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Charles Schefer (Traducteur)Jean-Paul Roux (Préfacier, etc.)
EAN : 9782727401063
382 pages
Sindbad (01/01/1999)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Siyaset-name : composé pour le Sultan Malik Chah
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
incipit :
Au nom du Dieu clément et miséricordieux.
Grâces soient rendues à Dieu qui doit être honoré et magnifié ; il est le créateur du ciel et de la terre et il a connaissance de tout ce qui est apparent ou invisible. Louange à Mohammed, le plus excellent de ses prophètes ; choisi par le Dieu de l"univers, il a apporté le livre qui établit la distinction entre le bien et le mal et il intercède auprès de Dieu en faveur de son peuple. Que la louange s'étende aussi sur tous ses amis et sur toute sa famille.

Motif de la publication de cet ouvrage : Le copiste attaché à la bibliothèque royale fait connaître, en ces termes, la raison qui a provoqué la composition de ce livre :
Le sultan qui jouit du bonheur éternel, Aboul Feth Melikchâh, fils de Mohammed, qui était revêtu du titre d'Emin Emir il-moumenin (celui en qui le chef des croyants a placé sa confiance) que Dieu illumine son tombeau ! s'adressa, dans le courant de l'année 484 (1091), à de grands personnages, à des vieillards et à des savants et leur dit : Faites de la constitution de mon gouvernement l'objet de vos réflexions ; voyez ce qui, sans être bon, a été, sous mon règne, adopté comme règle, soit à ma cour, soit dans l'administration, soit dans mes audiences ou dans les réunions auxquelles j'assiste. Révélez-moi ce qui m'a été caché, faites-moi connaître les règles qui ont été observées par les souverains mes précédecesseurs et négligées par moi.
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Le valet se procura un met de viande et emprunta à des soldats une marmite en fer. Il courut de tous côtés pour avoir un peu de fumier sec qu'il pétrit, et il disposa l'une sur l'autre deux ou trois briques crues pour y placer la marmite. Après y avoir mis la viande, il se mit à la recherche de sel, lorsque le jour touchait à sa fin ; survint un chien qui, plongeant sa tête dans la marmite, en enleva un os qui lui brûla la gueule. En relevant la tête, il fit tomber sur son cou l'anse de la marmite et le sentiment de la brûlure lui faisant précipiter sa course, il emporta la marmite. 
A cette vue, Amrou ibn Leïs se tourna vers les soldats et les gardes qui veillaient sur lui et leur dit : « Que ceci vous serve de leçon. Je suis ce même homme dont ce matin quatre cents chameaux étaient sacrifiés dans sa cuisine, et ce soir un chien l'a enlevée. Regardez ce destin, ce matin, j'étais émir et ce soir je suis captif.
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