En attendant de voir la
Marie-Antoinette de Sofia COPPOLA (oui, je sais, ça fait un – long – moment que je ne suis plus à la page cinématographiquement parlant…), je me suis lancé dans celle de
Stefan ZWEIG.
Ayant particulièrement apprécié son
ERASME, je reconnais que je n'ai pas pris de grand risque. Et c'est encore avec grand plaisir que je me suis plongé dans la vie de cette reine dont, il faut l'avouer, je ne connaissais pratiquement rien. Plaisir dû à l'écriture de ZWEIG d'une part dont j'apprécie le charme désuet du début du siècle dernier, sans oublier l'élégance de la tournure des phrases. Et bien souvent les dernières des chapitres sont de pures délices, comme :
(…) parce qu'elle voulut être trop seule dans son bonheur, elle sera solitaire dans son malheur et devra payer ce jouet frivole de sa couronne et de sa vie.
Mais surtout j'ai découvert cette reine sous un autre jour que celui qu'on nous avait montré à l'école. Pour moi, dans mon imaginaire, elle restait « l'Autrichienne » traîtresse qui, lors de la Révolution, avait collaboré avec les ennemis monarchistes et qui méritait d'être guillotinée ! La faute à mon professeur de 4ème, qui aimait aussi raconter la petite histoire à sa manière… Heureusement que je me suis plongé dans cette biographie, qui balaye tout. du mariage arrangé de
Marie-Antoinette par sa mère
Marie-Thérèse d'Autriche afin de stabiliser le continent et d'éviter des guerres futures à son exécution, en passant par les événements connus comme l'affaire du collier ou la fuite à Varennes, ou encore la réputation de princesse du rococo de la reine, sa futilité et son désintérêt de la chose publique…
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