Bande annonce du film "Hideous Kinky" adapté du roman d'Esther Freud traduit en français sous le titre "Marrakech express".
"J'en ai une autre, reprit Sita : pourquoi un acteur ne regarde-t-il jamais par la fenêtre le matin?
- Je sais pas. Pourquoi?
- Pour avoir quelque chose à faire l'après-midi." (p. 200)
[...] quoi qu'il arrive dans cette vie, ou dans la prochaine, je penserai toujours à toi. Je veux que tu saches que je regrette toutes les choses que nous n'avons pu faire ensemble, les endroits où nous ne sommes pas allés, les gens que nous avons quittés, les petits que nous avions conviés et qui ont choisi de ne pas venir. Mais plus encore, je suis heureux de ce que nous avons vécu. Ne sois pas triste, jamais. Tu m'as aimé, et c'était là tout ce que je souhaitais.
Il m'a dit : "maintenant je ne pourrais plus jamais te faire confiance. je me demande même si Lara est bien de moi" et il a emballé tout ce qui était à lui, dans l'appartement. " Mais toi, tu le fais bien", ai-je rétorqué. j'étais terrifiée. " Tu as bien des maîtresses..." Tu sais ce qu'il m'a répondu? Cathy avait le teint marbré d'avoir plauré. " Moi, ce n'est pas la même chose."
Lara... Kip prit un air sévère. " Ils attendent, tu le sais bien. Ils attendent que caroline meure." Lara s'assit sur le seuil. Etait-ce vraiment ainsi? Attendaient-ils, tous les trois, à huit clos sans elle?
« Ça porte malheur d’apprendre à nager. Vaut mieux espérer que t’auras jamais besoin de savoir. » Et comme je continue à lui parler des phoques, il se tourne vers moi : « Si Dieu avait voulu qu’on nage, il nous aurait donné des nageoires. Continue à tourner ton rouet, ça vaudra mieux. » I
« Si tu veux apprendre un métier, il faut que tu gardes la tête sur les épaules », me dit-il en continuant à reculer. « Tu ne vas pas reprendre le débit de boissons de ton père. Ça ne peut rien donner de bon, ça. On ne dîne pas avec le diable, un point c’est tout. »
C'est toujours la même, dit-elle. Celle dont vous vous dites : "Mais qu'a-t-elle de plus que moi ?" Objectivement rien. Ou une chose infime et vous ne saurez jamais quoi. Vous vous mettez alors à vivre avec ce double. A être hanté. Beaucoup d'acteurs ont ça...
On dirait que sa vie a commencé le jour où il a croisé ma mère en descendant cette petite rue à bicyclette. Mais quelquefois, quand il est un peu éméché, je lui demande quelles tâches on lui confiait à bord, et quel effet cela faisait de dormir dans une couchette quand les vagues grossissaient et que le bateau basculait presque, comme j’avais vu sur les tableaux, dans la salle de lecture de l’Amicale des Marins. Alors il me lance un regard étrange et triste, mais plutôt que de répondre à mes questions, il me parle du temps où il était charcutier et de ce qu’il aurait gagné si ma mère n’avait pas failli perdre la raison à cause des cris des bêtes et de l’odeur du sang.
Max Meyer venait à Steerborough dans l'idée de faire un tableau de Marsh End. C'était une invitation de courtoisie, sans doute une des dernières volontés de sa sœur Kaethe, mais il était tout de même touché par cette proposition et reconnaissant à Gertrude de s'être souvenue de lui. Cher Max, disait sa lettre, je sais combien cette perte t'est douloureuse, combien Kaethe nous manque, à tous, mais accepterais-tu de faire un tableau de ma maison ? J'y serai tout l'été. Si tu t'en sens capable, fais-le moi savoir, je t'expliquerai quels trains prendre...
On espère toujours trouver quelque chose d’amusant, alors on prend garde de ne jamais lancer le ballon vers le bout du cimetière, pour ne pas avoir à lire les noms inscrits sur la petite stèle grise où ma mère a posé ses fleurs.