutôt, je ne l'ai trouvé que dans quelques passages.
Hors, j'ai toujours trouvé qu'un Zola auquel il manque la puissance de description, le caractère épique, ce n'est pas un bon Zola.
Pour moi, Zola, c'est les longues descriptions à perte de vue, la langue la plus simple et la plus raffinée, qui nous fait vivre leurs aventures aux côtés des personnages. C'est du moins là la grande qualité, l'immense, l'inestimable qualité que je trouve à Zola dans ses plus beaux récits !...
Et je ne l'ai pas trouvé, comme je l'ai dit précédemment, dans "Germinal".
C'est une étude précise et dépourvue de manichéisme du fonctionnement d'une mine et en cela il y a de l'intérêt au texte ; mais, il faut bien l'admettre, ce texte ne m'a pas semblé être, illuminé de hautes qualités littéraires ; je l'ai même trouvé un peu froid et parfois fastidieux.
Bref, un Zola des plus moyens !...

[...]

Disons-le tout de suite : ce livre est un peu décevant. Malgré de beaux morceaux ( le début, la fin, le paragraphe "Alors sur le terri ébranlé, Souvarine se leva", etc. ), n'en déplaise à ceux qui considèrent que c'est le meilleur livre de Zola, ce livre reste assez quelconque. Description de la pauvreté ? Banalités. Grandes scènes épiques ? Où ça ? Livre écrit pour la défense des mineurs ? Non, même pas ! Au Bonheur des Dames n'est sans doute pas un grand livre politique, mais il est sans doute plus politique que Germinal...

Deuxième et troisième critiques collées par un administrateur.
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✔️Mon ressenti: Je n'en suis pas à ma première lecture, cela doit bien être la 7 ou 8 ème fois que je le lis, mais récemment je l'ai feuilleté et je n'ai eu qu'une envie, m'y replonger...
Je ne vous cache pas que je suis une grande fan de Zola, il y a une dizaine d'années, j'ai lu la totalité des Rougon-Macquart, dans l'ordre, c'est vraiment une très belle expérience. J'ai d'ailleurs appelé ma chienne Zola, dans l'espoir qu'elle m'écrive le 21 ème, mais elle a juste réussi à gribouiller le canapé... Enfin ça c'est une autre histoire!
Germinal est le 13ème tome des Rougon Macquart.
Il décrit l'arrivée et l'intégration d'Etienne Lantier (fils de Gervaise de l'Assommoir) dans le milieu de la Mine. le roman se déroule entre Mars 1866 et Avril 1867. Cette période relatera la révolte des mineurs et leur association afin de créer une caisse de prévoyance.
Zola, extrêmement bien documenté, a pris des faits réels pour les romancer.
J'ai lu l'édition le Livre de Poche qui ajoute de nombreuses notes au texte qui font figures d'explication. Il y a aussi quelques esquisses et images en lien avec l'histoire.
Bon alors c'est du "Zola": misère, maladie, faim, conditions de vie extrêmement difficiles...
Mais en même temps c'est ce que j'aime. Il y est aussi questions des amours, de la résignation, de l'amitié…
Et puis je ne vous cache pas que je suis amoureuse de la plume de l'auteur! Une plume descriptive à la fois dure et bouleversante.
Je me suis limitée à deux citations, mais je me suis arrêtée souvent en lecture pour m'approprier certaines phrases.
C'est donc un roman que j'adore, un roman dans mes tops 10 de lecture.
J'ai été surprise de voir aussi que ce "pavé" ne coutait que 4 €uros!!! Ce serait vraiment dommage de se priver! non?
Le souci, c'est qu'il m'a donné envie de relire l'Assommoir...
Un classique d'une grande qualité, bref à mon coeur, un chef d'oeuvre!


🎯Mots Clefs: Nord, Mineurs, grève, misère, coron

🏆Ma note: 20/20
Lien : https://entredeuxlivres22813..
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Le Voreux, puits, fournaise et enfer, qui dévore les chairs, les sentiments et l'énergie même de la révolte. Mais pendant que la misère s'installe, les esprits s'échauffent, et la famille Maheu voit ses membres disparaître les uns après les autres. Un roman de la grève, la gloire de la classe ouvrière, mais aussi un roman du désespoir puisqu'il ne peut y avoir de victoire contre cet ennemi désincarné qu'est le capital. Pour oublier, il ne reste que la sensualité.
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Grande adepte de lectures en tout genre, et de classiques en particulier, j'ai découvert Zola à travers Germinal au lycée.
J'ai très vite était converti à l'écriture très descriptive et très belle d'Émile Zola, ainsi qu'aux propos de ses romans.
Germinal marque surtout parce qu'il nous fait découvrir l'univers de la mine, la condition des ouvriers du XIXe, les grèves et leurs conséquences à travers la vie d'Étienne. On y découvre la misère de la classe ouvrière et le début de la lutte des classes. Car c'est bien là toute la signification du titre de Germinal : le renouveau, le début, le commencement d'une nouvelle conscience sociale.
Et c'est bien parce que l'on ressent leur peines, leur souffrances, leur revendications, qu'on peut presque les "voir" et les "toucher" que ce roman est aussi captivant.
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Un roman qui me fait vibrer depuis plus de 15 ans.

Je suis du Nord de la France et croyez moi, Germinal est quelque part dans mes gênes. Je peux même vous dire que le film était le premier que j'ai été voir en avant-première et en famille. Et c'est bien entendu un des premiers gros classiques que j'ai lu. Et parfois, avoir dans sa famille des descendants de mineurs, cela a du bon quand on étudie Germinal pour le BAC Français. Donc, autant vous le dire de suite, vous n'aurez pas là une critique négative car j'ai ce livre gravé dans le sang, je connais même certains passages par coeur. Non, ne me regardez pas avec ces yeux ronds, il faut que vous compreniez que ce roman a exprimé une époque de toute une région. Il a été notre cri pendant des années. Emile Zola, en écrivant ce livre, a tout simplement montré notre image au monde.

Emile Zola a décrit avec précision le milieu des mineurs à la fin du XIX° Siècle. Comment sont ces hommes qui s'acharnent à se tuer sous la terre? Qui sont ils ? Comment vivent ils ? Que ressentent-ils ? Nous avons sans cesse l'impression que ces hommes bravent le danger à chaque instant. Et pourtant, ils aiment leur métier car ils le font pour une misère. Cette foule docile a pourtant effectué une grève. Ce peuple a grondé, mugit, s'est révolté pour avoir une revalorisation de sa force de travail. Cette foule anonyme s'est sublimée à travers Emile Zola.


Grâce à Germinal, j'ai appris que les Princes Charmants ne vivaient pas forcément dans des châteaux....

Mais en dehors de cette histoire sociale, il y a des hommes dont mes préférés, mes héros resteront le Maheu et Etienne Lantier. Tout d'abord, le Maheu, car pour moi, il reste le chevalier de la mine. C'est un bon gars qui aime encore passionnément sa femme et sa famille. C'est un couple solide, affectueux , qui se sert les coudes. Les Maheu montrent que la vie normale existe et surtout cassent l'image d'Épinal du mineur qui se soûle le soir en rentrant du boulot, bat sa femme et couche avec tout ce qui bouge. Emile Zola nous a montré à travers le Maheu que de belles personnes existent même fans le noir le plus profond des mines.

Et enfin nous avons LE prince charmant des mines incarné par Etienne Lantier, un des enfants de Gervaise, issu d'une famille d'ivrognes. Et pourtant, de ces assommoirs familiaux, un bourgeon de noblesse a germé et va s'épanouir dans le Nord de la France. Il va, tel un chevalier, insuffler la révolte chez le sminuers et petit à petit conquérir la belle, la virginale Catherine. Et cette jeune fille ne deviendra femme qu'avec lui, au fond de la fosse, juste avant de mourir. Alors, je ne suis pas guimauve, mais c'est bien l'un des drames amoureux les plus bouleversants que j'ai lu.

Il y a encore bien des choses à vous dire sur ce livre. Mais c'était les deux points que j'avais envie de relever cette fois ci avec vous. Peut être qu'une autre lecture vous donnera d'autres pistes, auquel cas, je vous referai une chronique, comme de bien entendu.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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