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Citations sur Madeleine Férat (159)

Geneviève aimait toujours l’enfant du péché, malgré les terreurs que lui causait une pareille tendresse. Maintenant que cet enfant était devenu homme, elle se défendait davantage contre son cœur. Au fond, elle était d’un dévouement aveugle et absolu.

Chapitre III
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Jusque-là elle avait ressemblé à une petite morte, blanche et muette ; elle ne savait ni rire, ni jouer. Lorsqu’elle put se tenir sur ses jambes, devenues fortes, elle emplit la maison de son babil et de ses pas encore chancelants. Son père l’appelait, lui tendant les bras, et elle venait s’y réfugier, avec cette marche hésitante des enfants qui est une de leurs grâces. (...)
Mais il lui restait toujours, du drame de sa naissance, une sorte de frisson nerveux, une faiblesse innée qui la brisait au milieu de ses grosses colères d’enfant. Alors elle pleurait à chaudes larmes, elle s’abandonnait. Si le haut de sa face avait pris la dureté du masque de l’ancien ouvrier, elle ressemblait toujours à sa mère par la mollesse de sa bouche et l’humilité aimante de ses sourires.

Chapitre II
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La nuit les enveloppait, son amante et lui, de son ombre et de son mystère ; ils étaient seuls, séparés du monde, perdus dans le charme âpre d'une nuit d'orage, et rien ne battait au fond de leur être que la peur et que l'incertitude du lendemain.

Chapitre I
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Il y avait entre eux cette vague gêne d'une intimité récente qui a marché trop vite. Lorsqu'ils venaient à songer qu'ils se connaissaient depuis huit jours au plus, ils éprouvaient une sorte de malaise à se trouver ainsi seul à seule, en pleins champs, comme des amants heureux. Se sentant encore étrangers et forcés de se traiter en camarades, ils osaient à peine se regarder ; ils ne se parlaient qu'en hésitant, par crainte de se blesser sans le vouloir. Ils étaient l'inconnu l'un pour l'autre, l'inconnu qui effraie et qui attire. Dans leurs allures lentes d'amoureux, dans leurs paroles vides et douces, même dans les sourires qu'ils échangeaient dès que leurs yeux se rencontraient, on lisait l'inquiétude et l'embarras de deux êtres qu'un hasard marie brutalement. Jamais Guillaume n'aurait cru souffrir autant de sa première aventure, et il en attendait le dénouement avec une véritable angoisse.

Chapitre I
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Je n'ai pas du tout aimé ce roman pleurnichard ! Surtout après avoir lu les Rougon...
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Le monde est un ignoble trou de fange; j'y suis tombé et je dois y vivre
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La nullité, la niaiserie de ce monde les fatigua. lls perdirent toute espérance de se guérir dans la compagnie de pareils pantins. Il leur semblait être venus au spectacle : aux premiers actes, ils s’étaient laissé prendre par l'éclat du lustre, la richesse des costumes, la politesse exquise et le langage pur des personnages ; puis, l’illusion s'en était allée, ils s’apercevaient, aux actes suivants, que tout se trouvait sacrifßé aux décors, que les personnages avaient la tête vide et récitalent des leçons apprises.
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"On m'envoie a diable, reprit-il en essayant de rire... Je vais en Cochinchine .
Madeleine put enfin parler".
"C'est bien , dit-elle d'une voix sourde" .
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Les époux, en refermant la porte de la petite maison, éprouvèrent un grand serrement de cœur. Ils étaient accourus pour y trouver la paix de leurs anciennes tendresses, et ils en sortaient meurtris, plus bouleversés qu’auparavant. Ils y avaient sali leurs souvenirs, jamais ils ne pourraient revenir y passer une journée heureuse. Et ils se demandaient où allait les jeter ce vent de malheur qui les flagellait.

Chapitre VIII
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Le calme enfantin de Lucie, la senteur fraîche qui s’échappait d’elle, les attendrissaient, mettaient autour d’eux un calme souverain. Et ils espéraient, ils se disaient que l’avenir serait paisible et pur ; l’avenir, c’était cette chère créature, ce bon ange de paix et de pureté.

Chapitre VIII
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