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Citations sur Madeleine Férat (159)

Elle avait un besoin de grand air, un amour du ciel libre qui lui faisaient adorer les longues promenades.

Chapitre V
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Mais il lui restait toujours, du drame de sa naissance, une sorte de frisson nerveux, une faiblesse innée qui la brisait au milieu de ses grosses colères d'enfant. Alors elle pleurait à chaudes larmes, elle s'abandonnait.
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Les époux étaient attachés trop étroitement par un lien de douleur, pour jamais briser ce lien ; si la rébellion de leurs nerfs ne leur permettait plus de se témoigner leur tendresse, leurs maux eux-mêmes ne leur permettaient pas davantage de s'oublier entièrement; ils restaient l'un devant l'autre n'osant se toucher, mais s'appartenant toujours.
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Et aujourd’hui, qu’un coup terrible les écrasait et qu’ils accouraient s’y réfugier, ils n’y trouvaient que le spectre lamentable de leurs amours, ils y restaient accablés sous le poids des heures présentes et sous le regret cuisant des années mortes.
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« Je mentirai pour toi, mon enfant. Mais mon mensonge ne te sauvera pas des tourments que tu te prépares. Prends garde ! L’enfer s’ouvre, je viens de voir l’abîme se creuser devant toi, et tu y tomberas si tu te livres à l’impure...
(...)
« Entends-tu ? murmura-t-elle, Dieu ne pardonne jamais, jamais... Nous n’échapperons pas au châtiment.»

Chapitre VII
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« Madeleine, disait-il doucement, voilà le présent, voilà l’avenir.

Et Madeleine avait des sourires calmes. La maternité achevait d’équilibrer son tempérament.

Chapitre VI
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« Si quelque malheur nous frappe un jour, nous viendrons oublier ici, nous y serons forts contre la souffrance. »

Chapitre VI
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Les époux passèrent ainsi leurs hivers dans une solitude presque complète. Ils ne quittèrent pas la salle du rez-de-chaussée ; un grand feu, des quartiers d’arbres brûlaient sur les briques de l’immense cheminée, et ils restaient là des journées entières, faisant le jour ce qu’ils avaient fait la veille. Ils menaient une vie d’horloge, tenant à leurs habitudes avec un entêtement de gens parfaitement heureux qui redoutent la moindre secousse.

Chapitre VI
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Et elle respirait en se retrouvant dans la grande salle sombre et déserte ; elle s’éveillait du mauvais rêve, confiante et attendrie, se replongeant, avec une volupté plus grande, au fond de l’ombre et du silence traînant autour d’elle. Que cette vie morte était douce pour sa nature droite et froide, après les secousses de chair dans lesquelles le hasard l’avait jetée. Elle remerciait le plafond glacial, les murailles muettes, toute cette demeure qui l’enveloppait d’un suaire ; (...).

Chapitre VI
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(...) il lui tombait du haut du plafond un silence qui la calmait, les coins pleins d’ombre de cette pièce la faisaient rêver à des immensités de ténèbres paisibles. Le soir, quand la lampe était allumée, elle éprouvait un apaisement profond à se trouver toute petite au milieu de cet infini. Pas un bruit ne venait de la campagne ; un recueillement de cloître, ce recueillement de la province endormie, s’emparait de la Noiraude.

Chapitre VI
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